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 Test jeux xbox360

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CHAMOUSSE
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MessageSujet: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeSam 26 Nov - 18:43

Ca y est, 4 jours après sa sortie aux Etats-Unis, Perfect Dark Zero est enfin noté par le célèbre site IGN.

Et il s'en tire avec les honneurs le bougre, en retirant un joli 8,4/10 (16,8/20 pour les incultes).
Pour ceux aimant les critères inutiles, sachez que le soft a obtenu un 8 en jouabilité, un 8,5 en bande-son et un 8 en graphismes.

Pour info, voici le top 3 d'IGN, concernant les jeux Xbox 360 (logique) :

1°) Call of Duty 2 (9/10)
2°) Project Gotham Racing 3 (8,8/10)
3°) Condemned : Criminal Origins (8,7/10)

Tous leurs tests sont accessibles en cliquant http://xbox360.ign.com/index/reviews.html
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CHAMOUSSE
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeDim 27 Nov - 18:28

Titre : Kameo : Elements of Power



Kameo : Elements of Power… ou comment un soft développé par les studios de Rareware, prévu au départ pour le Cube de Nintendo, se retrouve au final dans le line-up de la nouvelle console de Microsoft. Nul doute qu’il aura fallu du temps et beaucoup d’investissements pour aboutir à un projet tel que celui-ci. Mais le bébé est désormais là, prêt à enchanter les gamers sur un tout nouveau terrain et bien décidé à les plonger dans un monde merveilleux et très envoûtant…

Royaume en danger cherche sauveur




De préférence de sexe féminin, puisque comme vous le savez sans doute, le jeu met en avant le personnage de Kameo, une jeune et magnifique Princesse Elfique dotée de pouvoirs lui permettant de se transformer en diverses créatures : les esprits élémentaires. Elle et sa famille vivent paisiblement dans le royaume qu’ils gouvernent, au détriment des Trolls qui n’usent que de leur force physique pour se faire une place dans ce monde décidément bien trop intellectuel à leur goût. Calme et volupté vont alors faire place à haine et rancœur puisque Thorn, Troll à l’unité cérébrale légèrement plus développé que ses compères, va déclarer la guerre aux Elfes. Comme un malheur n’arrive jamais seul, Kalus, sœur de Kameo et bien trop jalouse de cette dernière, va prêter main forte au chef de guerre Troll et kidnapper sa famille ainsi que leurs pouvoirs. Kameo, unique rescapée, n’a d’autre choix que de partir à la poursuite de sa sœur avant que le chaos ne s’abatte sur ce qui était jusque là le paradis Elfique.

Il serait dommage de dévoiler davantage le scénario du titre tant il ne demande qu’à être découvert et apprécié au fur et à mesure de l’évolution de l’aventure. Kameo : Elements of Power repose donc sur une trame scénaristique que l’on pourrait qualifier de basique avec le simple et seul but de sauver les vôtres et votre royaume, mais la magie n’opérerait pas si la simplicité était le leitmotiv même de ce soft et vous apprendrez bien vite qu’il vous faudra un bon nombre de compagnons afin d’espérer venir à bout de vos coriaces ennemis. Par son histoire, Kameo se dévoile d’ores et déjà comme un jeu familial, très attachant et plein de bonnes valeurs.

Les dix petits compagnons




Tout comme Blanche Neige avait ses sept nains, Kameo possède ses dix créatures aux pouvoirs élémentaires. Ces dernières ayant été volé, il faut à tout prix que la Princesse les récupère avant d’arriver à un quelconque conflit contre les forces du mal. C’est donc sous ce schéma que la véritable aventure va commencer et se répétera tout au long du déroulement du jeu jusqu’aux derniers niveaux. Mais en quoi consistent réellement ces pouvoirs ? Parler de don de transformation serait plus judicieux. Vous avez en effet la faculté de vous transformer en différentes créatures, chacune répondant à un élément de vie. On note donc le feu, la pierre, la glace, l’eau etc. En tant qu’elfe, Kameo voit ses capacités de combat et de progressions vite limitées par son environnement, et doit alors faire appel à ces transformations. Chaque créature a donc un rôle bien précis selon que vous évoluez dans un niveau à tendance neigeuse ou plutôt marin. Là où ce concept de transformation précise à un endroit donné devient intéressant, c’est lorsque l’on s’aperçoit qu’il est indispensable de combiner plusieurs transformations afin d’arriver à ses fins. Le soft en devient moins linéaire et oblige le joueur à utiliser intelligemment les caractéristiques propres à ses créatures.

Moins linéaire donc, mais malheureusement pas moins répétitif. Le premier constat qui effleure l’esprit après quelques heures de jeu est sans conteste celui de la similitude des tâches à effectuer. Malgré des niveaux très diversifiés, aussi bien sur le plan graphique que dans l’aspect technique, on se surprend à la longue à perpétrer les mêmes gestes et types d’actions. Dire que Kameo : Elements of Power manque d’originalité serait lui porter préjudice, mais le soft a du mal a se créer une identité propre. Il puise dans de nombreuses ressources, s’inspirant de grands jeux, même de films, sans pour autant véritablement les plagier. Achat d’items dans des magasins, dialogues avec chaque personnage, évolution des capacités de vos créatures, des ingrédients qui ont fait, et continuent encore à faire ici, recette. Les développeurs ont tout de même su personnaliser leur jeu mais Kameo peine à faire oublier le sentiment de déjà-vu.

Kameo marche, vole et monte à cheval




La prise en main s’effectue aisément et ce sont les quatre boutons principaux de la manette qui servent à la transformation en telle ou telle créature, tandis que les gâchettes servent aux actions. Cette combinaison de touches, mise en place par les développeurs de Rareware est agréable même si au final, le panel de coup de chaque personnage se révèle assez limité. Une fois les actions en tête, on se rend compte que la diversité manque sur ce point. Reconnaissons tout de même l’efficacité de ce gameplay simple.

Les créatures sont la clé de l’aventure. Combiner leurs actions est indispensable pour progresser et le gameplay y trouve alors toute sa valeur. Chaque transformation de Kameo se fait de manière analogue mais une fois dans la peau d’une nouvelle créature, c’est un nouveau panel de coup et de possibilités qui viennent s’ajouter. Un grand plus pour la variété qui y trouve là comme un second souffle. On apprécie grandement ce point qui, de part son importance et sa place capitale dans le jeu, participe grandement à la réussite de ce dernier. La caméra se fait aussi capricieuse à quelques moments, forçant le joueur à remanier le stick droit pour arranger cela. Les phases d’actions, tout comme celles de plate-forme, n’en souffrent cependant pas.

Kameo se fini en assez peu de temps pour un titre d’action/aventure et ce ne sont pas les sept niveaux disponibles qui redonnent du fil à retorde : la difficulté est parfois mal dosée avec des moments de facilité extrême et d’autres qui demandent plus d’attention. Pas plus d’une quinzaine d’heures seront nécessaires aux moins pressés. Quand à ceux qui voudront prolonger à plusieurs le plaisir, ils effectueront les missions solos en coopératif afin de faire partager leur expérience avec un ami.

Une Princesse de toute beauté

Un cap a été franchi, et la Xbox 360 peut désormais se dévoiler sous ses plus belles coutures et proposer des softs qui l’exploitent à bon escient. L’étape du lancement et du line up est un moment toujours délicat aussi bien pour les développeurs qui attendent les premières réactions, que pour les joueurs dont l’impatience conduit trop souvent à l’insatisfaction. Mais une chose est certaine : Kameo Elements of Power fait partie de ces jeux dont la sortie se devait de coïncider avec celle de la console. Tout simplement sublime, on est d’abord subjugué par l’aspect si magnifiquement coloré du jeu et par ses textures finement réalisées. Les premiers regards ébahis se portent alors sur les effets de brouillard, de vent, de chaleur puis s’émerveillent devant les paysages d’une profondeur sans limite. Autant de petits détails qui réconfortent quant à l’ébauche de notre nouvelle expérience vidéo ludique. Le tout s’effectue évidemment dans une fluidité totale et ce, même avec un nombre incroyable d’éléments affichés simultanément à l’écran. Les zones sous-marines par exemple, procurent un plaisir immense à tel point que l’on se surprend à nager sur et en dessous l’eau juste dans le but d’admirer les sublimes reflets de surface. Le constat est le même quand il s’agit d’admirer l’effet de souffle crée par les ailes de Kameo sur des hautes herbes durant les niveaux en extérieur… Beaucoup d’autres sont à savourer tout au long de l’aventure. Mais quelques mauvaises surprises viennent gâcher le tout : quelques textures, qui n’ont rien à faire là, trouvent le moyen de se hisser parmi le reste du décor et en ressortent telle une petite tâche rouge sur chemise blanche.

Kameo rempli donc parfaitement son contrat dans ce domaine bien qu’il paraît évident que la Xbox 360 est capable de mieux (tout comme l’impression laissée par les premiers jeux Xbox en leur temps). Les personnages font preuve d’une finition remarquable qui leur permet d’afficher un bon nombre de facettes différentes et l’interprétation des sentiments les rend très attachants. Importante est donc cette sensation car elle attache le gamer à cet univers, que l’environnement graphique fait à la fois beau et pointilleux, mais aussi imposant et fragile. Toutefois, le fait est que la haute définition (tout comme ce sera le cas une grande partie des jeux Xbox 360) permet d’apprécier beaucoup plus ces sensations.

Néanmoins on remarque une inégalité dans la qualité des textures qui vient parfois salir le paysage et nous rappeler que l’on est en face d’un jeu vidéo. De plus, et cela concerne une impression plus générale, même si les premières heures sont vouées à des remarques dignes des plus belles onomatopées, les couleurs et autres effets en masse ressortent tel un tableau que l’on aurait trop surchargé de détails affriolants. Peut-être une sorte d’effet d’optique auxquels nos yeux se seront habitués d’ici quelques mois de jeux Next Gen. Toujours est-il que Kameo : Elements of Power s’apprécie réellement sur sa forme et offre une invitation des plus généreuses à l’aventure 360.

Une expérience incroyable




L’univers sonore du soft prouve également toute sa splendeur. Le doublage intégral en français est une merveille en son genre et propose des voix à faire pâlir le milieu du cinéma. Pour ce qui est des musiques, grandiose est le mot qui les qualifie comme il se doit. Puissantes, graves, sensibles, légères, amusantes ou encore effrayantes : toutes les musiques sont en parfaite harmonie avec le reste du soft qui ne demandait qu’un tel élément pour affirmer un peu plus une identité en recherche de sa propre voie.

De part ces éléments cités plus haut tels la beauté et la richesse des graphismes ainsi que l’efficacité du gameplay, et grâce à une bande sonore très réussie, Kameo : Elements of Power s’avère faire partie de ce type de jeux qui restent ancrés dans les mémoires. Particulièrement magique, le soft propose une aventure hors du commun qui envoûte et tient en haleine le joueur dès la première minute jusqu’aux dernières secondes. On oublie alors les petits défauts évoqués dans ce test pour s’en tenir au fait que le jeu offre un très bon aperçu de la nouvelle console de Microsoft. A tel point, qu'une fois fini, on pense déjà à un second opus...

Verdict :
Points positifs :
+ Graphiquement superbe
+ Univers enchanteur
+ Gameplay efficace

Points négatifs :
- Répétitivité
- Courte durée de vie

Graphismes :

Tout simplement sublimes, ils accompagnent avec merveille les heures de jeu. On admire les soucis du détail des développeurs. Le résultat est bluffant, parfois inégal certes, mais laisse augurer du meilleur quant aux possibilités de la Xbox 360.
17/20

Bande Sonore :

Entre des voix qui tutoient la perfection et des musiques qui n’en sont pas moins réussies, Kameo : Elements of Power offre au joueur un univers sonore quasi parfait : un régal pour les oreilles !
18/20

Jouabilité :

Simple et efficace, le gameplay du jeu convient parfaitement aux premières minutes dans l’aventure. On prend ses marques, s’initie tranquillement à la découverte des personnages avant de se rendre compte, et cela au bout d’un certain nombre d’heures de jeu, qu’on aurait désiré un panel de coups et d’actions plus variés.
16/20

Durée de vie :

Sans doute trop de facilité pour venir à bout des sept niveaux qui pourtant regorgent de richesses qui ne demandent qu’à être (re)découvertes. Certains joueurs prendront leur temps pour parcourir toutes ces zones, et les secrets qu'elles recouvrent, alors que d’autres se contenteront du strict minimum pour finir le jeu avec un arrière goût de frustration. Le mode coopératif reste sympathique mais loin d’être exceptionnel.
14/20

Avis Final :

S’il y a bien un soft coup de cœur pour le line-up de la Xbox 360, il s’agit sans aucun doute de ce Kameo. Doté d’une esthétique pratiquement impeccable et d’un univers très réussi, captivant et enrichissant, Kameo : Elements of Power comblera les gamers sur bien des points. Beau, envoûtant mais malheureusement trop court, il conviendra parfaitement aux joueurs désirant s’aventurer tranquillement dans la nouvelle ère vidéo ludique tout en se trouvant sur un terrain non seulement sûr, mais surtout de qualité.
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CHAMOUSSE
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeLun 28 Nov - 3:39

Titre : GUN



Les amateurs de Western Spaghetti attendent depuis bien longtemps un jeu inspiré de l’univers du Grand Ouest. Malheureusement pour eux, les seuls titres sortis à ce jour étaient soit médiocres, soit très moyens. Et c’est dans ce paysage vidéo ludique assez morne que débarque GUN, un jeu ultra violent qui devait vous en mettre plein la vue, à coup de bullet time et de mise en scène dantesque. Alors, la flèche percera-t-elle le cœur des adeptes du genre ou s’agit-il une fois de plus d’un coup dans l’eau ? La réponse dans ce test !

Les versions Xbox et Xbox 360 du titre ne comptant que très peu de différences, seules les parties graphique et verdict du test Xbox ont été mis à jour pour correspondre à la 360..

Le Grand Ouest




L’histoire de GUN commence avec l’arrivée de Colton White et de son père Ned non loin de l’embarcadère d’un ferry. Les deux bougres se font surprendre par un vilain grizzly en quête de nourriture. Ned, moins rapide que son fils ne sait hélas pas échapper aux griffes de la bête et finit vite à terre. Dès lors, la caméra se déplace et arrive derrière Colton pour débuter une phase de gameplay. Hop, on ramasse une carabine, on aligne la bête… Bon, l’est résistante… Didjiou sale bête ! Après une demi-douzaine de coups de fusil, la créature gît dans son sang … Fort heureusement pour lui, Ned n’a été que légèrement blessé et leurs plans peuvent continuer à se dérouler. Après embarquement, Colton remarque une étrange ambiance à bord du navire. Non seulement son père s’en est allé discuter avec une prostituée mais en plus un étrange pasteur est venu lui parler. Rien à faire il y a quelque chose de louche dans tout cela...

Après avoir assisté au meurtre de la prostituée par le pasteur, Colton sait que les choses vont dégénérer et il ne semble guère surpris par l’arrivée d’une vingtaine de pirogues bourrées à raz bord de soldats ennemis. Hop, nouvelle phase de gameplay, on fonce à corps perdu dans la foulée et on élimine tant bien que mal ses ennemis à coup de carabine et de revolver. Le sang gicle, les têtes explosent, les corps démembrés s’amoncèlent sur le sol et vous continuez tranquillement votre massacre tout en essayant de sauver un maximum de civils. Peu de temps plus tard, Ned décède et confie une ultime mission à son fils… Ainsi commence l’histoire de ce jeu d’action particulièrement dynamique qu’est GUN. Un scénario pour le moins classique mais avec pas mal de petites surprises à la clé et un nombre conséquent de missions plus ou moins variées.

En dehors des nombreuses phases de shoot à pied, vous aurez la possibilité d’entrer en vue subjective à de nombreuses reprises pour viser plus aisément les cibles adverses. Durant ces phases de jeu, le temps est ralenti, façon Bullet Time, et la vue devient donc interne, pour vous permettre de mieux cadrer vos adversaires et de leur en mettre une en pleine tête… Colton peut aussi monter sur son fidèle destrier pour parcourir les vastes étendues sauvages qui le séparent de sa prochaine mission. Lors de ses courtes épopées, il lui arrivera de tomber sur des groupuscules ennemis qu’il devra éliminer sans sommation… Autre phase de jeu, encore plus bourrine que les précédentes et un brin plus ennuyante : le tir au canoë à l’aide d’un gros canon. Particulièrement lentes et ridicules, ces phases de jeu font la part belle à l’exagération : le canon se recharge en deux secondes top chrono et les ennemis arrivent par centaines… Alors on veut bien que Colton soit célèbre mais de là à en faire une cible mobile pour toute l’Amérique… Quoi qu’il en soit, GUN arrive à encocher sa flèche dans le cœur des amoureux du Western sans trop de difficulté. Son univers particulièrement bien retranscrit et son immensité doivent certainement y être pour quelque chose. Mais le soft renferme bien d’autres qualités…

Ainsi, nous découvrons assez rapidement un aspect RPG puisque après chaque mission vous bénéficierez d’un certain nombre de dollars qui serviront à améliorer votre arsenal, de même que l’expérience acquise servira à augmenter vos divers talents.

Autre qualité : le fait que les missions soient suffisamment variées que pour vous tenir en haleine une dizaine d’heures, celles-ci allant de l’escorte à l’assaut de position, en passant par d’autres alternatives toutes aussi funs, chasse à l’homme, poker, élimination des cibles et j’en passe. Autant dire que vous ne vous ennuierez pas une seule seconde !

GTA + Dead to Rights = GUN ?




La plus grande qualité du jeu est sans aucun doute sa violence. Les développeurs ont ainsi tenu à montrer le Far-West sous ses traits les plus sombres : corruption, assassinats, maisons closes, trahisons,… Les pires maux de ce monde se retrouvent dans GUN, pour le meilleur et pour le pire. Car si le fait d’éclater la tête de ses ennemis à coup de shotgun ou de les charcuter avec votre couteau est plutôt jouissif, on en vient vite à déplorer cette violence gratuite, cette sauvagerie tellement barbare qu’elle nous pousse de plus en plus à en venir aux mains. Bourrin au possible, le jeu de Neversoft se révèle par la même occasion répétitif et lourd à jouer. Car si les combats sont dans un premier temps haletants, ils n’en demeurent pas moins répétitifs à souhait, avec des phases de jeu qui s’enchaînent, contre des ennemis complètement débiles et dans des niveaux assez fades. Titiller la gâchette finira bien vite par vous saouler si vous ne faites pas de pauses, au point qu’on se surprend assez régulièrement à lâcher le pad de fatigue. Le manque de précision des flingues y est certainement pour quelque chose étant donné qu’il suffit d’ajuster un tant soit peu son ennemi pour le voir tomber…

Les quelques phases de gameplay différentes enlèvent un peu de monotonie au jeu, grâce aux successions de chevauchées furieuses et de duels épiques dans la nature. On notera tout de même une certaine rigidité du personnage lors des phases à pied et des ralentis à l’occasion de fusillades, vite ennuyantes malgré l’effet Bullet Time très réussi.

Pour ce qui est de la durée de vie, GUN se révèle finalement assez court, comptez tout au plus 9 à 10 heures de solo. Malgré ses nombreux défauts de gameplay, le jeu de Neversoft s’avère tout de même très agréable à jouer, et ce, même si les phases de jeu sont assez répétitives. On regrettera le fait que certaines missions supplémentaires n’aient pas été inclues dans le scénario, étant donné que ces missions n’offrent que très peu d’intérêt et ne font rien avancer à l’histoire… Fort heureusement pour lui, GUN arrive à nous tenir en haleine, grâce à un subtil mélange d’action, de chevauchées équestres et de balades dans la nature. Du grand spectacle, à l’image d’un film Hollywoodien !

Une justesse qui ne pardonne pas…




Malheureusement pour lui, GUN se révèle aussi doté d’une bande son très moyenne et d’un moteur graphique dépassé. Ainsi, si les musiques d’ambiance et les bruitages sont assez satisfaisants, on ne peut pas en dire autant des voix, entièrement en anglais et traduites à l’aide de sous-titres. Nul doute que ce manque flagrant de motivation risque bien de rebuter les anglophobes.

GUN fait parti du line up de la Xbox 360. La version 360 n’est pas exempte des défauts précisés ci dessus mais il faut cependant noté des différences concernant surtout la partie graphique du jeu d’Activision. En effet, si GUN est loin d’avoir un rendu comme des jeux tels Call Of Duty 2 ou Perfect Dark Zero, il présente des améliorations notables et agréable par rapport à la version Xbox. Doté de textures plus fines, l’environnement global du jeu n’en ressort que meilleur avec cependant cette impression flagrante du « peut mieux faire ». Certes les personnages sont mieux modélisées, les décors profitent d’une plus grande profondeur, les éléments de second plan deviennent bien plus jolis à tel point que l’immersion dans ce Far West sauvage devient plus grande mais non, la Xbox 360 ce n’est pas ça. Le coté le plus effrayant dans ce constat, c’est que GUN est sûrement le premier soft d’une grande lignée de jeux disponibles dans les versions Xbox et Xbox 360 et dont la dernière ne se démarque que trop peu par rapport à la première. Sur cette version 360 donc, pourtant loin d’être à la ramasse graphiquement, les développeurs ont décidément trop précipités les choses.


Verdict :
Points positifs :
+ Très violent
+ Assez jouissif
+ Des musiques du grand Ouest
+ Plusieurs types de phases de jeu
+ Des héros attachants

Points négatifs :
- Assez court tout de même
- Des doublages uniquement en anglais
- Les graphismes pas au top…
- Un manque de précision flagrant
- IA de canard laqué


Graphismes :

Preuve que la 360 aura fortement à faire face à des softs multi-supports, GUN se contente d’être appréciable et simplement joli. Cependant un constat tel que celui-ci pénalisera forcément le jeu pour sa sortie qui, au milieu d’autres soft techniquement plus aboutis, risque de passer trop inaperçu.
12/20

Bande Sonore :

Les musiques nous mettent bien dans l’ambiance du grand ouest et les bruitages restent assez crédibles. Cependant, l’absence de traduction française des dialogues risque bien de déplaire aux anglophobes… Reste les sous-titres pour se consoler…
13/20

Jouabilité :

De prime abord, Gun est assez simple à prendre en main. Cependant, on regrettera l’absence de précision des tirs et l’IA de vos adversaires, particulièrement médiocre. Fun, violent et rapide, le dernier jeu de Neversoft ne fait pas vraiment dans la dentelle !
13/20

Durée de vie :

Le jeu se termine assez vite (7 à 10 heures), cependant, de nombreuses missions secondaires sont disponibles, ce qui rallonge considérablement la durée de vie. Reste qu’il faut avoir le courage de s’y mettre, l’action étant tout de même assez répétitive dans l’ensemble… Heureusement, les diverses phases de jeu sont assez jouissives, à condition de ne pas enchaîner les heures bien sûr !
14/20

Avis Final :

Au final que retenir de cette version 360 ? Parlé de simple portage ne serait pas juste. Même si les améliorations ne crèvent pas l’écran, elles sont tout de même bien présentes et offrent le minimum attendu pour un soft next-gen. Les futurs possesseurs du soft seront sûrement des Gamers avides d’aventure dans le vieil Ouest Américain alors que les autres, autant le plus grande majorité d’entre vous, passeront leur chemin à la recherche d’un soft à la hauteur de ce line up. Dommage, mais ne gâchons pas pour autant notre plaisir car GUN demeure une aventure remplie de charme…
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeLun 28 Nov - 3:51

Pour le lancement de la Xbox 360, le FPS dont tout le monde parle est Perfect Dark Zero. Pourtant si Call of Duty 2 (déjà sorti sur PC) est plus silencieux il n’en est pas moins spectaculaire, bien au contraire. Alors bien sûr le thème abordé, si cher à Infinity Ward, est encore et toujours la seconde guerre mondiale mais non de Dieu que c’est bon quand le sujet est maîtrisé !

La triple nationalité

Russe, anglaise et américaine, voilà les 3 campagnes que vous allez avoir à accomplir dans le jeu. 3 campagnes vous mettant dans la peau de 3 soldats différents, vous faisant découvrir 3 environnements tout aussi différents.
Le camarade soviétique vous plonge en plein Stalingrad assiégé par l’Allemagne nazie, la belle Russie est bien entendu enneigée et l’armée rouge est chaudement vêtu avec des superbes redingotes polaires et des chapeaux à doublure histoire de ne pas crever de froid. C’est cette campagne qui vous fera faire vos premières armes, dans la peau du 2nd classe Vasili Koslov (un type qu’on suppose débauché de son petit patelin pour servir la mère patrie). Votre supérieur vous apprend à vous et vos petits copains à vous servir de vos armes (2 armes à feu, grenades à fragmentation et grenades fumigènes) en vous faisant tirer sur des bouteilles et des assiettes, puis en jetant des patates à travers des fenêtres (les munitions se faisant rare au pays des soviets, il ne faut pas gâcher de belles grenades !). Ce “didacticiel” est vite interrompu par une offensive allemande sur laquelle vous allez pouvoir étrenner vos nouveaux joujoux.
Le soldat “so british” quant à lui vous placera au beau milieu de l’Afrique du nord luttant contre l’Afrika Korps d’Erwinn Rommel à travers le désert ou quelques villes à défendre/assiéger. Un short et un beau p’tit chapeau façon Safari sont donc de circonstances sous ce soleil tapageur, seules les balles qui sifflent à côté de vos oreilles ou les obus de 12 qui tombent à 2 mètres de vous vous feront un peu d’air…
Enfin l’US Ranger américain nous place dans une campagne habituelle dans les jeux du genre sous le signe du débarquement alliés en Normandie qui compte, selon moi, le plus de phases anthologiques au sein du jeu, j’y reviendrais.

Les campagnes se jouent dans l’ordre que je viens d’annoncer bien que la campagne anglaise se débloque (et peut donc être joué) après la première mission russe, histoire de ne pas crisper le joueur si la froideur soviétique le glace de trop sûrement…


Dans les yeux du soldat

Que ça soit pour une des campagnes comme pour une autre vous serez automatiquement frappé (même si vous connaissez par cœur le premier Call of Duty sorti uniquement sur PC) par l’immersion dans laquelle vous plonge le jeu. Vous avez vraiment l’impression d’être au beau milieu de la guerre, la vraie. Les balles fusent de partout, les avions passent au dessus de votre tête et mitraillent ou bombardent ce qu’ils voient, vous devez vous mettre à couvert, des soldats ennemis jouent les kamikazes, vous snipent, jettent des grenades pour vous déloger de votre planque, les cadavres restent au sol (et ne disparaissent pas comme par magie comme on en a l’habitude), vos potes vous couvrent, interagissent avec l’événement etc etc etc… Alors bien sûr le but principal du jeu est de dézinguer tout ce qui passe mais Infinity Ward a le don de nous le faire faire avec panache et jubilation à travers des objectifs et des phases de gameplay variés. Chaque campagne propose ses moments d’anthologie que ça soit la traversée d’un vieux pipeline rouillé au dessus des nazis à Stalingrad, le rush en char anglais en plein désert ou encore le débarquement à la Pointe du Hoc normande avec les US rangers mais surtout cet assaut phénoménal des bunkers sur la colline 400. Vous commencez en bas de la colline alors que les allemands sont planqués dessus à vous attendre et que les 5 bunkers présents doivent être nettoyés par vos soins. Autant dire qu’une fois tout en haut vous serez content mais vous ne serez pas au bout de vos peines pour autant… Enorme. Ce passage me restera en mémoire pendant encore longtemps, vous m’en direz des nouvelles, ultra jouissif. Vous l’aurez compris, le mot immersion prend tout son sens dans ce jeu et c’est bien là sa principale qualité.
Malgré ça le studio de développement américain aurait pu pousser la chose encore un peu plus, non pas à travers le gameplay en lui-même mais tout simplement au niveau du scénario et des liens entre les missions. En effet celles-ci s’enchaînent une à une sans de “vrais” liens entre elles, entrecoupées par de réelles images d’archive de la seconde guerre mondiale, vous allez à chaque fois revivre une bataille ayant vraiment eu lieu. Malheureusement jamais vous n’allez vivre de liens scénaristiques entre ces batailles où l’ont auraient pu, par exemple, s’attacher un peu plus à notre soldat et à la troupe qui l’accompagne. Dans la campagne anglaise on regrettera par exemple de ne pas avoir à faire en détail à des événements liés à l’emblématique Price, votre supérieur moustachu et charismatique qui en dégage dès le premier coup d’œil. Call of Duty 2 n’est au final qu’un enchaînement de batailles, très immersives certes, mais qui reste un vulgaire enchaînement comme un jeu de foot qui enchaîne match après match, c’est peut-être un peu léger pour un FPS. De même je soulignerais le fait que l’on ne voit pas les pieds de notre héros ni ses mains lorsqu’il monte à l’échelle et pour un jeu qui se veut immersif c’est le comble, quand est-ce que les développeurs saisiront cette petite chose pourtant si importante ?



Contrôle technique au rapport

L’immersion ne serait rien sans une ambiance sonore à la hauteur et encore une fois elle l’est et ce n’est pas peu dire ! Dans un jeu tel que celui-ci la moitié des effets qui vous font jubiler sont dû au son, mention spéciale sur le boulot fourni donc que ça soit pour les bruitages magistraux, la petite touche musicale au bon moment ou les doublages (VF intégrale) très bien retranscrits. On pourra aussi apprécier les messages diffusés par les hauts parleurs dans les rues de Stalingrad faisant passer l’armée allemande pour des héros et tentant de toucher le moral des troupes de l’armée rouge de manière psychologique (sachant que les soldats russes sont menacés d’être exécutés s’il ne vont pas au combat je pense que certains d’entres eux ont dû fortement penser au fait de se rendre…), sympa. A souligner, niveau sonore, le cri de vos alliés ou de vos adversaires lors des assauts à plusieurs façons tribus préhistoriques (“YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA”) qui vous fera frissonner.
Le graphisme a lui aussi à faire sa part des choses pour donner au joueur le sentiment d’évoluer dans un univers réel, Call of Duty 2 nous montre ainsi, toute proportion gardée, de quoi est capable une Xbox 360 et c’est plutôt pas mal. Etant sur une télé 4/3 (je n’ai pas les moyens de me munir d’un écran HDTV mais j’accepte les dons…) aucun aliasing ni même scintillement vient pointer le bout de son nez, des graphismes déjà assez fin donc, de belles textures notamment celles des visages, aucun ralentissement ni temps de chargement une fois la mission lancée, des effets de fumée sublimes bref on tient là un beau jeu. Sûrement encore loin de ce qu’est capable de faire la nouvelle console de Microsoft poussée au maximum mais c’est là un des plus beaux jeux du lancement sans aucun doute (pas difficile lorsqu’on le compare à des adaptations de jeux PS2 faites à la va-vite ceci dit…). Je n’oublierait pas de mentionner des bugs d’affichage de ci de là puisque certains cadavres passent à travers les murs ce qui est tout de même assez scandaleux tout comme les dégâts qui ne sont toujours pas localisés, une balle dans le pied pourra tuer votre ennemi.
On finit dans les petits côtés techniques qui joue sur l’immersion du joueur avec l’Intelligence Artificielle qui même si elle est encore perfectible (le tir ennemi se concentre très très souvent sur vous-même si un allié est debout à découvert comme un con) s’en sort plutôt bien. Vos potes vous couvrent autant qu’ils peuvent, se cachent, vous avertissent qu’une grenade est proche de vous, les adversaires eux cherchent un bon angle de tir pour vous loger une balle meurtrière et jettent des grenades pour vous déloger. Bon, il y a toujours quelques phases dignes de parfaits abrutis, qui font parfois rire d’ailleurs, comme lors d’une fusillade où un type se ramène en courant vers nous comme s’il était perdu, puis fait demi tour d’un seul coup pour se cacher derrière un tonneau… On peut se dire qu’il a bu trop de bière avant de partir au combat, lui inventer sa petite histoire pour rendre le truc crédible mais à vrai dire je pense que c’est juste un petit problème d’I.A. L’Intelligence Artificielle a donc ses moments de gloire comme ses moments de faiblesse et là aussi on se dit que ce n’est qu’un début au niveau des capacités de la 360 surtout que, rappelons-le, Call of Duty 2 est bien plus une adaptation du jeu déjà sorti sur PC qu’un jeu développé avant tout sur Xbox 360 et utilisant donc les capacités de la machine à fond les manettes.


La taqueuh taqueuh tac tactique du gendarme

En ce qui concerne la jouabilité vous n’aurez plus à vous préoccuper des sempiternelles trousses de soin, plus de barre de vie non plus. Lorsque l’écran devient rouge c’est signe qu’il faut vous mettre à couvert ou dans le cas contraire rendez-vous six pieds sous terre, un système vraiment très pratique et sympathique qui ne vous empêchera pas de mourir pour autant. Le level design vous permet dorénavant (quelques fois) une certaine liberté et vous n’aurez donc plus systématiquement des attaques de face à réaliser, rien ne vous empêche de vous faufiler sur les côtés histoires de prendre l’ennemi par un flanc pendant que votre unité les arrose de face. De même plusieurs objectifs peuvent apparaître en même temps et vous pouvez vous balader à votre guise pour les réaliser dans le sens que vous voulez. Cependant le jeu est globalement hyper scripté et c’est ce qui le rend si immersif, vous l’aurez compris. Un autre aspect “tactique” fait son apparition grâce aux grenades fumigènes, leur efficacité est remarquable, imaginez un barrage difficile à atteindre à cause d’une puissance de feu ennemie bien supérieure à la votre, hop une grenade fumigène devant eux et ils ne voient plus rien et sont donc obligés de cessez le feu ou de tirer à l’aveuglette, ce qui vous laisse le temps de vous déplacez et pourquoi pas de foncer dans le tas en sachant que vous non plus ne verrez rien, montée d’adrénaline garantie.
Pad en main les deux boutons sur la tranche, au dessus des gâchettes, font merveilles et donnent de nouvelles possibilités de jeu, sur Xbox l’utilisation des boutons blanc et noir était très secondaire vu leur accessibilité difficile, ici ces boutons de tranches servent au cœur de l’action. Dans le jeu ils sont dédiés aux grenades (un pour les fragmentations, l’autre pour les fumigènes) tandis que les gâchettes servent à viser et tirer. Un bouton pour recharger, un pour les coups de crosse et un pour se baisser et voilà une configuration idéale et hyper efficace. Je n’ai vraiment rien à reprocher sur la jouabilité si ce n’est quelques bugs de déplacement, on peine parfois à passer une porte sans trop savoir pour quelle raison, on doit reculer et à nouveau avancer pour décrisper la situation.


A 8, c’est mieux

Une fois le mode solo torché en une dizaine d’heures (en mode normal) il reste le multijoueur en écran splitté (pas de mode coop’), en link ou sur Xbox Live. Sur ce dernier vous allez pouvoir participer à des parties pour le fun ou à des parties avec classement. Chacune d’entre elles comporte 5 modes : Les classiques Deathmatch, Team deathmatch, Capture de Drapeau, ainsi que le mode Q.G (qui consiste à installer des radios et à les défendre tout en dézinguant les radios posées par les adversaires) et le mode Recherche et Destruction (qui consiste en gros à poser des explosifs chez l’ennemi tandis que lui doit les désamorcer). Des modes sympa donc mais pas très originaux au travers des 13 maps disponibles.

Call of Duty 2 nous montre, toute proportion gardée, ce dont est capable une Xbox 360 avec de sublimes effets de fumée, des textures travaillées, aucun ralentissement, pas d’aliasing et tout ça sur une télé 4/3 pour rassurer les plus sceptiques. Pas exempt de quelques bugs d’affichage (les cadavres qui passent à travers les murs) pour autant, c’est tout de même un des plus beaux jeux du lancement (ce n’était pas dur ?).


JOUABILITE
Seuls quelques bugs de mouvements étranges viennent légèrement gâcher une jouabilité très bonne. Merci aux deux boutons de tranches qui ont un bel avenir devant eux !


BANDE SON
Ambiance sonore magistrale ! Je n’ai rien d’autre à dire, du grand art. Bruitages énormes, doublages bien réalisés, que du bon.


DUREE DE VIE
Malheureusement le mode solo ne mettra qu’une dizaine d’heures à vous tenir tête en mode normal, le mode multijoueurs malgré un manque de nouveautés originales vaut tout de même un petit coup de pad.


VERDICT 16/20
Sans être incroyablement original aussi bien en solo qu’en multi, Call of Duty 2 est un des FPS les plus immersifs qui puisse exister grâce à des événements scriptés maîtrisés par les développeurs jusqu’au bout des doigts. On regrettera cependant un scénario inexistant (on enchaîne vulgairement les batailles ayant réellement existées) à travers une ambiance sonore magistrale et une technique plutôt encourageante pour un des premiers jeu de la Xbox 360.
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CHAMOUSSE
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeMar 29 Nov - 2:31

Test : Kameo - Elements of Power
Xbox 360

Editeur : Microsoft
Développeur : Rareware
Site officiel : kameo.com
Vidéos : rubrique vidéos
Date de sortie : 2.12.2005
Commandez sur : Amazon.fr


Langue : français
Joueur(s) hors ligne : 1 à 2
Xbox Live : jouable, et téléchargements
Joueurs en ligne : 1 à 2
Age recommandé : 12+



Kameo sur Nintendo 64 : raté. Kameo sur Gamecube : raté. Kameo sur Xbox : raté. Kameo sur Xbox 360 : bonne pioche ! Comme le démontrent les crédits de fin, le développement de ce jeu d'aventure a débuté en 1997, il y a huit ans si mes calculs sont bons. Entre temps, de l'eau a coulé sous les ponts et Rare a rejoint le giron de Microsoft. Jeu de plate-forme à l'origine, on obtient en fin de compte un jeu d'action/aventure que l'on pourrait qualifier de graphiquement envoûtant.

Depuis son arrivée chez Microsoft en 2002, Rare n'a pas fait grand étalage de son talent. Entre un Grabbed by the Ghoulies tout juste bon et une mise à jour graphique de Conker, on peut dire que la Xbox première du nom n'a finalement pas bénéficié d'un soutien énorme de la part du développeur anglais, d'autant plus qu'il y a encore peu de temps Perfect Dark Zero et Kameo se sont vus reportés sur la 360ème du nom. Qu'à cela ne tienne, Kameo : Elements of Power est tout simplement époustouflant.

Il était une fois Kameo, une jeune elfe jalousée par sa sœur Kalus, à cause de sa place privilégiée au sein de la famille. En effet, Kameo a eu l'immense honneur d'obtenir le titre d'élue lui permettant d'utiliser les guerriers élémentaires en cas de besoin… Et cela ne va pas tarder puisque la frangine a décidé de se retourner contre sa famille et de libérer l'infâme Thorn, l'immense chef des trolls. C'est donc une nouvelle bataille qui s'annonce entre ces petits bonshommes verts et les elfes, la race à laquelle appartient Kameo. En parallèle à son rôle de sauveuse de l'humanité, notre jeune elfe devra délivrer non seulement les membres de sa famille qui se sont fait capturer mais également les dix guerriers élémentaires. Une tâche ardue à la hauteur de son nouveau statut.



La Xbox 360 est là, et ça se sent. Non pas qu'en plus de chaleur elle dégage une odeur quelconque, mais force est de constater que les graphismes de Kameo sont tout simplement bluffants. On ne sait plus où donner de la tête dès les premiers pas, au pied d'une tour que l'on s'apprête à escalader. Entre les dragons qui virevoltent dans le ciel rougeoyant, les trolls qui vous agressent, les explosions et le niveau de détail des textures, on comprend d'emblée que l'on a franchit une étape supplémentaire dans la qualité graphique des jeux. Et si le premier quart d'heure de jeu vous stupéfait, attendez-vous à perdre votre mâchoire inférieure par la suite. Les nombreux lieux visités sont détaillés à l'extrême si bien que l'on imagine difficilement comment les développeurs auraient pu donner plus de vie à ce monde. Entre les écureuils qui gambadent à proximité des arbres, qui eux-même se balancent et secouent leurs branches, le ciel avec des teintes aussi diverses que variées, la lune que l'on voit bouger laissant place au soleil, et tous ces effets de particules (les cendres, le pollen, la poussière, etc.), on ne peut que saluer le talent de cette équipe. Que dire de l'élément aquatique ! Le plus joli rendu jamais atteint. Si à la surface les reflets sont d'un niveau plus que correct, les profondeurs sont hallucinantes. C'est un réel régal que de progresser avec Grand Bleu (l'un des guerriers de l'eau) dans cet élément. L'effet de déformation, la faune, la flore, les bulles et les teintes utilisées sont parfaitement choisies.
Si en plus on aborde le sujet de la modélisation des personnages, on va finir de vous achever. Sans compter la modélisation de Kameo qui est somme toute classique, c'est surtout l'allure des ennemis et des personnages secondaires qui impressionne. On distingue très bien la peau fripée des méchants, certains, disposant d'une cuirasse et d'un casque font même l'objet d'effet de réflexion plus que jolis. On croise parfois dans les ruelles aux abords du château des petits personnages au pelage extrêmement réaliste, qui possèdent sans doute un lien de parenté avec Gizmo. On pourrait écrire des pages et des pages pour évoquer la partie graphique du titre, mais pour faire simple, et vous l'aurez compris, il est juste ahurissant, et ce, même sur une télé 4/3 standard, alors imaginez le résultat sur un écran HD.

Graphiquement, rien à redire, mais il n'en va pas de même pour la jouabilité. Même si globalement elle est correcte, on décèle quelques petits bémols qui tous accumulés laissent un léger sentiment négatif. Rare a souhaité pour son nouveau jeu faire original en utilisant les touches de façon inhabituelle. En effet, alors que nous étions habitués à utiliser le bouton A pour effectuer des sauts ou lancer une attaque, il faut ici s'en contenter pour lire les pancartes, dialoguer avec les personnages secondaires ou retrouver votre apparence d'elfe. Les sauts quant à eux sont réalisables via la gâchette droite, en tout cas pour Kameo. On pointera aussi du doigt quelques moments où la caméra est récalcitrante et où elle a tendance à se placer dans les coins les plus gênants.

L'un des plus gros atouts du titre, le sujet sur lequel communique Microsoft, c'est la transformation de l'héroïne. Au départ, tout roule lorsque l'on n'a que trois guerriers élémentaires, mais cela se complique lorsqu'il faut jongler avec un nombre supérieur. Il n'est possible d'assigner que trois guerriers à la fois, et ce, uniquement sur les touches B, X et Y. Si par malheur, vous n'avez pas à portée de pouce celui qui convient à la scène, vous avez deux solutions. La première est de maintenir longuement l'une des touches précitées pour dévoiler un menu en surbrillance qui permet l'assignation rapide. Le petit souci, c'est que durant ce laps de temps, vous êtes vulnérable car l'action continue. La seconde option consiste à passer par le carnet de voyage (le menu du jeu) pour régler les préférences. Cette solution, bien que plus ennuyante, est la plus adaptée dans le feu de l'action. On regrette à ce titre que les nouvelles touches LB et RB ne soient pas configurées pour le jeu, elles auraient pu rendre les voyages dans le menu un peu moins fréquents. Autrement, les commandes répondent plutôt bien si ce n'est lorsque l'on doit faire des actions exigeant de la précision avec Kameo. Parce que l'héroine répond au quart de tour, il est parfois difficile de maîtriser ces mouvements avec exactitude. Par exemple lorsqu'il sera question d'amener une perle jusqu'à son emplacement, vous n'irez pas forcement de suite du point A au point B mais vous aurez tendance à zigzaguer pour y parvenir. Cela dit, ces moments délicats sont relativement peu fréquents mais d'ordre général, Kameo est plus exigeante à diriger que ses guerriers

Les dix guerriers élémentaires que vous allez devoir retrouver sont répartis en cinq catégories : pierre, glace, eau, feu et végétaux. Chacun d'entre eux dispose évidemment de caractéristiques différentes. Par exemple, pour la glace, Chilla le Yeti peut lancer des pics de glace ou, par le biais d'une bonne baffe, envoyer ses ennemis s'empaler sur son dos épineux. Toujours pour la glace, vous découvrirez plus tard dans l'aventure Moins 40, un bonhomme de neige pouvant déclencher un souffle glacial et emprunter des terrains spéciaux. Sans en dévoiler davantage, pour ne pas gâcher la surprise des moins curieux, sachez que tous les guerriers sont plus ou moins indispensables durant la partie. Les différentes attaques ou actions propres aux guerriers se déclenchent donc à l'aide des deux gâchettes, soit en les enfonçant l'une après l'autre soit de façon simultanée. Ils disposent tous de deux actions de base que l'on peut faire évoluer par la suite, en les nourrissant avec des fruits parfois bien dissimulés dans les niveaux. Certains de vos compagnons peuvent ainsi bénéficier de huit capacités.




Concernant l'animation, impossible de prendre Kameo en défaut, aucun ralentissements à noter, et pourtant les scènes chargées en polygones sont très nombreuses. L'une des plus impressionnantes, celle de la descente de colline à dos de cheval alors que des centaines de trolls tombent sous vos coups de sabot, ne pose aucun problème à cette Xbox 360 déjà vaillante.

La partie audio laisse aussi rêveur. La plupart des thèmes sont joués par un orchestre philharmonique ce qui donne un côté parfois épique à l'ambiance sans oublier bien sûr les morceaux un peu plus rigolos ou enchanteurs. Mention spéciale au doublage français de très grande qualité, que ce soit pour les personnages principaux, les seconds rôles ou les ennemis, tout est juste et correspond à l'apparence des intervenants. Bien sûr, tout cela se manifeste de manière optimale lorsque l'on est équipé d'un bon système audio. Ce serait presque un sacrilège que de jouer en mono ou stéréo tant les bruitages environnementaux nous immergent davantage dans ce monde féerique (chute d'eau, les hiboux, le vent, etc.).

D'une difficulté relativement faible, Kameo peut être terminé en une grosse dizaine d'heures en allant droit au but. Les seules réelles entraves que vous rencontrerez dans le jeu sont les boss. Toujours impressionnants, tant par la taille que par la modélisation, ils demandent tous un soupçon de jugeote afin d'en venir à bout. Certains paraissent à première vue invincibles mais en essayant diverses techniques et combinaisons, on peut y parvenir sans grands problèmes. Pour les moins doués d'entre nous (il en faut, on ne rigole pas) il est même possible de consulter le carnet de voyage et de demander conseil à Ortho, un vieil elfe emprisonné dans ce bouquin. Chose plaisante, une fois l'aventure conclue, il est possible d'y revenir avec vos caractéristiques afin de tenter d'atteindre les 100% en retrouvant tous les fruits et les élixirs de vie. Et pour le bonheur des fans de multijoueur, un mode coopération est même disponible (hors ligne, en LAN et sur Xbox Live).

Malgré quelques petits problèmes de caméra et une jouabilité délicate, Kameo : Elements of Power s'accapare le titre de hit sans problèmes. D'une part grâce à une esthétique parfaite et d'autre part en nous faisant vivre une aventure, certes courte, mais diablement enivrante. Une aventure qui se prolongera sûrement bientôt avec des téléchargements possibles via la Marketplace. Un jeu idéal pour le lancement dune machine. Une perle Rare si j'ose dire.


Inspecteur Gadget - 27.11.2005






LES PLUS
LES MOINS



graphismes ahurissants

musiques grandioses

les voix

la rejouabilité
_________________________

prise en mains délicate

un peu court

quelques problèmes de caméras
_________________________


Technique :

Graphismes :

Son :

Jouabilité :

Durée de vie :


Note : 8.5/10
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeMar 29 Nov - 19:49

Les notes ci-dessous sont des moyennes tirées de Gamerankings, site recensant les différents tests parus en langue anglaise, tels que ceux d'IGN, Teamxbox, Gamespot, Edge, ou encore les MOX US et UK. Tous ces titres ont été testés par au minimum huit sites/journaux, ce qui permet déjà de se faire une idée de la qualité de ceux-ci.

1. Call of Duty 2 91.5%
2. Project Gotham Racing 3 89.8%
3. Perfect Dark Zero 87.6%
4. Need for Speed Most Wanted 85.4%
5. Condemned: Criminal Origins 82.1%
6. Gun 81.1%
7. King Kong: The Official Game of the Movie 80.3%
8. Tony Hawk's American Wasteland 79.0%
9. Quake 4 79.0%
(10. NBA 2K6 78.7%)
(11. Ridge Racer 6 77.8%)
12. Kameo: Elements of Power 77.1%
13. Madden NFL 06 76.2%
(14. NHL 2K6 72.6%)
15. Tiger Woods PGA Tour 06 71.7%
16. Amped 3 71.3%
17. FIFA 06: Road to FIFA World Cup 67.2%
18. NBA Live 06 64.3%

On notera encore deux jeux Xbox Live Arcade, testés par plusieurs sites dont IGN et Gamespot, et qui reçoivent des notes très correctes :
- Geometry Wars: Retro Evolved 84.5%
- Hexic 75.5%
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeMar 29 Nov - 21:05

Depuis le 14 novembre, nous connaissons les jeux qui composeront le line up de la sortie de la Xbox 360. Nous n'avons plus besoin de vous expliquer ce que la "bête" à sous son capot blanc / gris, en revanche, nous vous avons concocté un petit résumé des jeux du line up en fonction de ce que nous avons pu voir et de ce que nous avons pu entendre ! En prime (parce que c’est vous), nous vous offrons une petite note du jeu (mixée entre l’équipe du site et ses meilleurs membres) ! Bonne lecture ...

Amped 3 (2K Sports)

Les amateurs de poudre fraîche avoueront avoir pris beaucoup de plaisir à jouer à Amped 2 sur Xbox. La licence ayant été vendue par Microsoft Games Studio, c’est 2K Games qui se voit maintenant propriétaire de la marque. Le snowboard revient tout en glisse dans ce Amped 3 où on nous promet diverses nouveautés via un moteur graphique tout nouveau. Avec un nouveau configurateur de pistes, des défis insensés et des autoneiges pour l’exploration, soyez qui vous voulez, allez où vous voulez et faites ce que vous voulez. Le sport de glisse serait-il réinventé ?

>>> voir la fiche du jeu
>>> note attribuée à ce jeu : 2.6/5.0






Call of Duty 2 (Activision)

La série des Call of Duty commencera par être une référence sur PC avant d’attérir sur console. Et c’est Infinity Ward qui nous offre ce bonheur, en développant Call of Duty 2 sur Xbox 360. Bienvenue au cœur de la Seconde Guerre Mondiale ! Plongé au coeur des affrontements, Call of Duty 2 propose un tout nouveau moteur : grâce à un système de communication au combat dynamique et intuitif et d’effets de fumées inégalés auxquels s’ajoutent une jouabilité non linéaire, vous devrez enchaîner les missions dans des univers finement modélisés et très proches du réel. Probablement le hit du line up de la Xbox 360 dans le domaine des FPS.

>>> voir la fiche du jeu
>>> note attribuée à ce jeu : 4.6/5.0






Condemned : Criminal Origins (SEGA)

Développé par Monolith Productions, Condemned : Criminal Origins nous propose d’incarner l’agent Thomas, un chouette type travaillant à la Serial Crimes Unit du FBI. Evoluant dans des environnements glauques et réalistes, vous devrez faire confiance à votre instinct, tout en manipulant armes et outils avec précaution, en vue d’éliminer les pires des tueurs en série. Condemned : Criminal Origins est un mélange d'action, de FPS, de survival-horror et d'un peu d'enquête qui ne vous laissera pas sur votre faim. Juste un conseil : évitez d’y jouer seul dans le noir …

>>> voir la fiche du jeu
>>> note attribuée à ce jeu : 4.2/5.0






FIFA 06 : Road to FIFA World Cup (Electronic Arts)

Alors que la coupe du monde 2006 se profile sur le territoire allemand, Electronics Arts profite de cet évènement pour nous offrir un FIFA exclusif Xbox 360. Nommé simplement FIFA 06 : Road to FIFA World Cup, vous aurez exactement 90 minutes pour vous frayer un chemin dans cette compétition internationale. A vous de gérer votre équipe comme bon vous semble, seulement si vous voulez être le meilleur, il vous faudra terminer cette compétition sans aucune défaite. FIFA 06 : Road to FIFA World Cup vous offrira le choix d’intégrer l’une des 72 équipes ou l’un des 1700 joueurs, et de jouer sur neuf stades différents.

>>> voir la fiche du jeu
>>> note attribuée à ce jeu : 3.0/5.0






GUN (Activision)

Retour à la fin du XIXème siècle sur les terres américaines. Activision nous offre une nouvelle vision d’un jeu qui paraît bien surprenant. Mélangeant divers genres déjà bien connus, GUN se démarquera du style en proposant un jeu d’action-aventure à déplacement libre qui vous plonge dans un monde sans lois où cupidité, convoitise et meurtre sont légion. Dans le corps de Colton White (un homme armé assoiffé de vengeance), vous devez enfourcher la frontière entre le bien et le mal, et affronter des hommes de lois incorrompus (prêtres assassins, psychopathes militaires, indiens implacables, …).

>>> voir la fiche du jeu
>>> note attribuée à ce jeu : 2.7/5.0






Kameo : Elements of Power (Microsoft Game Studios)

Si Kameo : Elements of Power se veut être le titre famille de la Xbox 360 en nous présentant des décors aux effets colorés intenses, le jeu développé par Rare vous proposera d’intégrer le corps de Kameo. Celle-ci doit apprendre à maîtriser ses capacités à se transformer en différents guerriers et contrôler leurs pouvoirs élémentaires pour sauver sa famille des griffes de Thorn, le roi troll malfaisant. Entre challenges et énigmes, Kameo : Elements of Power vous offrira d’intenses parties de jeu, comme Rare sait nous les faire.

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>>> note attribuée à ce jeu : 4.0/5.0






Madden NFL 06 (Electronic Arts)

Vous trouvez que le football européen est un sport de fille ? Electronics Arts vous offre un jeu plus que viril : Madden NFL 06. Conçu pour vous faire vivre l’expérience du football américain à son réalisme le plus poussé, Madden NFL 06 devrait vous faire vivre l’intensité, en jouant avec l’émotion et la passion. Un sport typiquement américain qui devrait ravir les fans du genre, et pourquoi pas de nouveaux adeptes au passage.

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>>> note attribuée à ce jeu : 2.8/5.0






NBA Live 06 (Electronic Arts)

Vivez et respirez le basket-ball comme jamais avec NBA Live 06 sur Xbox 360. Boosté par un gameplay nouvelle génération, découvrez et ressentez l’émotion et l’intensité de la grande expérience de basket-ball. Les joueurs sont plus vrais que nature avec des apparences réalistes et des animations enrichies, comme la sueur coulant de leurs visages. Avec des détails réalistes, un gameplay considérablement amélioré et des graphismes de joueurs sans précédents, le basket-ball acquiert ses lettres de noblesse.

>>> voir la fiche du jeu
>>> note attribuée à ce jeu : 2.5/5.0






Need for Speed : Most Wanted (Electronic Arts)

Une des plus célèbres licences d’Electronics Arts verra aussi le jour sur Xbox 360 : Need for Speed Most Wanted proposera un choix de taille : devenir le roi de la course de rue et de la poursuite avec les flics. Combinant des rodéos illégaux, du tuning et de bonnes courses-poursuites avec les forces de l’ordre, vous devrez placer vos rivaux hors de votre champ de vision arrière, semer les flics les plus tenaces, …, avec un seul objectif : gravir les échelons de la Liste Noire. Pour devenir le pilote most wanted (autrement dit, le plus recherché), vous devrez vous faire un nom et blinder votre Relevé d'infractions en participant à des duels décoiffants contre les meilleurs pilotes de course de rue. La rue est votre terrain de jeu !

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>>> note attribuée à ce jeu : 3.1/5.0






Perfect Dark Zero (Microsoft Game Studios)

Si Joanna Dark en fait rêver plus d’un par sa taille et sa sensualité, Perfect Dark Zero devrait en ravir plus d’un dans son style de jeu. En exclusivité sur Xbox 360, Perfect Dark Zero est un FPS qui vous propulsera dans le corps de Joanna Dark. Une histoire captivante dans laquelle vous devrez guider la belle entre sensations fortes et intrigues, Joanna devra vaincre ce monde d'espionnage et de conspiration entre multinationales. Son but premier : devenir l’agent secret dont tout le monde rêve.

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>>> note attribuée à ce jeu : 3.9/5.0






Peter Jackson’s King Kong : The Official Game of the Movie (Ubisoft)

Michel Ancel et Ubisoft ont fait équipe avec le metteur en scène Peter Jackson (récompensé par un Academy Award) pour nous offrir un jeu digne de ce que nous sommes en droit d’attendre : Peter Jackson's King Kong The Official Game Of The Movie. Un titre bien long qui peut se résumer en deux fois quatre lettres : King Kong. Incarnant tour à tour Jack Driscoll et le grand Kong lui-même, vous serez immergé dans l’action et ressentirez vraiment la tension de l’aventure, dans un monde bien plus profond que le film lui même.

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>>> note attribuée à ce jeu : 3.6/5.0






Project Gotham Racing 3 (Microsoft Game Studios)

Project Gotham Racing 3 est un véritable défilé des plus belles mécaniques qui existent. Faites-les rugir en haute définition dans un système de jeu inédit où le style de pilotage est la règle d'or. Situé entre arcade et simulation, le nouvel épisode de la série des Project Gotham Racing arrive sur Xbox 360, avec un tout nouveau moteur graphique, capable d'afficher jusqu'à 80 000 polygones par voiture. 82 voitures prestigieuses, un mode Gotham TV pour admirer des courses et un mode Live amélioré : du pur bonheur. Ajoutez à cela un mode Solo toujours aussi intéressant grâce au système de Kudos et vous obtenez le meilleur jeu de course de la Xbox 360.

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>>> note attribuée à ce jeu : 4.5/5.0






Quake 4 (Activision, id software and Raven Software Corp.)

Dans une guerre désespérée pour la survie de la Terre, la seule manière de venir à bout de vos impitoyables ennemis est de devenir l’un d’eux. Armé d’un arsenal et de véhicules sophistiqués et secondé par une unité d’élite des Marines, vous engagez les combats au cœur de la planète des stroggs et représentez le seul espoir de victoire de la Terre dans QUAKE 4.

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>>> note attribuée à ce jeu : 3.3/5.0






Tiger Woods PGA tour 06 (Electronic Arts)

Tiger Woods, certainement le golfeur le plus connu au monde, nous présente la version 2006 de son titre Tiger Woods PGA TOUR 06. Présentant des parcours hyper réalistes autour desquels des milliers de fans crieront votre nom, les fans de golf devraient facilement trouver tout leur bonheur ainsi que toute l’intensité d’un vrai tournoi de championnat de golf. Ami de la balle blanche : Tiger Woods PGA TOUR 06 va réveiller le joueur professionnel qui se cache en vous...

>>> voir la fiche du jeu
>>> note attribuée à ce jeu : 3.0/5.0






Tony Hawk’s American Wasteland (Activision)

Affichez votre style dans les rues de Los Angeles … En skate, en rollers ou en BMX, vous serez maître des rues de L.A. dans Tony Hawk's American Wasteland. Basé sur un moteur 100 % fun, le ciel sera votre seule limite dans votre progression à travers l’histoire de Wasteland et votre choix de missions, qui vous plongeront dans l’action sans jamais passer par la même ligne ! Même si le mois de décembre n’est pas propice aux rayons de soleil, quitter les rollerskates et rendez-vous sur Xbox 360.

>>> voir la fiche du jeu
>>> note attribuée à ce jeu : 2.2/5.0







Et pour finir, voici le classement des jeux du line-up en fonction de leur note attribuée ci-dessus.

1 • Call of Duty 2 : 4.6/5.0
2 • Project Gotham Racing 3 : 4.5/5.0
3 • Condemned : Criminal Origins : 4.2/5.0
4 • Kameo : Elements of Power : 4.0/5.0
5 • Perfect Dark Zero : 3.9/5.0
6 • Peter Jackson’s King Kong : The Official Game of the Movie : 3.6/5.0
7 • Quake 4 : 3.3/5.0
8 • Need for Speed : Most Wanted : 3.1/5.0
9 • FIFA 06 : Road to FIFA World Cup : 3.0/5.0
10 • Tiger Woods PGA tour 06 : 3.0/5.0
11 • Amped 3 : 2.6/5.0
12 • Madden NFL 06 : 2.8/5.0
13 • GUN : 2.7/5.0
14 • NBA Live 06 : 2.5/5.0
15 • Tony Hawk’s American Wasteland 2.2/5.0

Petite précision : ces notes ont été attribuées seulement à l’appréciation du jeu. Les notes finales seront publiées prochainement avec les tests… restez connectés, car il semblerait que les premiers tests arrivent plus vite que prévu …

PS : un grand merci à tous ceux qui ont bien voulu prendre quelques minutes pour le questionnaire …
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CHAMOUSSE
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeMar 29 Nov - 22:01

Branchez les trouillomètres, Condemned est là. Loin des premiers jeux next gen faisant montre de leurs graphismes colorés et multi bump mappés de la mort, Condemned fait le choix de la noirceur, de la crasse et du glauque. Après F.E.A.R. sur PC, Monolith confirme que le temps du joyeux No One Lives Forever est bien révolu et que le studio est un as en matière de peur primaire. Pour information, en raison de soucis techniques, les screenshots pris à partir d'une console dite "standard" ne rendent pas compte de la qualité réelle du jeu.


Journée presque ordinaire pour Ethan Thomas, agent du FBI venu inspecter les lieux d'un crime sanglant, commis par un serial killer de plus. Les temps sont étranges dans cette ville où la criminalité augmente de manière inquiétante alors que, partout, des oiseaux sont retrouvés morts, le cerveaux réduit en purée. En pleine collecte d'indices, voilà qu'Ethan se retrouve K.O, voyant s'enfuir, avant de sombrer, son agresseur lui ayant dérobé son arme. Deux policiers assassinés, un agent du FBI comme principal suspect. Soutenu par son amie Rosa avec qui il restera en contact téléphonique, ainsi que par un homme mystère qui en sait long, c'est à Ethan de faire la lumière sur une affaire trop sombre tout en évitant la police. Bienvenu dans Condemned, un thriller aux "frontières du réel", plus glauque qu'un Max Payne, plus malsain qu'un Silent Hill.


La violence des impacts claque. J'ai presque mal pour lui. Oui enfin seulement presque, tiens en v'là une aut' !
Avant toute autre chose, Condemned est un jeu d'ambiance. Pas vraiment un FPS, pas vraiment un survival horror, il est un peu tout à la fois, rappelant Doom 3 ou encore Silent Hill, voire même Manhunt. On entendra sans doute dire cela à plusieurs reprises, mais le jeu de Monolith parvient tellement bien à vous faire flipper, que le moindre bruit deviendra source d'angoisse, même lorsque c'est vous-même qui l'aurez causé en vous cognant dans un objet quelconque traînant sur le sol. Pourquoi une peur aussi prononcée ? D'abord parce que Condemned est sombre et pourvu d'un design soigné. Du squat insalubre peuplé de camés fous furieux, à la bibliothèque incendiée en passant par le métro désaffecté, les lieux que vous allez explorer sont tous délabrés, et éclairés par de minces filets de lumière blanchâtre projetés par une lune malveillante. Malsain, c'est le mot, puisqu'abritant toutes sortes de rebus criminels, les décors sont sales et on y trouve des cadavres d'oiseaux à tous les détours. En progressant, on a presque l'impression de sentir l'odeur pestilentielle qui peut parfois y régner. Avec son grain d'image grossier et cette lampe torche qui éclaire aussi bien qu'un briquet, difficile de ne pas passer son temps à se demander ce qui peut bien provoquer un bruit de chute, un feulement, un chuintement, et je ne parle pas des cris. On a bien raison d'avoir peur.


Certaines hallucinations font partie intégrante du jeu. Ici, un grand moment de trouille bien caché.
Malgré ses airs de FPS, Condemned laisse peu de place aux armes à feu. Quand vous en trouverez une, soyez certain qu'elle ne comptera que quelques maigres munitions, 2 cartouches, un demi-chargeur, un barillet à moitié vide. C'est donc avec des armes blanches qu'il faudra vous défendre. Arrachez une canalisation, ramassez une pelle, un bout de bois, une hache, un coupe papier, n'importe quoi. Pour vous battre, vous disposez de ce que vous trouvez, qui vous servira à frapper ou à parer. Et mieux vaudra rapidement saisir le timing afin de ne pas vous faire tatanner la tronche comme rarement. Pour compléter les combats, Ethan possède également un taser lui permettant d'étourdir momentanément ses adversaires et peut aussi leur lâcher quelques fourbes coups de pied qui les maintiendront au sol. Autant le dire tout de suite, les combats de Condemned font preuve d'une grande violence, laissant ressentir toute la puissance des coups portés en pleine tête et la douleur qu'ils infligent. Aussi bien sur "eux", que sur vous. A les voir dans les premiers temps, on pense que les junkies rendus fous ne sont pas une grande menace mais après quelque heures, on constatera leur capacité à surgir de l'ombre, à se cacher ou à profiter du fait que vous soyez en train de latter un de leur pote pour venir vous frapper. Ajoutez à cela une attitude assez terrorisante, et vous aurez une idée de pourquoi on avance toujours en transpirant, avec cette sensation déplaisante d'être englué dans le regard haineux d'une créature à peine humaine. Si, si, vous verrez. Le rôle de la bande-son dans cette montée de trouille n'est évidemment pas négligeable. De même, à plusieurs reprises, des effets de mises en scène viendront ponctuer l'action, la caméra ne quittant jamais la vue subjective lorsque vous êtes poussé au bas d'un escalier ou qu'un psychopathe vous met la tête en vous maintenant dans son étreinte.


Suivez cette piste, mais attention, pensez à relever la tête de temps en temps.
Mais Condemned abrite bien d'autres éléments d'ambiance qui viennent épaissir un peu plus l'atmosphère irrespirable. Sachez ainsi qu'Ethan ne passe pas tout son temps à errer la peur au ventre ou à donner des coups de pelle. A l'occasion, il peut aussi se mettre à chasser des indices dans un coin de pièce, en se servant d'outils amusants grâce auxquels il peut détecter des substances organiques ou des empreintes. Il lui suffit ensuite de les collecter avec d'autres outils et d'envoyer ces scans à sa copine Rosa. Et ainsi le scénario peut-il lentement se dévoiler à nous. Pour repérer les preuves, l'agent du F.B.I. compte sur son instinct, qui s'accompagne d'un changement de grain de l'image et, surtout, de visions délirantes et cauchemardesques.


C'était trop beau...
Mais tout revers a sa médaille - ou plutôt le contraire mais j'ai pas envie d'effacer mon texte - et Condemned doit malheureusement subir quelques agressions en règle. Commençons par la peu habille façon dont les développeurs s'efforcent de nous garder dans la progression linéaire et scriptée du jeu, avec un personnage parfaitement incapable de sauter par-dessus n'importe quel objet obstruant une porte ouverte. Un défaut souvent agaçant à la longue, d'autant plus que le level design n'en compte pas moins une flopée de pièces totalement vides et qu'on ira explorer pour rien, ce qui peut énerver si l'on considère les déplacements très lents du personnage. Mais ce n'est pas là le plus gros reproche qu'on souhaite adresser au jeu. Clairement, Condemned passe à côté d'un gameplay qui lui manque. L'intégralité des puzzles et énigmes sont bien trop simples à compléter. En premier lieu, tout ce qui concerne la collecte d'indices est entièrement automatisée. Si l'on peut être heureux qu'il nous soit signalé à quel moment les chercher (sinon autant se jeter de suite par la fenêtre), il est dommage que le bon outil de recherche, puis de collecte, soient automatiquement sélectionnés et qu'il ne nous soit pas possible de faire nos propres essais. En conséquence, le côté enquête de police en souffre grandement, cédant trop de place au côté film noir, avec un joueur passif. Les autres énigmes sont relatives à la progression, et là encore, tout nous est indiqué à l'écran. Une porte est bloquée ? On vous dit que vous devez trouver une hache pour la défoncer. Une grille ? "Pied de biche nécessaire". Etc. Outre le fait que Condemned ne risque pas de vous faire chauffer le cerveau, on ne peut que déplorer des mécaniques de jeu aussi simples et datées. Pas de panique, il ne s'agit pas de dire qu'on s'ennuie, mais le jeu aurait certainement gagné à tenter la carte de la diversité et il est indubitablement regrettable que le joueur ne se sente pas plus investi dans l'enquête.


La hache Ginsu 2000, elle coupe tout, même les portes en bois.
Quelques autres écueils fragilisent encore un peu la coque de ce fier navire. Si le design de Condemned est en tout point admirable, même si beaucoup lui reprocheront d'être trop sombre, il faut reconnaître que la réalisation technique n'est pas vraiment à la hauteur de la console. Il est vrai que l'on peut arracher un paquet de choses des murs pour se battre, mais globalement, l'interaction avec les décors est somme toute limitée. Les textures manquent de finesse, et on déplore des éclairages dynamiques un peu légers. Notons encore, la faiblesse de certains détails pourtant pas si anodins que ça, comme le fait qu'un voilage ne se soulève pas à votre passage, agissant plutôt comme un mur impossible à traverser. En contrepartie, on peut féliciter la gestion du moindre rai de lumière savamment positionné afin d'en montrer un peu, mais pas trop, ou encore l'animation des personnages, notamment lorsqu'ils tentent vainement d'empêcher le sang de couler de leur oreille déchirée. Dernière source de mécontentement, le système de course du jeu, par défaut, qui s'active en cliquant sur le stick gauche. Une idée aussi saugrenue qu'inconfortable.


la prochaine fois, tu penseras à ma sauce barbecue !
Mais malgré tout cela, rien à faire, une fois que l'on a suivi Ethan sur les lieux de ce crime par où tout a commencé, il est hors de question de le laisser poursuivre seul. S'il n'est pas parfait, Condemned n'en n'est pas moins l'un des jeux les plus prenants et flippants de cette année.

Dinowan

Editeur :

Sega
Développeur :

Monolith Productions
Type :

Action/Aventure
Site web officiel :

Cliquez ici
Support :

DVD
Multijoueurs :

Non
Sortie :

02 décembre 2005
Version :

Textes en français, voix en anglais
Classification :

Interdit aux - de 18 ans
Similaire à :

F.E.A.R.




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Graphismes
Sur le plan strictement technique, on attend plus de la Xbox 360. A tous les niveaux. S'il sait placer les lumières, Condemned se montre très léger sur leur gestion dynamique, la physique est sommaire et les textures souvent peu détaillées. Mais en termes de design et d'atmosphère, c'est une grosse claque.
15/20

Jouabilité
En dehors de la gestion un peu incongrue de la course, la maniabilité ne pose aucun souci. Le gameplay se montre finalement très (trop) simple et plus que bien d'autres jeux, Condemned se révèle, avant toute autre chose, être un jeu d'ambiance.
14/20

Durée de vie
Comptez une douzaine d'heures environ, ce qui reste honorable pour un jeu de ce type. Vu sa consistance, plus pourrait bien provoquer l'overdose de toutes façons. En revanche, il va de soit que rejouer ne présente pas d'intérêt.
14/20

Bande son
La bande-son est maîtrisée de bout en bout avec des thèmes musicaux extrêmement discrets mais des bruitages terrorisants. Le moindre son devient source de stress et certains effets lugubres se chargent d'aider à garder un doute sur le caractère paranormal de tout ça. Et les hurlements pleins de haine et de folie des ennemis sont une pure horreur.
17/20

Scénario
Le scénario en ferait pas tâche dans un thriller au cinéma, ce dernier s'amusant même à glisser quelques fausses pistes. Plus généralement, l'ambiance palpable du jeu est une merveille à déguster chez soi, dans le noir, avec le son bien à fond.
17/20

Note Générale

Condemned puise dans les bas-fonds de nos peurs les plus primaires : la peur du noir, la peur de ce qu'on ne voit pas, et la peur de ce qui pousse des cris bizarres. Cette atmosphère pestilentielle et horrifiante enverrait au tapis les ténors du survival horror, en particulier quand on la couple à la violence des combats. Dommage cependant que le gameplay soit aussi tristement dirigiste, Monolith ne laissant pas la moindre initiative au joueur. Pour autant, Condemned n'en reste pas moins mon coup de coeur de boeuf faisandé sur Xbox 360.
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeMer 30 Nov - 2:00

Johanna Dark est une des grandes figures du jeu vidéo. Elle a connu son heure de gloire dans Perfect Dark, sorti il y a quelques années (en 2000) sur N64, la console sur laquelle Rare, le développeur, a le plus brillé. Elle fait son come-back sur Xbox 360, après avoir été soupçonnée de faire un petit tour sur Xbox. Rare a l’air d’aimer torturer les joueurs en les faisant attendre longtemps, très longtemps... Généralement, la patience est récompensée par d’excellents jeux. Espérons que la règle ne connaisse pas d’exception avec Perfect Dark Zero.

Le « Zero » du titre nous indique que le jeu n’est pas à proprement parler une suite, mais une « préquelle ». Dans cette aventure de Johanna, que vous incarnerez, vous allez découvrir comment elle est devenue l’agent secret d’exception qu’elle est aujourd’hui (ou plutôt hier, dans Perfect Dark… vous suivez toujours ?). Votre aventure se déroule dans un futur moyennement proche et cela vous permettra de profiter d’une technologie de pointe : gadgets et armes futuristes aideront la jolie héroïne dans ses affrontements. Jet-packs et Hovercrafts seront là pour assurer une plus grande mobilité. Seront-ils également présents en multijoueur ? On peut le supposer, puisque c’est maintenant la mode d’implanter des véhicules dans les affrontements en réseau.

Perfect Dark Zero est un FPS qui devrait également nous réserver quelques phases d’infiltration et de discrétion dignes de Sam Fisher (mais Johanna est bien plus sexy…). Côté scénario, on ne sait pas grand-chose, le mystère plane toujours. Miss Dark se retrouvera au centre de complots et de conspirations à l’échelle planétaire et fera naturellement tout pour en venir à bout. On espère que l’histoire du jeu nous tiendra en haleine.



Perfect Dark, tout comme Goldeneye (de Rare lui aussi), a permis aux joueurs de profiter des multiples ports manettes de la 64 bits de Nintendo. La partie multijoueur a marqué bien des esprits et Rare espère bien renouveler ce coup de maître sur 360. On parle de 64 joueurs en simultané sur le Live ! De quoi assurer une immersion sympa, non ? Des bots seront disponibles pour combler les absences de joueurs humains.
Un mode coopératif, en écran divisé et certainement en Live, permettra de vivre l’aventure solo avec ses amis.
C’est le mode multijoueur qui a été présenté aux journalistes à l’E3 2005. Bizarrement, bien que le jeu soit attendu avec le line-up de la console, il ne brillait pas techniquement et a divisé les observateurs. Certains crient au génie, d’autres craignent le pétard mouillé. On peut penser que la version présentée était encore une ancienne mouture et que le jeu progressera beaucoup d’ici la fin de l’année. Le mode solo est resté secret. Un moyen de cacher des défauts ou l’envie de créer la surprise avec un chef-d’œuvre ? Mystère.

Difficile, donc, de se prononcer sur les graphismes de ce jeu. Nous avons pu découvrir des images, mais elles diffèrent totalement de qualité. Certaines sont très belles, d’autres à peine digne de la première Xbox. Il n’y a pas encore eu de vraie vidéo, seulement de brefs extraits, notamment dans la présentation MTV du mois de mai. On se réjouit d’en apprendre plus et de pouvoir tester ce titre.

Sam Fisher - 11.08.2005


Peluche y a joué, il nous raconte:

Bien que certains aient de gros doutes, les graphismes de Perfect Dark Zero sont très léchés. Perfect Dark comme Perfect Dark Zero ne sont pas des jeux à univers réaliste, voilà pourquoi les développeurs ont choisi ce type de graphismes qui ne plait pas à tous, notamment aux joueurs ne jurant que par le réalisme d’un titre. Certes, la démo présentée était loin d’être entièrement débuguée, avec la présence encore de quelques petits pop-up, mais les studios de Rare sont assez consciencieux pour corriger et débuguer tout ça pour le 2 décembre.

Les animations de rechargement des armes sont parmi les meilleures que j'ai pu voir sur consoles. La jouabilité est proche de celle d'un Halo, donc nickel (il faudra juste s'habituer au fait que pour zoomer, il faut utiliser la gâchette droite et non le joystick - plus on l’enfonce, plus ça zoome). Pour le reste, la jouabilité est très proche comme je l'ai dit de Halo: Y pour changer d'armes ou en ramasser (on peut transporter trois armes au maximum), X pour recharger, B pour donner des coups de crosse et A pour exécuter des actions (se mettre à couvert, ouvrir une porte, ...).

Pour ce qui est de l’intelligence artificielle, le jeu était en mode facile avec les fameuses flèches bleues qui nous indiquent où aller, où se positionner pour sniper au mieux. Pas facile de juger même si j’avoue que j’ai eu du mal dans la deuxième partie de la mission avec une sorte de vaisseau qui en plus de me canarder comme un fou, déposait des fantassins au sol. Deux essais, deux échecs. De ce fait, un test de la version définitive devrait lever le voile sur la qualité ou non de l’intelligence artificielle du titre.
Le gros atout de PDZ sera sans aucun doute son mode coopération vraiment original. En effet, même ayant fini le mode solo, il est vraiment sympathique de redécouvrir le titre en incarnant le second personnage, Jack, afin de voir l’aventure sous un autre angle et de découvrir de nouveaux endroits ou Joanna ne peut aller lorsque l’on joue seul. - 19.10.2005


L'avis d'Inspecteur Gadget (28.11.2005) :

A l’heure où les FPS sont de plus en plus nombreux et où l’originalité est de plus en plus présente (King Kong, Far Cry, etc.) Perfect Dark Zero se pose en tant que messie. Tout le monde se souvient plus ou moins de Perfect Dark, ce fameux FPS créé par papa Goldeneye pour pépé Mario, ce fameux jeu où les armes avaient plus des allures de gadgets que de simples lance-projectiles et enfin, ce hit où l’on incarnait la jeune et sexy Joanna Dark, personnage devenu culte en l’espace d’un seul épisode. Et bien figurez-vous que d’après la version preview à laquelle nous avons pu nous essayer, on peut vous assurer que cet épisode ne ternira point l’image de la rouquine ni celle de la série d’ailleurs.

Avant d’arriver dans les menus, et si l’on est patient, on regarde le générique du jeu. Et là, on se dit que Rare a voulu faire un petit clin d’œil à James Bond avec une mise en scène à base d’ombre de la svelte Joanna et avec un design que je qualifierai « d’informatique ».
Après tant de retenue on se précipite, par une pression frénétique de la touche A, dans le mode mission. A partir de là, on peut enfin apercevoir le physique 3D de Joanna en mouvement, mais de manière furtive. Car c’est l’une des nouveautés principales de cet épisode, on peut voir notre héroïne à de nombreuse occasion comme par exemple lorsque l’on se couvre, que l’on effectue un saut en avant ou encore lorsque l’on interagit avec l’environnement (utilisation d’une tyrolienne, monter les échelles, etc.).
La jouabilité, comme l’explique Peluche plus haut est nickel. Tout est adapté pour les amateurs de FPS (de Halo en tout cas). Quelques subtilités sont à noter toutefois, je pense notamment à la lampe torche que l’on active par une combinaison de touche ( RB puis LT).

Xbox 360 oblige, la qualité graphique atteint une nouvelle fois des sommets. Que ce soit à Hong Kong lors d’une fuite sur les toits ou dans le métro et ses environs, ça en jette un max. Le bump-mapping est utilisé à merveille ce qui donne un relief étonnant à chacune des textures du jeu. Une technique similaire se retrouve sur le visage de certains protagonistes du jeu, mais d’une manière un peu moins maîtrisée dans le sens où cela donne un aspect plastique aux visages (essentiellement les personnages ridés ou les gardes). Certes, il y a des niveaux moins beaux que d’autres, mais c’est un peu forcé, un laboratoire n’aura pas le même impact visuel sur la rétine que ces niveaux enneigés.
Niveau character design, la Joanna nouvelle génération n’a plus grand rapport avec celle de Perfect Dark, elle arbore ainsi une allure plus fun dirais-je. Chez Rare, on sait se faire plaisir et on sent que la majorité des développeurs sont masculins car les personnages féminins possèdent tous, comment dire, une plastique plus que convenable, je pense à ce titre à Mai-Hem, une adversaire que vous aurez à affronter.

Un autre très bon point du titre se situe au niveau audio. Si les musiques font l’objet d’une BO de part leur qualité, c’est surtout le doublage qui s’avère convaincant. Si je ne m’abuse, c’est la doubleuse de Sydney Bristow dans la série Alias qui officie, et cela de fort belle manière. Les autres personnages possèdent une voix tout à fait correcte, sans atteindre cependant le professionnalisme de la demoiselle

La version preview essayée n’étant pas encore finalisée (par la force des choses) on remarque pas mal de ralentissements, souvent minimes mais parfois énormes se caractérisant par une baisse de frame-rate durant pas moins de trente secondes, oui, oui. Ce problème sera sans doute réglé pour la sortie du jeu. Connaissant la considération de Microsoft pour ce Perfect Dark Zero (le Halo de la Xbox 360) cela ne m’étonnerait guère.

Un test complet vous en dira davantage dans peu de temps, notamment sur le mode multi, mais sauf gros changements de dernière minute, Perfect Dark Zero sera un hit. Et c’est un gars blasé par les FPS qui vous le dit.
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeJeu 1 Déc - 15:13

Je vous parle d'un temps, que les jeunes de 20 ans... Connaissent forcément. Rappelez-vous, il y a quelques années, les loulous de Monolith faisaient une entrée fracassante dans le monde du FPS avec le sanguinolent Blood. C'est la larmiche à l'œil que j'évoque cette époque bénie où je trucidais des mimes à coup de fourche (I hate mimes). Depuis, chaque production marquée du Monolith noir provoque systématiquement l'émoi chez les amateurs, de No One Lives Forever au tout récent (et excellent) FEAR. Bizarrement, Condemned (le jeu qui nous intéresse aujourd'hui) s'était fait plutôt discret, coincé qu'il était entre les pachydermiques Perfect Dark Zero, PGR3 et autres blockbusters du lancement.
Pourtant les petits malins l'avaient bien repéré le bougre. L'air de rien, on le surveillait du coin de l'oeil avec ses faux airs de Se7en, ses visuels suintant le crade et dans ses valises des promesses de nuits de chocotte sur Xbox 360. Véritable épouvantail du line up, Condemned avait tout du jeu surprise, celui qui se faufile pour compléter avantageusement une production en manque de fraîcheur : j'y ai joué, j'ai flippé, je dissèque.

Un serial killer... un quoi ?


Ethan Thomas est agent du FBI (le bureau comme on dit). Appelé par une nuit sombre comme la mort sur la scène d'un meurtre particulièrement monstrueux, le bougre se retrouve accusé à tort pour un crime qu'il n'a pas commis (comme le rebelle en somme). Poursuivi par ses collègues policiers, et lancé aux trousses d'un serial killer totalement siphonné, Ethan Thomas va s'enfoncer dans les bas-fonds de la ville. Aidé dans sa quête par un étrange ami de son défunt père, il va découvrir bien plus que l'identité du tueur dans cette quête. VOUS êtes Ethan Thomas.
Le scénario de Condemned se tient, et même si la fin se barre légèrement en couille, on démêle la machination avec plaisir (et horreur). Le suspens est rondement mené et la mise en scène très réussie des cutscenes tout au long des dix chapitres, nous rappelle quelques références cinématographiques pas dégueulasses.
L'action se situe dans une ville aussi crade que nauséabonde, tout y est pourri, abandonné et insalubre. Pire, un mal étrange semble s'être emparé de la population puisqu'elle dérouille salement. Non seulement tout le monde est camé jusqu'à l'œil, mais le cerveau des gens (comme celui des oiseaux bizarrement) s'atrophie... Décor cauchemardesque du plus bel effet, dès les premiers instants, on se rend évidemment compte que l'atmosphère est toute particulière et qu'elle se trouve au centre de l'expérience de jeu. Qu'on se le dise, Condemned est un "jeu d'ambiance" : adhérez à son iconographie, son caractère et vous serez déjà presque sûrs d'apprécier la balade...

Condemned se joue à la première personne. Une gâchette sert à frapper, l'autre à se protéger. Le timing demande un petit temps d'adoption. Parfois submergé d'assaillants, le jeu devient salement bordelique et l'on a du mal à jauger la porté des coups. Rien de dramatique car cela ajoute presque du piment aux rixes. Les ennemis, bien qu'écervelés, se révèlent relativement intelligents : ils se planquent, vous attendent au détour d'un couloir, vous encerclent, récupèrent des armes un peu partout si on les désarme... Évidemment ils attaquent aussi sauvagement tête baissée (ils sont camés jusqu'à la moelle après tout). Détail amusant, s'ils se frappent entre eux sans faire exprès, ils commenceront à se foutre sur la gueule joyeusement, vous laissant simple spectateur de la boucherie.
Les actions autres que la castagne, sont en fait contextuelles, une pression sur la bouton A permet de grimper aux échelles, déplacer les meubles et ainsi de suite. Dans les faits, impossible de sauter, de se baisser et tout le toutim aux endroits non prévus à cet effet. Dans certaines situations, le jeu propose en outre d'utiliser des petits accessoires d'expert afin de prélever divers indices, ADN et empruntes. Ce relevé minutieux permet de faire progresser le scénario en distillant les informations au compte-goutte de manière très astucieuse (par l'intermédiaire de la laborantine Rosa qui vous sera d'une aide précieuse). On se prend au jeu et le fan de CSI que je suis, apprécie !



C'est une véritable boucherie à l'intérieur


Condemned n'a pas grand-chose à voir avec un FPS classique. Outre sa jouabilité légèrement spéciale évoquée précédemment, la gestion des armes est, elle aussi, tout à fait singulière. Les armes à feu ne représentent en effet qu'une faible partie de l'arsenal, quand bien même, si vous en trouvez une, contenant plus de 5 cartouches, c'est Byzance. Non dans Condemned, c'est l'arme de poing qui est privilégiée, celle qui implique de respirer l'haleine fétide de son assaillant. Pelles, barres à mine et haches sont le lot quotidien du jeu, mais la petite originalité est avant tout la possibilité de récupérer tout ce qui traîne pour peu que cela soit un minimum contendant. De la conduite de gaz, à la planche en bois en passant par le bâton clouté, tout est bon pour avoiner comme un goret dans une finesse toute barbare. Toutes les armes sont caractérisées par leurs dégâts, leur capacité au contre, leur porté et leur cadence. Ces deux derniers points sont particulièrement importants. Ajoutez à cela, un taser (pistolet électrique) du plus bel effet que l'on conserve tout le temps et qui se montre très utile pour paralyser les vilains et se saisir de leur arme. Cette profusion d'armes de fortune et leur effet furieusement dévastateur est l'un des bons points du jeu, sans nul doute.

Beaucoup de jeux imposent une certaine distance avec les ignobles forfaits que l'on commet à l'écran, Condemned crée quant à lui une intimité troublante avec la violence. Vous allez sentir la pelle frapper contre les os, la hache déchirer les chaires... Les sons, les sensations au pad rendent la cruauté palpable. Beurk ! Il faut entendre les hurlements d'un ennemi se faisant électrocuter au taser pour saisir que la retranscription de la sauvagerie atteint des sommets. Comble de la brutalité, vous pouvez achever vos adversaires une fois à terre, d'un coup de tête, d'une mandale ou pire encore en leur brisant la nuque (le petit "crac" qui l'accompagne fait froid dans le dos). Cela tient de l'évidence mais défoncer rageusement le crâne d'un homme à coup de tuyau rouillé met nettement plus mal à l'aise que fragger des petites extraterrestres violets. Condemned n'a pas volé son 18+ !
Du point de vue du gamer, cette retranscription presque fascinante de la violence est incontestablement une réussite. Pour le reste, je laisse chacun se débrouiller avec sa conscience, veiller à ce que la petite soeur ou le petit frère ne s'approche pas de la console et Famille de France se charger du reste.

Tout le monde vous le dira, dans un jeu à ambiance, l'important, c'est l'i-mmer-sion ! Cela peut paraître con mais dans Condemned, on voit ses mains. Un détail ? Et bien pas vraiment. Quand Ethan Thomas gerbe, on voit ses mains posées sur le sol (et l'on gerbe avec lui), quand il monte une échelle on voit encore ses mains (et l'on monte avec lui), quand il se faufile quelque part... Encore ses mains (et l'on se faufile avec... ok vous avez saisi). Il en est de même pour son regard qui ne reste pas fixé vers l'horizon mais bouge de manière naturelle lors des phases contextuelles ou durant les combats : eh oui quand on se ramasse un coup de pelle sur le coin de la gueule, ben on a tendance tourner la tête (un minimum tout de même). Si l'on ajoute les quelques effets liés au scénario, comme les moments où notre vue se brouille, où l'on hallucine, ou l'on tremble (et la manette lâchera un joli bbbrrrrrrr...) le jeu réussit vraiment à nous transporter au coeur de l'aventure. Le choix d'une vue à la première personne prend alors tout son sens. On vit avec son avatar virtuel de manière assez étonnante, et plus important, on flippe avec lui.

Cela nous amène naturellement à parler de la mise en scène, et là, deux écoles vont s'affronter. Condemned est très cinématographique : comprenez, les scènes cultes se succèdent sans arrêt. On marche dans un couloir, des fous furieux défoncent soudainement le mur à coups de hache pour nous attaquer. On se penche au-dessus d'une rambarde, c'est un bras désarticulé qui nous saisi alors le mollet. Le planché se dérobe sous nos pas à grands fracas, après une chute de plusieurs mètres, on se relève étourdi, notre lampe de poche se mettant à "grelotter". Plus loin, ce sont des centaines d'oiseaux devenus fous qui s'écrasent sur une vitre à quelques mètres de nous dans un boucan de tous les diables et mon préféré, le junkie collé à la vitre comme un moustique qui tape dessus parce qu'il nous aperçoit passer au loin. Tout cela est très efficace et spectaculaire mais le prix à payer (vous vous en doutez) est un dirigisme très prononcé. Le jeu est farci de scripts, aucune liberté n'est donnée au joueur, on est dans le linéaire dans toute sa splendeur. Certaines portes ne s'ouvriront que si vous avez accompli le déroulement prévu et ainsi de suite. Essayez de sortir des clous et vous serez rapidement bloqués (vous aurez du mal de toutes manières à vous éloigner du chemin prévu). Dans une certaine mesure, le jeu se répète. Un défaut qui peut sembler rédhibitoire mais l'ambiance générale et le plaisir de jeu rattrapent aisément le coup. Chacun jugera de sa capacité à se priver d'une certaine liberté pour mieux profiter du spectacle : question de sensibilité.
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeJeu 1 Déc - 15:15

Suite et fin du test

Atmosphère... J'ai une gueule d'atmosphère ?


Abordons maintenant le gros point fort de Condemned : son atmosphère ! Difficile de ne pas s'en rendre compte à la vue des images qui circulaient depuis quelques mois, le jeu s'annonçait glauque et morbide. Eh bien pad en main, force est de constater que l'on était loin du compte, Condemned est pire que ça ! Rarement, une telle atmosphère nous avait saisi de la sorte par les noix. Condemned suinte, il pue, il est purulent et dégouline. Ses teintes saumâtres, les filtres appliqués à l'image donnent l'impression de ramper dans la crasse d'un égout. Ses relents malsains et violents nous prennent aux tripes. Perdu en plein cauchemar, la traversée d'un simple couloir prend des allures d'épreuve insurmontable. Condemned fout les jetons tout simplement. Rarement dans un jeu, le joueur se retrouvera aussi dérangé, presque écœuré face à l'air vicié qui s'échappe de sa console, mais la nature du gamer étant ce qu'elle est : on en redemande ! Se7en rencontre les BDs sombres de Ledroit et donne naissance à Condemned.

D'un point de vue purement technique, Condemned fait plutôt partie du bas du panier Xbox 360 (enfin tout est relatif, il ne s'agit pas d'un portage Xbox - si vous voyez ce que je veux dire). Si les textures se montrent jolies ou joliment crades devrais-je dire, le jeu pèche par une modélisation à la serpette des personnages, des animations pas toujours fameuses (particulièrement les ragdolls), quelques chutes inexpliquées de framerate et surtout un manque d'ombres portées assez étonnant. Rien d'alarmant car il reste globalement très homogène, et ses qualités de design compensent aisément ces petits accros, mais sachez tout de même que Condemned ne vous prouvera pas par sa plastique, le bien fondé des next gen. Évidemment, les possesseurs de télé HD tempéreront ces propos car la finesse des textures prendra alors toute sa saveur.
Croyez-le ou non, mais cette fois, c'est une installation sonore costaude que je recommanderais pour profiter à plein de l'expérience (et non je ne travaille pas pour Darty). En effet, le rejeton de Monolith n'est pas le plus beau jeu qui soit mais ses qualités sonores sont en revanche absolument indéniables. Musiques collant les miquettes à tout va, bruitages soudains, râles étouffés, grognements et cris d'horreur se succèdent au cours de la progression. Toujours parfaitement adapté à la situation, bien calé au milieu de votre 5.1, vous allez sursauter et tourner la tête plus d'une fois croyant qu'un junkie est en train de gratter à la porte la bave aux lèvres. Côté voice acting, c'est du haut vol avec une VOST de plus bel effet, bien dans le ton avec synchro labiale impeccable. Une véritable réussite sur ce point ! Léger bémol toutefois, le jeu étant abondamment scripté, les musiques et bruitages le sont aussi : passez une fois dans une pièce, la musique prévue se déclanche, ressortez, la musique s'arrête aussi sec... Entrez à nouveau et revoilà la même musique... (Vous avez saisi le principe je pense). Essayer d'éviter cette manœuvre, c'est un peu comme passez de l'autre côté du miroir... Mieux vaut ne pas connaître l'envers du décor.

11h33 (le tableau des perfs du Live faisant foi), c'est le temps qu'il m'aura fallu pour découvrir le dénouement de Condemned. Attention ce temps de jeu inclut les éventuels game over (et il y en a eu), autant dire que le temps de jeu "ressenti" est légèrement plus faible. Comptez donc entre 8 et 12 h, pour un joueur moyen. Évidemment, les maniaques s'appliqueront à trouver tous les oiseaux morts et pièces de métal, synonymes de bonus disséminés ça et là, et pour eux, l'aventure sera forcément plus longue. Pour la petite histoire, sachez que vos performances sont uploadées directement sur le Live pour vous la jouer (ou passer pour un slip c'est selon). Un certain nombre de défis vous attendent comme finir les niveaux en utilisant seulement les armes de poing ou dans un temps record... Chaque performance se voit ainsi ponctuée d'un bonus plus ou moins intéressant comme des croquis préparatoires ou des vidéos de développement (amusant). Tout ça est fort joli, mais question rejouabilité, le jeu reste quand même très léger, Condemned est le type de jeu où "le premier passage est forcement le meilleur". On s'en doute, avec tous ses scripts et son déroulement totalement linéaire, si la mise en scène spectaculaire joue à plein la première fois, la surprise passée, on est fatalement moins dedans... Par ailleurs la découverte du scénario est aussi l'un des moteurs principaux à la progression. Saluons tout de même la possibilité de refaire le jeu dans un niveau de difficulté plus élevé et l'existence d'une fin alternative, certains se laisseront peut-être tenter par un second run.

Condemned est l'archétype du jeu "complémentaire". Celui que l'on n'attend pas réellement, qui ne supporte pas toutes nos espérances next gen depuis des mois mais qui au final rempli son contrat et nous réjouit (façon de parler) avant de passer à autre chose. Très loin du system seller en puissance, voilà bien la galette que l'on achète "en plus" et qui se montre efficace dans ce rôle.
En étant tout de même un brin polémique, et malgré tout le bien que j'en pense, je serais tenté de conseiller Condemned en occasion (ou alors prêté par un ami). Vous le savez, certains éditeurs ont décidé de vendre leurs jeux légèrement plus chers que la moyenne et Condemned fait malheureusement partie de la charrette. Alors on serait moins regardant si le jeu proposait une expérience inoubliable et surtout moins fugace mais dans les faits, rapporter le prix du jeu au montant horaire passé dessus pourrait bien vous faire grimacer.
7.0
BON
Moins ambitieux et moins imposant que les mastodontes qui squatteront les étales le 2 décembre, Condemned se taille pourtant sa place à coup de hachoir. Disgracieux dans la forme avec ses petits accros graphiques, ses scripts incessants et son gameplay pas toujours bien réglé, le bébé monstrueux de Monolith compense avec une atmosphère de folie et une mise en scène efficace. Rien à dire, rien à faire : on flippe ! Et on adore ça ! Incroyablement oppressant, morbide, suintant la crasse et dégoulinant de boyaux sanguinolents, le jeu se déguste dans le noir, seul, blotti au fond du canapé. Les coyotes de Monolith peuvent bomber le torse : sans crier gare, Condemned s'impose comme le "joker" du lancement de la Xbox 360. Un joker vendu au prix fort malheureusement (70 euros), un choix assurément regrettable. Vous voilà prévenus...

Note Xbox Live : N/A

+ Atmosphère de folie
+ L'immersion très réussie
+ L'ambiance sonore et le voice acting
+ La violence "palpable"
+ Les armes improvisées

- La durée de vie
- Très dirigiste
- Pas au top techniquement
- Les combats pas toujours évidents
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeJeu 1 Déc - 21:14

Annoncé par Microsoft himself comme le killer app de la 360, Perfect Dark Zero est sans aucun doute LE jeu pour lequel la firme américaine a des ambitions gargantuesques ; souhaitant réitérer avec cette franchise l’exploit d’Halo sur la première Xbox.
Pour parvenir à leurs fins, Microsoft ,n’a pas hésité à mettre en avant les charmes de la belle Joanna Dark, qui est allée jusqu’à poser en couverture du fameux magazine masculin destiné aux pervers pré-pubères n’étant pas encore en âge de s’acheter des revues cochonnes dignes de ce nom : FHM.
Mais chez Xbox-Attitude nous ne sommes pas dupes et, armé de mon pad wireless et de lingettes démaquillantes empruntées à DKC, notre drag queen salsa locale, je suis allé gratter tout ce fond de teint et autre mascara marketing pour découvrir le véritable visage de ce Perfect Dark Zero.

Retour vers le futur

Afin de débuter ce test dans de bonnes conditions et permettre à tous de partir sur les mêmes bases, un bref retour en arrière s’impose.
Nous sommes en 2000, les studios Rare, aujourd’hui tombés dans l’escarcelle de Microsoft pour le plus grand bonheur des gamers Xbox, sévissaient sur Nintendo 64 et nous pondaient hit sur hit tel la poule aux œufs d’or. Des titres passés à la postérité comme Conker Bad Fur Day, Killer Instinct, Banjo & Kazooie ou Perfect Dark.
Car oui, avant de devenir le fer de lance de la Trisixty, Joanna Dark envoûtait déjà les joueurs Nintendo.
Dans l’épisode qui nous intéresse aujourd’hui, nous allons pouvoir retrouver la belle dans une aventure se situant chronologiquement parlant avant l’opus de 2000.
Tout commence alors que vous secondez votre père lors d’une mission visant à récupérer un célèbre scientifique kidnappé par Datadyne, une grande multinationale du crime.
Rapidement l’opération va tourner court et vous allez être entraînée, de mission en mission, dans un scénario qui certes vous réservera bien des surprises au gré de ses multiples rebondissements, mais qu’on aurait souhaité plus palpitant. On déplorera par exemple les briefings un peu ternes qui ne contribuent pas beaucoup à nous plonger dans l’ambiance, tout comme les cut scenes entâchées par un doublage français pas toujours très bon, voire souvent médiocre ; chose étonnante lorsqu’on sait que Kameo, l’autre jeu de Rare pour le lancement, bénéficie lui d’un doublage irréprochable.

Les lois de la physique

Graphiquement en tout cas, ce Perfect Dark arrache sérieusement la rétine et on peut saluer le travail des développeurs qui ont su faire des progrès considérables par rapport à ce qui nous avait été montré lors du dernier E3.
Le bump mapping est omniprésent, offrant à nos yeux ébahis de somptueuses textures, la distance d’affichage est tout bonnement phénoménale ; l’exemple frappant étant le fameux niveau des toits. Le moteur physique est aussi ahurissant puisque pratiquement chaque objet du décor possède sa propre physique. Que vous tiriez dans un amas de barils explosifs, que vous fracassiez des caisses à coups de crosse, que vous fassiez feu sur un panneau lumineux, un pneu de voiture, une caméra vidéo et même les casques et gilets pare-balles de vos ennemis, chacune des actions résultantes se fera de manière réaliste, suivant les lois de la physique.
Il en va de même pour les ennemis animés par l’effet ragdoll lorsque vous les abattez, à l’exagération même souvent, ce qui a pour effet de renforcer l’aspect hollywoodien et de ponctuer la progression d’une subtile note d’humour ; humour que l’on constate également dans les nombreuses répliques des soldats adverses.
Sachez aussi que vos adversaires possèderont de nombreux points d’impacts différents pour une localisation des dommages vous offrant le plaisir de les voir se contorsionner de douleur en se tenant la jambe ou de leur tirer dans les fesses, ce qui à ma connaissance constitue une grande première dans le monde du jeu vidéo (le tir dans les fesses, pas la localisation des dommages).
Au titre de la localisation des dommages d’ailleurs, il faut savoir que seul le headshot fera tomber l’adversaire d’une seule balle. Visez la jambe et vous allez devoir en gaspiller des munitions pour l’abattre.

Sortez couverts

Au niveau du gameplay, Perfect Dark Zero se démarque des autres FPS par l’ajout de deux fonctions originales que sont les roulades au sol et le système de couverture.
Les roulades se font d’une simple pression sur le bouton de tranche gauche (l’occasion pour moi de parler de l’exemplaire maniabilité du nouveau pad Xbox 360) et permet en indiquant une direction à l’aide du stick de rouler bouler dans la direction désirée afin d’éviter les tirs ennemis ou de passer au dessus des alarmes lasers ; une option qui peut paraître gadget de prime abord mais qui s’avère au final diablement efficace contre des adversaires à forte puissance de feu.
La seconde possibilité offerte par le gameplay est le système de couverture.
D’une simple pression du bouton A, Joanna se plaque contre un mur, muret, caisse, etc. afin de pouvoir, d’une part, jeter un œil avant de s’engager à un embranchement mais surtout de tirer sur ses ennemis tout en restant protégée des balles adverses. La vue passe alors à la troisième personne, l’occasion pour nous d’admirer la plastique parfaite de l’héroïne.
Cette faculté qu’offre le jeu est un vrai régal pour le joueur et devient très vite indispensable si l’on veut progresser dans les niveaux, surtout que nombre des missions font dans l’infiltration où la discrétion doit rester votre priorité sous peine de voir débarquer tout un escadron de soldats ennemis qui auront à cœur de vous faire chuter votre jauge de vie ; jauge qui à l’instar d’Halo se remplira automatiquement lorsque vous n’encaisserez aucune balle pendant un certain laps de temps.
Ces deux possibilités qui nous sont offertes par le gameplay de PDZ permettent de rafraîchir un peu un genre extrêmement représenté sur l’ancienne console de Microsoft, qui peine à sortir des sentiers battus. Le FPS de Rare devient d’autant plus plaisant à jouer, surtout qu’il propose en sus un arsenal conséquent et original aux joueurs, que ça soit le pistolet à balles rebondissantes, celui qui brouille la vision de votre cible et bien d’autres que je vous laisse découvrir par vous-même. Au total c’est plus d’une trentaine d’armes et gadgets différents, possédant pour la plupart des tirs secondaires dont beaucoup n’ont encore jamais été vu dans tout autre FPS.

Malheureusement tout n’est pas rose dans le monde de Joanna Dark, et le jeu phare du géant américaine pour ce lancement se voit entaché de pas mal de petits défauts et surtout d’un gros, qui viennent un peu ternir la qualité du titre.
En effet, comme on avait pu le constater dans les différentes démos jouables, l’I.A. est à la rue. Autant vos adversaires auront parfois des réactions remarquables, n’hésitant pas à donner l’alerte pour appeler du renfort ou à venir vous déloger de votre planque, autant très souvent ils se comporteront de façon pitoyable.
C’est assez rageant de voir ce genre de comportement sur une console dite de Nouvelle Génération, surtout pour un titre aussi ambitieux, mais toujours est-il que malgré ça je n’ai pu m’empêcher de prendre un plaisir incommensurable à évoluer dans ce jeu.
Autre bémol de ce FPS : l’utilisation de véhicules demeure malheureusement bien trop anecdotique puisque s’il vous sera possible de piloter un hovercraft, répondant d’ailleurs merveilleusement bien à vos sollicitations, cette opportunité interviendra bien tardivement (environ à la moitié du scénario) et sera surtout le seul engin pilotable. Un constat un peu maigre donc qui, s’il ne gênera pas plus que ça dans la campagne solo, risque bien d’handicaper considérablement le multijoueurs.

Future référence du Xbox Live ?

Ces modes multijoueurs justement devront pourtant grandement participer au succès de Perfect Dark tant ils sont variés et prenant.
Le mode coop déjà vous permettra de jouer ou rejouer les missions, bien souvent selon deux points de vue différents. Par exemple le niveau des toits fera incarner Joanna à l’un des deux joueurs qui évoluera donc sur les toits et le second prendra les traits du père et se déplacera au sol. Ce système apporte énormément à ce mode et devrait, du moins on l’espère, faire des émules auprès des développeurs de studios concurrents.
Enfin le Xbox Live risque bien de tourner à plein régime avec ce titre de Rare proposant des modes assez classiques s’articulant autour du Death Match tel que Capture de Drapeau, Territoire, Deathmatch, TeamDeathmatch, etc., le tout paramétrable à souhaits (nombre de joueurs, types d’armes, ajout de bot ou non, ...) et pouvant accueillir jusqu’à 32 joueurs simultanément. De plus, option vraiment intéressante : La taille des maps s’automatise en fonction du nombre de joueurs. De ce fait vous pourrez jouer sur n’importe quelle carte sans avoir à galérer pour trouver vos ennemis lorsque vous jouez à 4 sur une map pouvant accueillir 32 personnes.
Puis il y a le DarkOps qui à l’instar de Counter Strike apportera son lot de stratégie puisque vous pourrez acheter des armes en fonctions des crédits remportés, sachant que shooter un adversaire augmentera votre capital et tirer sur un coéquipier le fera descendre.
Les différents modes du Dark Ops seront l’éradication où le but sera d’éliminer tous les joueurs de l’équipe adverses, Impact où l’une des deux équipes sera désignée pour défendre un lieu et l’autre pour l’attaquer, Infection qui se joue en chacun pour soit où chaque joueur tué revient dans la partie en étant infecté d’un virus qu’il doit transmettre aux autres et enfin Sabotage où une équipe tentera de détruire des installations et l’autre l’en empêchera.
Bref vous l’aurez compris, avec ses nombreux modes de jeu, sa liberté de paramétrage et la possibilité de jouer jusqu’à 32, voire même d’ajouter des bots risque bien de faire connaître la gloire à ce Perfect Dark Zero qui a peut être bien tous les atouts pour reprendre le flambeau au MasterChief.

GRAPHISME
Des graphismes somptueux associés à des animations très réussies et un moteur physique incroyable, ce Perfect Dark Zero nous en met plein la vue et nous rassure sur le potentiel de la 360. Quelques bugs de ci de là traduise la sortie en catastrophe mais rien d'handicapant.


JOUABILITE
La jouabilité en elle-même est sans faille grâce à l’apport indéniable des roulades, de la possibilité de se mettre à couvert et à un arsenal extrêmement riche et varié. Cependant le manque cruel de véhicules et surtout l’intelligence artificielle qui sombre un peu par moment vient ternir le tableau.


BANDE SON
Musiques et bruitages excellents mais des voix françaises parfois médiocres assez étonnamment d’ailleurs de la part d’un titre ayant de telles ambitions. L’ambiance sonore par contre est très immersive avec des ennemis qui parlent, commentent vos actions, parfois même avec humour, etc.


DUREE DE VIE
Un mode solo découpé en une douzaine de missions qui devraient vous donner du fil à retordre, un mode coop novateur et très bien pensé ainsi que de nombreux modes online jusqu’à 32 joueurs qui devraient, selon moi, installer ce Perfect Dark en tête des jeux les plus joués sur le Xbox Live.


VERDICT 16/20
Sentiment mitigé, mêlant enchantement et agacement, pour ce Perfect Dark Zero qui avait tout pour devenir une référence du genre mais qui se perd finalement un peu à cause d’une I.A. très discutable. Cependant le FPS de Rare reste un excellent titre qui vous procurera de nombreuses heures de plaisir intense et devrait rassembler les foules sur le live.
Et puis ça change de contrôler une fille dans un FPS. Et quelle fille !
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeJeu 1 Déc - 21:16

Test Call of Duty 2
Après deux opus n'ayant que très peu convaincu sur Xbox première du nom, les studios d'Infinity Ward avaient donné rendez-vous aux Gamers pour ce Call of Duty 2, tiré directement de la version PC. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce portage s’en tire bien mieux que ses prédécesseurs et trouve une place des plus honnête dans le line up de la 360. Mettez les casques, prenez les armes et les munitions, et direction les sentiers de la seconde Guerre Mondiale, une énième fois certes, mais vraiment pour notre pur plaisir.

La Guerre des cent softs




On ne compte désormais plus les softs qui traitent de la seconde Guerre Mondiale que ce soit en abordant le genre FPS, celui de la stratégie ou encore l’infiltration. Le fait est que la série Call of Duty a toujours régné en maître dans les jeux à la vue subjective et les fans se comptent par millions à travers le monde entier, surtout sur PC. Aborder le nouveau support qu’est la 360 en ayant pour base technique l’opus PC, c’était avant tout une sorte de gage de qualité prise par les développeurs soucieux de conquérir un nouveau genre de Gamers.

On ne change pas une recette qui gagne et c’est donc à travers trois points de vue, trois histoires de soldats, que vous aurez à parcourir les différentes missions de COD 2. Que vous incarnez un russe, un britannique ou un américain, les campagnes de Call of Duty 2 s’enchaînent dans un rythme effréné mais pour finalement s’achever dans un laps de temps bien trop court, nous y reviendrons plus tard. Ce Call of Duty 2 n’innove en rien la série et se contente de se montrer sous un aspect de déjà vu mais aussi, fort heureusement, dans un plaisir de jeu immense.

Les missions sont variées. Selon le lieux dans lequel vous vous trouverez et selon les situations rencontrées, le type de jeu ne sera pas tout à fait le même et force est de constater que vous devrez utilisez le panel d’armes, légères et lourdes, pour vous en sortir. On apprécie également les phases d’actions à bord d’un char d’assaut qui demande cependant un petit temps d’adaptation. Le tout dans des environnements variés à souhaits pour une impression de liberté d’action encore plus grande. Bref tout autant de remarques en vrac pour expliquer le simple fait que le soft d’Activision sait offrir la diversité et le plaisir de jeu aux Gamers. Mais là où tout cela devient intéressant, c’est que COD 2 ne se contente pas de cela et sert ce bel ingrédient sur un plateau d’argent.

Le conflit mondial sous sa plus belle forme




Lorsque l’on parle d’un portage d’un support à un autre, on a souvent tendance à grincer des dents et à penser au pire, ce qui est majoritairement le cas dans ce genre de situation. Call of Duty déroge à la règle et c’est tant mieux ! Cette version 360 n’a rien à envié à sa grande sœur PC et utilise à bon escient les capacités de la Xbox 360. D’une manière générale, les soldats sont plus que convaincants et évoluent dans des décors aux textures bien souvent des plus agréables. Cela participe grandement à l’immersion et l’ambiance si unique que savent proposer les développeurs. Ces derniers nous gâtent également avec quelques effets, des détails certes mais qui de suite ravissent les Gamers, comme notamment les tirs et les balles qui s’écrasent dans les murs laissant une traînée de poussière. Ou encore les fumées, tout simplement admirables, qui s’échappent et se diffusent le tout en nous laissant béat devant cet effet si convaincant proche du photo-réalisme.

Des exemples qui reflètent l’aspect graphique général du soft qui, cependant, ne met pas totalement à profit la console avec quelques textures qui feront peine à voir au milieu de si beaux éléments. Mais au diable ces petites bavures ! Comme évoqué plus haut, le soft ne pouvait pas espérer meilleure réalisation pour mettre en avant son coté si immersif. L’IA des soldats ennemis n’est pas exceptionnelle certes, mais leurs réactions dépassent de loin celles d’autres softs et il est toujours aussi jouissif de les voir paniquer quand ils manquent de munitions ou quand on les surprend au moment où ils s’y attendaient le moins. La profondeur du champ est tout aussi incroyable et tous les éléments qui évoluent autour du Gamer, comme les combats aériens ou les charges des chars d’assaut qui vous frayent un chemin, sont tout simplement remarquable. Les développeurs ont donc parfaitement rempli leur rôle et, nous allons le voir de suite, cette impression ne démentie pas avec notamment l’analyse du gameplay du soft.

Le bien n’existerait pas sans le mal




La beauté ne fait tout c’est un fait. Le réalisme dans lequel le soft arrive à nous plonger ne serait pas si réussi sans une jouabilité à la hauteur. La disposition des touches selon le pad de la 360 est idéale et la prise en main se fait de manière directe, sans aucune difficulté. Il est toujours aussi agréable d’évoluer dans ce contexte historique où l’on a l’impression d’une liberté immense tant vos déplacements se feront en toute simplicité. La précision des tirs est grande, variant selon le type d’armes dont vous êtes équipés, les possibilités d’actions se limitent à la récuperation de documents, destruction d’éléments et au contrôle d’armes lourdes mais ces phases sont tout aussi réussies et très jouissives. Vous voulez encore un exemple de cette exceptionnelle immersion ? Alors évoquer au final l’univers sonore sera idéal pour vous convaincre. Perfection : le mot est juste pour qualifier ce qui constitue la bande-son de ce Call of Duty 2. Des voix françaises idéales, pour le contexte, face à des répliques allemandes variées et d’un ton tout aussi saisissant. Si vous avez la chance de posséder une bonne installation sonore, alors les bruitages vous en mettront plein les oreilles ! Explosions, bruit de pas, balles qui fusent... tout autant d’éléments qui vous laisseront scotchés sur votre canapé. Servez le tout avec des musiques remarquables et vous obtiendrez sans aucun doute ce qui se fait de mieux dans le domaine de l’univers sonore d’un soft. Du grand art !

Revenons à présent sur un sujet plus délicat. Si plusieurs niveaux de difficulté vous sont tout de même proposés, force est de constater que l’on a pas trop de mal à venir à bout des hordes des forces de l’Axe. La frustration arrive donc au moment où l’on boucle les trois campagnes et que l’on se rend compte que le soft n’est en notre possession que depuis une douzaine d’heures. Dur constat... Ce dernier aurait pu être amorti par la présence du mode live qui, grâce à une réalisation pareille, aurait pu être une très bonne surprise. Mais l’étonnement n’arrive pas dans le sens attendu et l’on se surprend à avoir à faire au minimum syndical ! Techniquement le mode live est très agréable à jouer, sans aucun problèmes particuliers rencontrés. Parties libres ou classées, cinq modes de jeu les plus classiques mais tout aussi efficace, malheureusement le tout sans aucune options possibles. Bref du live certes mais trop peu abouti. Le nombre de joueurs maximum s’élevant à huit, cela pénalise également le jeu qui ne demande pourtant que des batailles acharnées entre plusieurs dizaines de Gamers. Mais l’espoir de voir apparaître un jour un patch corrigeant ce désagrément n’est pas vain et nous serons les premiers en vous en tenir au courant.



Point complet

Call of Duty 2 frappe fort, très fort. Son entrée se fera sans aucun mal remarquer parmi les softs du line up de la Xbox 360 et nul doute qu’il séduira bon nombre de Gamers. Ces derniers auront vu juste car le jeu des studios d’Infinity Ward convint plus qu’honnêtement sur le plan graphique, en tirant parti des capacités de la console, assure sur le gameplay, grâce à l’adaptation au génial pad de la 360, et surprend au plus haut point sur une incroyable bande son. Cependant les lacunes du mode Live empêchent ce Call of Duty 2 d’atteindre la perfection dans son domaine mais ne blâment pas le fait qu’il reste un très bon investissement. 17/20

On a adoré :
+ Graphiquement réussi
+ Immersion incroyable
+ Gameplay idéal
+ Bande son remarquable On n'a pas aimé :
- Durée de vie trop faible
- 70 euros, et il faudra s'y faire
- Mode Live pas assez abouti
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeSam 3 Déc - 19:23

Cinq ans après son apparition sur Nintendo 64, la belle Joanna Dark fait enfin son retour, cette fois sur Xbox 360. L'histoire, qui se déroule avant le premier épisode, vous met dans la peau de l'héroïne, membre tout comme son père des chasseurs de primes de l'Agence Dark, déjà aux prises avec DataDyne.



Perfect Dark Zero propose deux types de jeux distincts, le mode missions, jouable seul ou en coopération, et l'arène de combat, soit les parties multijoueurs en écran partagé, en liaison multiconsole ou via Xbox Live. La campagne solo est constituée de 14 missions, dont une d'entraînement, où il faut diriger Joanna Dark aux quatre coins de la planète, dans des environnements variés et réussis. Quatre modes de difficulté existent, dont un à débloquer. Ceux-ci influent sur la résistance des ennemis, sur les dégâts qu'ils vous font, mais également quelque peu sur leur IA, ainsi que sur le nombre d'objectifs à réaliser en cours de missions. Celles-ci sont variées, et enchaînent avec réussite quelques phases d'infiltration (que l'on peut éviter en canardant à tout va pour ceux qui préfèrent), des moments de snipe, quelques batailles mettant en scène un grand nombre d'ennemis, et quelques phases de conduite de véhicules, trop rares pour ces dernières malheureusement. Le mode coopération, jouable en écran partagé, en Lan et en Live, est très intéressant, puisqu'il ne fait pas que reprendre l'aventure en solo telle quelle. En effet, à plusieurs moments, ce sont des parcours différents qui sont proposés pour les deux joueurs, amenant ainsi une expérience nouvelle pour celui qui aurait déjà fini la campagne solo. Et c'est une chance, car cette dernière s'avère plutôt courte. Comptez entre 5 et 8 heures dans le mode de difficulté le plus faible (agent), et une dizaines d'heures en mode normal (agent secret). Les sauvegardes, impossibles pendant une mission, rallongent quelque peu artificiellement la durée de vie, qui aurait été encore plus courte autrement. Même si on peut comprendre cette décision, c'est très agaçant de devoir refaire en entier une mission, par exemple juste parce qu'un allier, que l'on ne doit pas tuer bien sûr, ne trouve rien de mieux à faire que de se mettre devant le joueur pendant une séance de tirs intensifs. Cela m'est arrivé trois fois durant la campagne. Dommage, surtout quand on approche de la fin de l'objectif principal. Malgré cela, la campagne livre un bilan très positif, et même si elle est courte, elle vaut la peine d'être rejouée, en choisissant des voies d'approches plus discrètes (et amenant des objectifs différents, et parfois des parcours autres), en essayant d'autres modes de difficulté, et en tentant l'expérience en coopératif.

La prise en main alterne la vue à la première personne, comme dans tout FPS classique, ainsi qu'une vue à la troisième personne lors des roulades ou esquives, quand il faut utiliser une tyrolienne, lors des phases de conduite de véhicule ou utilisation de tourelles, et quand le joueur se met à couvert. En s'approchant d'un angle de mur, d'une table, ou d'une barrière, on peut en effet appuyer sur le bouton A pour se protéger des tirs ennemis et viser sans trop de risques. Les accessoires apportent également de la variété au gameplay, puisque ceux-ci sont utilisés avec à chaque fois un mini-jeu, comme pour le passe-partout électronique qui devrait rappeler certains souvenirs aux fans de Sam Fisher. Quelques phases de dialogues avec les adversaires sont proposées dans l'aventure, où il faut répondre en sélectionnant une phrase à l'aide de la croix mulitdirectionnelle, mais ces séquences sont sous-exploitées, très rares et n'apportent pas grand chose de visible à la réaction de l'ennemi. Les commandes restent classiques pour ce type de jeu, si ce n'est l'absence de sauts, plus ou moins remplacés par les roulades, et la vue de sniper attribuée ici à la gâchette gauche, ce qui demandera un petit temps d'adaptation. Les armes peuvent être abandonnées en cours de missions, et d'autres ramassées sur le sol. Certains petits calibres peuvent être utilisés un dans chaque main. Pas de pack de santé dans le jeu, comme dans bon nombre de FPS récents d'ailleurs; la jauge de santé se vide à mesure des dégâts reçus, et pour autant qu'ils ne soient pas trop importants, la jauge se remplit quelque peu en se mettant à couvert.

Les armes sont au nombre d'une bonne vingtaine, et même si l'on retrouve des grands classiques comme le fusil à pompe, un équivalent du MP5, et un lance-roquette, d'autres sortent du lot comme le Psychosis qui envoie des fléchettes neurotoxiques brouillant la vue, le bouclier de combat, ou le laptop, un fusil d'assaut qui peut se transformer en tourelle sentinelle. Toutes ces armes ont une fonction secondaire, et certaines une tertiaire. Cela va du silencieux à la lampe torche, à d'autres plus originales proposant un hologramme bluffant l'ennemi, un détecteur de menaces, un brouilleur de caméras, ou encore une vision nocturne. De la variété donc, et il faudra du temps pour bien les maîtriser toutes, en solo comme en multi, d'autant que deux armes blanches et deux types de grenades viennent compléter le tout. A chaque début de mission, il est possible de choisir son équipement, qui est constitué de quatre cases pour l'armement. En sachant que les plus grosses armes occupent trois cases, et les plus petites une, ce sera à vous de définir au mieux vos besoins à venir, même s'il est toujours possible de ramasser des armes par terre ensuite, ou même de désarmer un adversaire encore en vie. Si des armes nouvelles sont présentes dans l'inventaire à la fin d'une mission, elles deviennent sélectionnables pour la suivante.

Les modes multijoueurs apportent beaucoup à Perfect Dark Zero, c'est même le gros morceau du jeu, en terme de temps que beaucoup risquent d'y passer. Les arènes de combat offrent des parties avec classement ou sans, par équipes ou en solo. Le menu deathmatch offre des modes de jeu classiques, tels que bilan tués (match à mort, seul ou en équipe), capture du drapeau et gains de territoire. Le menu Darkops propose des affrontements par rounds, où l'armement s'acquière avec les économies personnelles, qui grossissent au fil des victoires remportées. Le mode éradication est une partie où il faut éliminer totalement l'équipe adverse. Le mode attaque oppose des équipes dont l'une d'entre elles doit défendre une base, avec un nombre de vies limités à une par joueur. Infection est une partie chacun pour soi, où chaque joueur infecté tuant un "non-infecté" le fait changer de camp. Et enfin le mode sabotage, où chaque équipe doit infliger le maximum de dégâts aux possessions adverses. Des parties personnalisées sont possibles également et offrent, si besoin était, encore plus de variété aux modes multijoueurs. Jusqu'à 32 joueurs peuvent s'affronter en ligne, et si c'est moins que ce qui avait été annoncé un temps, cela représente quand même le double du maximum de joueurs dans Halo 2, ce qui n'est pas négligeable. Les temps d'attente avant une partie sont très courts, et il est possible de jouer avec des bots sur le Live également pour remplir les places de joueurs manquants, un bon point. Pas ou peu de lag à signaler, et une expérience en multi très plaisante qui risque d'occuper bon nombre de personnes pendant plusieurs semaines voire mois.

Du contenu téléchargeable gratuit à venir a été annoncé pour ce jeu, avec un mode "contre-opératif" où un joueur incarnera les ennemis de Joanna Dark, ainsi qu'un mode mission. Des cartes multijoueurs devraient être proposées également par la suite, mais celles-ci ont toutes les chances d'être payantes.

La réalisation graphique est très soignée, et beaucoup d'environnements traversés sont superbes, certains rappelant quelques décors gigantesques de James Bond. Le point le plus impressionnant est sans doute les textures, très fines et présentant beaucoup de relief. Certaines sont grandes, à l'image de quelques superbes graffitis rencontrés sur les murs. Les reflets des lumières viennent s'y accrocher pour éclairer le tout de manière impressionnante. Les personnages sont bien modélisés et animés. Les rechargements d'armes que fait Joanna sont très visuels et magnifiques. On apprécie également les armures de certains ennemis qui volent en de multiples éclats lors des impacts de balles. Malgré tous ces points positifs, il faut quand même signaler quelques légers ralentissements, présents surtout lors des cinématiques, quelques textures, rares heureusement, que l'on croirait issues d'un autre âge, et une certaine sur-utilisation de quelques effets graphiques que permet la Xbox 360, notamment pour les réflexions où beaucoup de surfaces ont un aspect trop brillant et métallique, ou encore pour certains visages à l'aspect un peu plastique. On sent que quelques mois de plus de développement n'auraient pas fait de mal, même si globalement les aspects techniques et graphiques sont très réussis. Côté audio, les personnages sont doublés de façon crédibles par plusieurs acteurs connus, et les musiques collent bien à l'ambiance "agent secret" de l'ensemble. Leur volume est par contre trop élevé par rapport aux voix, et certains dialogues sont de ce fait peu compréhensibles. Mais ce désagrément peut être grandement atténué, en modifiant les volumes correspondants dans les options audio du jeu.

L'édition collector de Perfect Dark Zero propose une très belle boîte, inspirée dans sa fabrication de celle de l'édition limitée de Halo 2 (métallique, avec reliefs). A vrai dire, c'est peut-être bien le plus intéressant dans cette édition. Petit plus toujours agréable, on peut télécharger sur son disque dur un thème pour le dashboard et des images de joueur. Une BD brève et dispensable, "Hong Kong Sunrise", se trouve dans le coffret. Les vidéos proposées sur le second DVD présentent en fait une succession d'artworks. Ceux-ci sont beaux mais on aurait aimé voir des choses plus intéressantes sur le jeu, sa conception et son univers. Cette édition spéciale ne coûte pas beaucoup plus cher que la classique, donc on n'est pas volé, mais la plus-value est faible.

Perfect Dark Zero n'est pas le Halo de la Xbox 360. Les deux jeux sont très différents dans leurs univers, leurs gameplay, et dans leurs modes de jeux. S'il fallait vraiment le comparer à un titre de Bungie, ce serait plutôt avec Halo 2, dont l'expérience solo est un peu courte et en retrait par rapport à ce qu'offrent les modes mulitjoueurs, principalement sur le Live. Côté technique, le jeu est très réussi et affiche des graphismes superbes, notamment au niveau des textures, des éclairages et des environnements. On regrette le scénario, plutôt faiblard et peu intéressant, les sauvegardes frustrantes, et le manque de phases de véhicules. Mis à part cela, Perfect Dark Zero s'en tire très bien pour un jeu de première génération sur 360, et comblera tous ceux qui ne misent pas que sur la campagne solo pour un FPS.


Max73 - 2.12.2005

LES PLUS




gameplay réussi

mode coopération

réalisation soignée

les modes multi
_________________________
LES MOINS

le scénario

mode solo court

les sauvegardes

peu de véhicules






Note : 8/10
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeSam 3 Déc - 19:31

Officiellement dévoilé le 13 mai 2005, lors du show MTV dédié à la Xbox 360, Project Gotam Racing 3 (PGR3) a rapidement su attiser l'envie des fans de jeux vidéos, de belles carrosseries et de nouvelles technologies. Si ces trois critères vous caractérisent, je vous soupçonne de déjà posséder la nouvelle console de Microsoft et de profiter des qualités de ce troisième épisode, dans le cas contraire, je m'en vais vous expliquer pourquoi PGR3 est indispensable.

On ne va pas vous refaire la genèse de la série débutée il y a bientôt six ans sur Dreamcast, vous la connaissez sans doute et il faut avouer qu'il y a finalement peu à dire si ce n'est qu'elle a convaincu son monde.
Cet épisode là ne déroge pas à la règle et l'on retrouve une nouvelle fois le système de Kudos, symbole de notre expérience et de notre capacité à maîtriser les divers monstres sur roues. La différence avec les autres épisodes, c'est que dorénavant, les Kudos ne constituent plus la monnaie du jeu. A chaque fin de course en mode Carrière Gotham on obtient en effet un nombre de crédits (Cr) qui varient en fonction de la difficulté choisie pour l'épreuve (cinq disponibles). Les Kudos qui s'affichent ensuite correspondent uniquement à votre performance stylistique et jouent plus un rôle de faire-valoir puisque sa fonction de transaction est oubliée.
A partir de cette nouvelle donnée, certains s'inquièteront de savoir que le style ne compte plus, une crainte tout à fait compréhensible, mais ce n'est heureusement pas le cas. PGR3 conserve, comme ses ancêtres, son lot d'épreuves à caractère dangereux pour la manette, surtout avec cette nouveauté qu'est le wireless, où l'on ne réussit à franchir la ligne d'arrivée dans le temps imparti qu'après moult essais infructueux et/ou il est exigé que l'on engrange un certain nombre de Kudos. Après quelques championnats remportés haut la main en difficulté moyenne, on se rend vite compte que la perfection peut rapidement nous être imposée. Les slaloms entre les cônes donnent très souvent du fil à retordre lorsque l'on atteint un certain niveau dans la Carrière Gotham, de même, les pilotes concurrents vous distancent facilement et n'effectuent que rarement des faux pas : on doit les calquer, pas le choix.
Si les Kudos n'ont plus la fonction qu'ils avaient auparavant, il ne demeure pas moins primordial de s'appliquer durant les nombreuses épreuves constituant les championnats pour devenir un pilote de légende.
En outre, réunir suffisamment de ces points permet de passer à un niveau supérieur sur une échelle de 10 où le niveau 1 est le plus convoité. Il faut également retenir que certains véhicules ne seront disponibles qu'une fois un nombre indiqué de Kudos atteint. Tout est finalement fait pour nous inciter à la " bonne conduite ".
Pour acheter les véhicules (plus de 80), on utilisera en fin de compte les Cr que l'on accumulera au fil des épreuves réussies. Bien évidemment, plus le niveau de difficulté de celles-ci sera élevé, plus l'argent récolté sera abondant. A ce titre, il faut souligner que le fait d'avoir réutilisé le système d'épreuve évolutive est une très bonne chose. Cela signifie que si une quelconque course vous tracasse pour passer à un championnat supérieur, il reste toujours la possibilité de réduire la difficulté. Certes, c'est parfois frustrant de ne pas parvenir à obtenir la médaille convoitée et de se contenter d'une médaille de bronze, mais ce système à au moins le mérite de laisser le choix.



Le mode Carrière Gotham bien que conséquent est épaulé par la section Playtime, elle-même très développée. Dans celle-ci, il est question de jouer sans réel but, de se décontracter entre deux tentatives de réussite en carrière ou pourquoi pas, de créer ses propres parcours. Car oui, PGR3 nous propose un éditeur de circuits. Il reste relativement sommaire et permet juste de sélectionner l'un des cinq lieux disponibles (Las Vegas, Tokyo, New York, Londres et Nurburgring) pour ensuite y définir les check points. Néanmoins, c'est plus de 100 millions de tracés différents qui seront réalisables via cette fonction (chiffre fourni par le développeur), en cas de manque d'inspiration, l'éditeur automatique vient à la rescousse. Tous les tracés créés seront praticables en ligne, ainsi, il est possible de s'organiser des petits challenges uniques entre amis.

Toujours dans le registre du Xbox Live, l'une des nouveautés majeures de cet épisode, outre son aspect graphique, c'est l'apparition du mode Gotham TV. Ici, on ne joue pas, on observe. En plus de regarder la chaîne des héros, qui, comme son nom l'indique, permet de voir courir les meilleurs pilotes en direct, il est possible de surveiller vos amis lors de leurs diverses joutes. Chouette idée. C'est également dans ce mode que l'on peut accéder aux photos et aux rediffusions.

Pour ce qui est de la jouabilité, on retrouve vite ses marques selon les marques. Ainsi, par exemple, les férus de Ferrari et de Lamborghini retrouveront toute la pêche et la tenue de route propre à ces monstres qu'ils ont réussis à dompter dans Project Gotham Racing 2.
Que ce soit une Dodge Viper ou une Porsche Carrera GT (excusez du peu), toutes les voitures disposent de réactions et de comportements uniques. Les premiers véhicules auxquels on accède font forcément de la peine après avoir atteint le nirvana mécanique.
Côté manipulation du pad, on reste dans le classique, et c'est très bien comme ça. Les gâchettes pour accélérer et freiner, le bouton A pour actionner le frein à main, les joysticks droit et gauche servent respectivement à diriger la caméra et la voiture tandis que le bouton LB modifie la vue parmi cinq disponibles : deux où l'on voit le véhicule de l'extérieur, deux vues pare-chocs et une vue intérieure. La plus impressionnante de ces caméras est sans conteste celle située sur le casque du pilote. Jamais on a vu un tel degré de réalisme dans un cockpit automobile virtuel, le plus surprenant c'est qu'avec le joystick droit on dirige la tête du pilote nous permettant ainsi de regarder dans les rétroviseurs extérieurs et celui à l'intérieur. Ce réalisme n'est pas seulement perceptible au niveau de l'habitacle, car tout ce qu'on peut voir durant les courses a fait l'objet d'un travail titanesque.

Fin 2003 PGR2 avait imposé un nouveau standard en terme de modélisation pour les véhicules et les environnements, cette fois-ci, deux ans plus tard, on voit bien l'évolution, mais elle peut sembler moins impressionnante que PGR2 à son époque. Il faut aussi dire que le second opus avait fait très fort en exploitant pleinement les ressources de la Xbox. Niveau chiffre, à voiture équivalente, les développeurs déclarent avoir utiliser huit fois plus de polygones en moyenne par rapport encore une fois à PGR2. La réflexion des éléments du décor est en adéquation avec ce qui vient d'être dit, superbe, mais pas stupéfiante. C'est loin d'être négatif, au contraire, on se demande même comment un jour ils pourront faire mieux. A l'heure actuelle, nous nous y sommes habitués et cela paraît tout à fait normal, si ce n'est obligatoire, d'avoir droit à ce genre de chose.
Malgré cette qualité, on ne peut que déplorer la présence d'aliasing (effet d'escalier) sur les voitures. Il est discret, mais impardonnable sur une machine de nouvelle génération.
S'il y avait bien un reproche que l'on pouvait faire aux anciens Project Gotham Racing, c'est la froideur des parcours, dépourvus de spectateurs et montrant un je ne sais quoi de morosité. C'est ici que le véritable bond en avant se ressent : Au niveau des décors, extrêmement détaillés et qui, miracle, donnent quelques signes de vie. Le niveau de détail est proprement hallucinant. Rien que le pont de Brooklyn a nécessité autant de polygones qu'une zone complète du premier PGR, c'est dire la quantité astronomique de boulot qu'a abattu l'équipe de développement. Mais l'aspect plus vivant vient des nombreux spectateurs que l'on peut voir applaudir à chaque passage. Modélisés de façon correcte, ils n'hésitent pas à s'éloigner des rambardes de sécurité en cas de collisions, peut-être sans hâte mais ils s'écartent.
La vitesse caractérisée par une sorte de rémanence (effet de blur ou traînées) sur les côtés de la voiture est complètement sidérante. La meilleure façon de s'en rendre compte est de passer en vue intérieure et de tourner la tête vers les vitres latérales. Si cela permet de contempler cette prouesse technique, on peut également distinguer ici et là des ruelles qui continuent au-delà de l'itinéraire fixé ou encore voir l'eau en contre-bas du pont.
Autre petit détail qui fait la différence : les éblouissements. Après une portion de route sous un tunnel, il n'est pas rare d'être éblouit à sa sortie par un soleil frappant de plein fouet le pare-brise. C'est un autre avantage de la vue intérieure grâce à laquelle on peut aussi voir les salissures s'accumuler à mesure que la course se poursuit.



Au chapitre audio, c'est un sans faute. Même si mon expérience niveau Ferrari se limite aux jeux vidéos, il faut admettre que le vrombissement de leurs moteurs donne des frissons. Chacun des véhicules possède une sonorité bien distincte et si l'un d'entre vous éprouve quelques difficultés à reconnaître une " petite " Nissan d'une Pagani, il vaudrait mieux pour lui de se munir de prothèse auditive. Ce serait quand même dommage de ne pas profiter de ce jeu en bonnes conditions. Les musiques quant à elles se répartissent en plusieurs genres (rock, techno, classic, etc.) et sont passe-partout dirais-je. Le mieux, dans ce type de jeu est de profiter un maximum des bruitages à la fois des voitures et environnementaux. Les musiques peuvent donc passer à la trappe sans modifier l'appréciation du jeu, au contraire, cela peut même l'augmenter.

Dans sa globalité PGR3 bénéficie d'une durée de vie allant de l'énorme jusqu'à l'infini. D'une part grâce au nombre phénoménal de défis présents et d'autre part grâce au mode Xbox Live et sa Gotham TV. Le challenge du mode Carrière Gotham conviendra à tout type de joueur parce que sa difficulté est constamment dosable. En ce sens, cela peut parfois inciter à jouer les paresseux et à ne pas donner le meilleur de soi-même sachant que l'on dispose une grande marge d'erreur.

Voici quelques petits défauts supplémentaires notés qui n'entachent pas le plaisir de jeu, heureusement, mais qu'il est toutefois bon de signaler : La description des menus n'est pas toujours très claire ce qui rend parfois difficile la lecture des caractéristiques des bolides. On regrette aussi que les loadings ne soient pas mieux optimisés afin d'éviter les trop longues attentes entre les nombreux essais.

Qu'apporte Project Gotham Racing 3 de plus au final par rapport au deuxième ? C'est très simple, un réalisme accru. Cela en fait-il un indispensable pour autant ? Sans aucun doute. Si les premiers instants ne sont pas foncièrement impressionnants, on apprécie rapidement la finesse des décors, le soin apporté à la modélisation des véhicules (interne et externe) et en fin de compte la jouabilité qui n'évolue pas mais qui conserve sa qualité que l'on connaît tous.
Après tout, PGR3 n'est qu'une simple suite, et qui plus est, qui appartient à un genre qui peine à se renouveler. On ne pouvait pas lui demander la lune, mais il nous permet de s'en approcher davantage.

Inspecteur Gadget - 2.12.2005

LES PLUS
modélisation des villes

graphismes excellents

Gotham TV

la conduite
_________________________
LES MOINS

peu de villes

léger aliasing

des épreuves impossibles
en mode expert.



Note : 8.5/10
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeDim 4 Déc - 16:18

Call of Duty 2
Test // Posté par ZoulouleX le 03/12/2005
Infiny Ward nous replonge dans l'univers impitoyable de la Seconde Guerre Mondiale avec son nouvel opus de la licence de l'année 2003. Après avoir conquis le coeur des gamers PC avec le premier épisode de Call of Duty, Infinity Ward a tenté l'expérience sur console. Malgré une arrivée peu convaincante sur les consoles PS2 et Xbox, les développeurs n'ont pas baissé les bras et nous offrent le second opus sur Xbox 360. Profitant des nouvelles technologies de la console, Call of Duty 2 est annoncé comme l'un des hits de la Xbox 360 (voire le hit de la Xbox 360, selon le dernier sondage réalisé par Xbox-360.fr auprès de ses plus fidèles membres). Ensemble, nous voici projetés dans le jeu pour y étudier ses forces et ses faiblesses. Rendez-vous à la fin du test pour savoir si Call of Duty 2 mérite qu'on y prête attention ou pas...

"Suite du jeu éponyme d’Infinity Ward désigné Jeu de l’année en 2003, Call of Duty 2 revient avec une re-création sans précédents de l’intensité fraternelle, chaotique et cinématique de la Seconde Guerre Mondiale à travers des graphismes d’une extrême finesse, des personnages aux mouvements surprenants de réalisme et une déferlante d’action à l’écran. Tout cela propulsé par un tout nouveau moteur de jeu propriétaire. Plongez-vous au cœur des affrontements d’unités et d’une action explosive grâce à un système de communication au combat dynamique et intuitif et d’effets de fumées inégalés auxquels s’ajoutent une jouabilité non linéaire, des objectifs de mission ouverts et une intelligence artificielle la plus efficace et réactive jamais vue." Telle est la présentation du jeu que vous retrouverez sur le site officiel Xbox.

« Rien dans la vie n'est plus réjouissant que de se faire tirer dessus sans résultat » (Winston Churchill)

Après une session d'entraînement de quelques minutes, histoire d'apprendre rapidement les diverses fonctionnalités que nous propose Call of Duty 2, nous entrerons directement dans le vif du jeu : la guerre dans les tranchées enneigées des rues de Moscou, de Stalingrad et d'autres lieux. Le premier constat arrive très vite : le jeu est graphiquement réussi ... encore ne faut-il pas se plonger dans les détails, qui révèleront quelques petits défauts (exemple : rayons de soleil inversés dans les tuyaux de gaz, cadavres qui traversent les murs, ...).

Il faut aussi prendre en compte le fait que Microsoft a bien réussi a nous présenter son bijou comme une « bombe vidéoludique » et qu'ainsi, nous avons tendance à ne tolérer aucun défaut. Et lorsque nous disposons d'un moment d'attente entre deux combats, nous en profitons pour admirer les graphismes du jeu, on se rendra bien compte que les développeurs peuvent encore faire mieux. N'empêche que si les graphismes ne sont pas à la hauteur de ce que nous pouvons attendre de la next generation, nous devons bien avouer que les effets visuels sont assez surprenants. Les graphismes sont d'une extrême finesse, que ce soit pour la représentation des personnages ou pour la représentation des lieux. Aux coeur des affrontements, nous remarquerons vite les beaux effets traduit par le jet de grenade ou de flash, tout comme des jeux de lumières ou la gestion des ombres dynamiques. C'est du bonheur pour nos petits yeux. La vision du jeu est ainsi facilitée, ce qui nous offre une champ de vision extrêment large, pour des combats encore plus redoutables.

Nous noterons aussi la présence de courtes cinématiques durant les quelques secondes de chargement de la partie. En rapport direct avec le jeu, ces courtes cinématiques sont bien réalisée et donne vite envie d'en savoir plus. C'est maintenant que je regrette de ne pas avoir bien bossé mes cours d'histoire !

Les graphismes de Call of Duty 2 en conclusion : même si le effets visuels sont d'une fluidité totale, nous nous rendons vite compte que la puissance de la Xbox 360 n'est pas utilisée à son maximum. Un titre qui aurait pu être parfait graphiquement si les développeurs avaient soigné les derniers petits détails.


« A la guerre, il n'y a rien qui remplace la victoire » (Général Douglas Mac Arthur)

Après un passge sur Xbox quelque peu raté, Infinity Ward réitère sa licence sur Xbox 360. Depuis son annonce, nous ne rêvons que d'une chose : que Call of Duty 2 soit aussi bien (et même meilleur) que la version PC.

Une nouvelle fois, nous serons confrontés à une période noire de l'histoire (nos grands parents s'en souviennent comme si c'était hier) : la Seconde Guerre Mondiale. Dans cet opus, comme dans tous les titres se déroulant dans ce milieu, il faudra jouer de finesse et d'intelligence pour enchaîner les nombreuses missions qui nous sont offertes. Au coeur même des combats, il convient de dire que le gameplay est un vrai plaisir. Dans tous les cas vous aurez une marche à suivre, seulement, votre tactique sera la carte maîtresse du jeu.

Les différentes missions que vous propose Call of Duty 2 sont diverses, riches et variées. Même si la durée de vie est faible (une dizaine d'heure environ), les missions s'enchaînent et ne se ressemblent pas (sauf si vous considerez que votre but dans chaque mission est de gagner). Le gros point fort de cet épisode est la possibilité de réaliser les différentes missions dans l'ordre que l'on désire. Ainsi, si vous n'arrivez pas à terminer une mission, personne ne vous forcera la main, et vous pourrez ainsi revenir dessus à tête reposée. Pour rappel, éditeurs et développeurs avaient annoncé quatre scénarii pour vivre la guerre dans son élément le plus intense.

La liberté : c'est le mot clé de cet opus ... outre le fait que nous sommes libres dans le schema d'accomplissement des objectifs, Call of Duty 2 nous envoie batailler dans des univers immenses. Mais la taille n'étant pas le critère le plus important, vous serez libre de vous déplacer comme vous le souhaitez dans la majeure partie des missions. Et oui, certaines missions vous enfermant dans des conduits ou dans des tunnels souterrains, vous comprendrez qu'il est relativement difficile d'être totalement libre dans des espaces si confins.

Personnellement, j'ai la chance de ne pas avoir connu la guerre ! Mais en fonction de ce qui nous a été diffusé via les divers reportages et films, Call of Duty 2 nous propose d'évoluer dans des environnements réalistes. Issu d'une technologie propriétaire, le moteur de Call of Duty 2 est assez surprenant.

Coté bande son, c'est l'excellence ... Call of Duty 2 sait accrocher le joueur ! Composée principalement d'effets saisissants, de dialogues et d'interjections parfaitement étudiées, les parties deviennent très rapidement d'immenses et d'intenses phases de jeu. Nous pouvons remercier la petite nouveauté de charme dans ce nouvel opus, qu'est le système de communication au combat intuitif.

Très souvent critiqué, l'I.A. (Intelligence Artifielle) de Call of Duty 2 nous prouve qu'elle est à la hauteur. Répondant bien, l'I.A. est parfaitement gérée. Ça fait même plaisir de jouer avec de véritables ennemis, pas de simples bêtes qui ne réagissent pas à vos seuls faits et gestes. Les actions menées par les ennemis seront bel et bien enregistrées en fonction de votre jeu et de votre statégie. Foncez seul sur l'ennemi et vous verrez apparaître une troupe d'ennemis avant de perdre la vie.

Les niveaux de difficulté sont au nombre de 4, et promettent à n'importe quel joueur (débutants comme confirmés) de bien s'éclater sur Call of Duty 2. Les missions resteront les mêmes, mais l'ennemi changera ses stratégies.


« La guerre est une série de catastrophes qui se terminent par une victoire » (Georges Clemenceau)

Après avoir brouté du solo pendant de longues heures (hors rédaction), me voici à l'assaut du mode multijoueur. A l'écran, le menu paraît classique : Xbox Live, Ecran splitté et multi-console ... rien d'extra-ordinaire.

En "cliquant" sur le mode XboxLive, nous constatons un écran bien vide avec seulement deux options : partie joueur et partie classement ! En poussant plus loin dans les critères de recherche, on retrouvera les typiques modes du Xbox Live : Deathmatch, Deathmatch par équipe, Capture de Drapeau, Q.G, et Recherche et Destruction. Rien de nouveau sur le mode Xbox Live... et ce ne sont pas les quelques heures passées dessus qui vont m'aider à faire monter la note finale de Call of Duty 2, surtout que le nombre de joueur est limité à 8. D'un niveau assez moyen sans aucune innovation, les différents modes Xbox Live deviennent vite lassants ... à moins de ne vouloir jouer juste pour le fun ! Les maps étant immenses, vous devriez avoir de quoi bien vous éclater.

Quittons le Xbox Live pour tester en partie l'autre mode multijoueur : l'écran partagé. Voilà, la grosse déception du jeu, ou plutôt la partie inutile du jeu ... d'ailleurs, je me pose encore la question "A quoi sert ce mode ?". Jouer à deux peut paraître super fun, cool, et tout ce que vous voulez, mais lorsque l'on voit la stratégie de l'autre, il n'y a plus d'interêt. Un mode qui ne mérite pas que l'on s'y attarde plus que ça.


Global
17

Live
14

Annoncé comme le hit du line up de la Xbox 360, il faudra se contenter de dire que Call of Duty 2 n'est pas un hit, mais seulement un bon jeu ! Après avoir passé plusieurs heures sur un mode solo captivant, le mode multijoueur est décevant ... on s'attendait à une tuerie, nous nous contenterons d'un bon jeu, qui de plus, n'est pas le meilleur en terme de graphismes. De nombreux bugs graphiques ont été décélés, ce qui n'est pas une perte en soi, mais plutôt le signe d'un jeu non terminé. Dommage ... toujours est-il que Call of Duty 2 est un jeu à essayer et à disposer dans sa XboxThèque.
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeDim 4 Déc - 16:23

Perfect Dark Zero - Par Pouto et Bix - 04/12/2005
Test réalisé à partir d'une version commerciale.

Retour vers le futur

Difficile d'aborder le test de Perfect Dark Zero comme un test habituel. En effet, non content de faire partie de la première fournée de jeux sur Xbox 360, il est aussi le jeu que Microsoft a choisi de mettre en avant pour le lancement de sa nouvelle machine. Il faut bien avouer qu'il avait tous les atouts en mains pour remplir à merveille ce rôle : suite d'une licence particulièrement appréciée des joueurs, développé par les studios Rare, qui quoi qu'en pensent certains, reste un développeur de haut rang, support sans concession de papa Microsoft, horde de fans acquis à la cause du soft... Bref, largement de quoi mettre une bonne dose de pression sur de frêles épaules de développeurs, tout Rare soit-il. Après quelques apparitions pour le moins calamiteuses, le jeu était enfin entre nos mains, pour le meilleur et pour le pire... et surtout pour le pire. Autopsie d'un atterrissage difficile.
Perfect Z en série B
Quels éléments sont nécessaires pour faire d'un jeu un blockbuster, un system-seller imparable qui donnera au tout-venant l'envie irrépressible de se jeter sur la dernière console ? Des graphismes tapageurs pour montrer la puissance de votre nouveau bébé, un marketing et une comm' bien ficelé, des nouveautés... Pas seulement bien évidemment, comme tout autre jeu, un scénario étoffé, bien ficelé, mis en scène avec goût, et haletant de bout en bout fera déjà une bonne partie du travail.
Penchons nous donc un peu sur celui de Perfect Dark Zero, qui nous emmène quelques temps avant l'épisode qui le précédait sur N64, étant une prequel, astuce très à la mode en ce moment chez les créatifs videoludiques.
On se retrouve donc dans la peau d'une belle et jeune rousse, Joanna Dark, en pleine lutte contre la dataDyne aux côtés de son paternel, Jack. Comme toute multinationale qui se respecte, dataDyne a quelques agissements pour le moins étranges, sous l'impulsion de son machiavélique dirigeant, Zang Li.
Le tout mettant en scène des scientifiques ayant fait une récente découverte boulversifiante, des trahisons, des retournements, de l'amour, on ne sent que trop une parenté dangereusement proche avec les meilleurs nanars à budget mettant en scène Steven "Casey Reibach" Seagal pour être totalement convaincu par le scénario que nous propose ce PDZ. On notera tout de même que celui-ci nous permettra de voyager depuis Hong Kong jusqu'en Afrique du Nord en passant entre autre par la jungle sud-américaine. Ceci permettant, à défaut de mieux, de découvrir les différents environnements du jeu, forts variés pour le coup, et de sentir pousser un tout petit peu des élans d'aventurier globe-trotter.

Malheureusement il faut bien l'avouer, on se laisse plutôt traîner passivement au travers des 14 missions que comporte le jeu alors qu'on aurait aimé être pris aux tripes par les pérégrinations de notre rouquine, aux prises avec une énorme multinationale aux quatre coins de la planète. Une planète qui n'est pas si grande que ça finalement, puisqu'il ne faudra compter que 8 à 10 heures pour terminer le jeu dans le second mode de difficulté sur les 3 disponibles, le premier n'ayant toutefois que peu d'intérêt vu les défaillances d'intelligence artificielle déjà rencontrées dans les modes ardus.
Mais pourquoi a t-on se sentiment de lourdeur dans le déroulement du jeu ? Un manque de rythme ? C'est certain. Des cutscenes pour le moins mal fichues et très mal mises en scène, qui ne parviennent jamais à réellement impliquer le joueur dans la tâche que doit remplir son avatar à la tignasse cuivrée ? Aussi oui. Et l'on tient peut-être là le fond du problème, le fait que l'on ne se sente ni entré dans le personnage de Joanna, ni réellement immergé dans le jeu. Le manque de personnalité de la rouquine, le manque d'accroche, bref le petit plus assez difficilement explicable qui fait que l'on reste scotché devant l'histoire est bel et bien absent, et c'est dommage.

Nous voilà fixé, le jeu ne brille pas par son scénario légèrement kitsch et sans génie sans toutefois être trop poussif. Bon soit, mais on est en face d'un FPS, et le genre ne nous a pas habitué à de grands morceaux d'écriture scénaristique... Le plaisir serait donc à chercher ailleurs ?
You got to shoot...and talk
Comme tout bon FPS qui se respecte, c'est bien pad et pétoire en main que l'on juge de la qualité d'un jeu. Halte au snobisme qui veut que l'on tombe à la renverse devant le scénario d'un jeu de tir, ce genre de défauts n'a jamais rédhibitoire pour le genre.
Alors autant griller le suspens de suite, Perfect Dark Zero a bien réussi son coup de ce point de vue. En effet, sous des airs faussement old school, prendre Joanna en main s'avère pour le moins agréable, voir même jouissif dans certains cas. D'accord, il ne faut pas oublier qu'en tant qu'agent secret, le but n'est pas forcément de défourailler à tout va dans les niveaux, mais bien de la jouer un peu plus finement. Du moins, c'est ce que nous suggèrent sans cesse les objectifs de début de mission, tout comme les missions secondaires qui viennent dynamiser un peu le déroulement des missions. Sans être indispensables, les réaliser nous mettra souvent sur la voie de la facilité pour remplir l'objectif principal.

Néanmoins, vu le pied pris à utiliser l'une des nombreuses armes du jeu lorsque les affaires tournent mal, il devient difficile de se priver du plaisir d'arroser copieusement les quelques vilains qui nous foncent dessus, d'autant que les armes proposent des tirs secondaires et tertiaires, allant du classique lance-grenade au plus original déploiement de tourelle automatique ou viseur à rayons X. Toutes ces pétoires sont relativement variées et classées entre les flingues, les grosses sulfateuses, les armes de combat rapproché (mention spéciale pour le fusil à pompe qui déménage sévèrement), les armes automatiques légères ou encore les plus fourbes fusils de sniper. De quoi ne pas avoir l'impression de tourner en rond, même si chaque joueur reviendra forcément sur certaines d'entre elles qui auront ses faveurs. On pourra d'ailleurs choisir desquelles d'entre elles s'équiper en début de mission, le tout dans un nombre d'emplacements limité : vous en disposez de quatre mais chacun ne correspond pas forcément à une arme. Par exemple les pistolets n'en occupent qu'un seul tandis que les sniper ou lance-patate en monopolisent trois à elles seules. Fini les inventaires surchargés !

C'est dans ces passages de furieux gunfights que l'on apprécie les possibilités d'esquives et de tir en coin de Joanna qui viennent enrichir un gameplay qui pouvait paraître un peu trop classique jusque lors. A l'aide d'un des boutons de tranche du pad ou d'action contextuelle, on pourra soit effectuer des roulades pour esquiver une semonce et se planquer derrière un tas de caisses, pour ajuster l'ennemi à l'abri et ne se relever qu'au moment opportun. Mine de rien, ce genre de petits coups d'éclats, il sera possible d'en réaliser assez souvent, et pour flatter l'ego d'un joueur, il n'y a pas mieux.
On apprécie aussi la localisation des dégâts, qui sans être spectaculaire, permet d'un peu s'amuser avec les mécréants d'en face en leur tirant dans les genoux avant de les achever d'une balle en pleine tête. Simple, efficace, et un brin sadique, d'autant que les animations des personnages blessés sont nombreuses et parfois cocasses (notamment les tirs sous la ceinture).

Mais les armes ne font pas tout. En bon agent secret, l'amie Jo traîne aussi dans sa besace quelques gadgets forts sympathiques et toujours utiles dans les missions, d'autant que ceux-ci ne s'utilisent pas bêtement mais demanderont au joueur de faire des manipulations particulières. Pour le Rossignol, qui permet de crocheter des serrures, il faudra diriger le stick analogique dans une direction particulière en se laissant guider par les vibrations et la lumière qui tournera au vert. Pour l'info-pirate, qui sert à...pirater, il faudra cliquer au bon moment sur un bouton. On terminera avec l'explosif pour lequel il faudra constituer un circuit reliant 2 électrodes.
On ajoutera à ces phases alternatives les trop rares possibilités de prendre en main un véhicule ou bien une tourelle afin de laisser échapper le surplus de violence à moindre frais, qui sont juste assez présentes pour nous faire regretter qu'elles ne le soient pas plus, justement.
Ces très courts passages viennent donner un peu de fraîcheur à l'ensemble, et évite au jeu de sombrer dans le FPS bête et méchant. De bonnes attentions de la part de Rare donc, qui signe là un gameplay efficace, assez frais et doté d'éléments qui dynamisent agréablement l'ensemble. Malheureusement, il aura fallu que le jeu se traîne d'autres boulets qui parviennent à gâcher ces bons cotés.

En effet, tout jouissif que peut être le gameplay, les gunfights perdent grandement de leur intérêt face à la bêtise artificielle dont les développeurs ont affublés les ennemis du jeu. Entre les gardes aveugles, qui ne nous voient pas à 2 mètres devant eux, ceux qui sont sourds et ne dégainent pas alors qu'on vient de vider un chargeur à leurs pieds, ceux qui ne savent juste pas quoi faire et restent plus ou moins immobiles ou à faire du moonwalk l'arme au poing, on va de franches rigolade en rictus un poil tendu tant le jeu nous semble être une régression sur ce point là. Pas un ennemi ne viendra nous débusquer de derrière un abri, pas un ne s'abritera...On aura droit de temps en temps à des éclairs de génie chez certains, mais le constat est plutôt amer et surtout il vient achever une agonisante aventure solo qui n'avait pas besoin de ça.



Parce que je le vaux bien


Affublé d'un scénario pour le moins limite, rempli d'une armée d'ennemis malins comme des carpes, mais néanmoins doté d'un gameplay très plaisant, PDZ allait-il nous en mettre plein les mirettes, en tant que porte-drapeau de la next-gen made in Microsoft ? Qu'on se le dise, le constat tourne plus vers le mi-figue mi-raisin que vers la réussite totale. Certes, le jeu est largement au dessus de ce qui se fait actuellement sur consoles, bien heureusement, et tient la dragée haute aux réalisations PC... Mais malheureusement ce n'est pas le cas partout, et l'inégalité qualitative que nous offre le jeu d'un niveau à l'autre est pour le moins choquante, si bien que les défauts ne nous paraissent que plus énormes, aidés qu'ils sont par l'apport de la HD, impitoyable sur les errances techniques d'un soft. Bien entendu nous avons droit à de jolis effets de lumières, a des textures allant du très riche et détaillé au plus que passable, et il en va de même pour la disparité des modèles de personnages, naviguant entre le plutôt joli et le plutôt moyen, avec la seule constante d'un design très douteux. En effet, si certains jeux parviennent à rattraper des lacunes techniques par un style de très bon goût, on ne peut pas dire que Perfect Dark Zero s'en paye ce luxe. On devra donc faire avec une armée de clones en face de nous, les quelques exceptions étant 3 frères jumeaux rescapés d'une comédie entre cow-boys et indiens, un petit nerveux atteint de la myxomatose, ou bien, clou du spectacle, Zang Li, vieillard doté de quelques tubes dans la tête. Amis du bon goût, bonjour.

Les niveaux quant à eux sont d'une taille très respectable et ne sont jamais criblés de temps de chargement toujours désagréables. Ils nous proposent même un champ d'action assez large ainsi que des chemins alternatifs, ce qui donne une petite touche d'ouverture et de non-linéarité à l'ensemble. Globalement, on dira que le bourrin comme le filou pourra trouver de quoi faire, aidé qu'il sera par des flèches bleues qui pourront s'afficher après être resté un peu trop longtemps à flâner. Utile pour s'y retrouver, d'autant que le level design n'est pas toujours très simple à déchiffrer. Ajoutons à la déjà bien longue liste des griefs des objectifs de missions qui échoueront sans que l'on comprenne vraiment pourquoi (le jeu ne tolérant qu'une très faible marge d'erreur) ou des checkpoints parfois un peu trop disparates, demandant de recommencer des passages un peu lourdingues plusieurs fois, et l'on doit arriver en bout de liste des défauts. Le soft ne souffre que de très rares et légères chutes de framerate, et pas forcément dans les endroits critiques lorsque les balles fusent de tous les cotés.
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeDim 4 Déc - 16:25

Suite et fin du test

Perfect Dark Zero - Par Pouto et Bix - 04/12/2005
Test réalisé à partir d'une version commerciale.
Suite et fin du test

Attaquons enfin ce qui est l'un des points les plus réussis du jeu : la partie sonore. Si les musiques, allant de l'électro au rock en passant par les discrètes cocottes funky lors des phases d'infiltration, collent assez bien à l'action bien que parfois lourdingues, les sons des différentes armes a quant à lui bénéficié d'un traitement de choix et les possesseurs de 5.1 seront aux anges d'entendre voler les balles au travers de leur salon.

Comme pour le reste du soft, la partie technique nous laisse un amer goût d'inachevé en bouche, de jeu fait à la va-vite ou par dessus la jambe, au choix, mais dans tous les cas, cela reste difficile à avaler pour un jeu censé être un porte étendard du lancement de la Xbox 360.

Mais, car il y a toujours un mais, au delà d'une aventure solo insipide et d'une réalisation technique passant du plutôt très joli (souvent) au très moyen (parfois), Perfect Dark Zero nous sort sa botte secrète, l'élément qui fera que le jeu connaîtra le succès dans les prochains mois : ses modes multijoueurs.



Plus on est de fous...


On le sait, la grande force des cultissimes GoldenEye et Perfect Dark sur Nintendo 64 était concentrée dans leurs modes Multi. On ne compte plus le nombre d'après-midi entre potes et les interminables soirées en écran splitté devant la console brûlante que ces deux jeux ont pu faire passer à la plupart d'entre nous. Cette suite tant attendu ne pouvait pas ne pas proposer de modes Multi en bonne et due forme, et après quelques parties on peut affirmer que le pari est réussi, même si là encore en deçà de nos attentes (décidément très exigeantes).

L'intégralité de la campagne solo est ainsi jouable en coopération à deux joueurs, que ce soit en split-screen, en LAN ou via le Xbox Live. On notera quelques petits changements comme des interrupteurs à actionner obligatoirement à deux, ou encore des passages que le joueur 1 libèrera au joueur 2 et vice versa. Bref, la coopération est beaucoup plus poussée que dans un Halo par exemple, dans lequel un seul joueur pouvait tout à fait terminer le jeu sans que le second ne fasse quoi que ce soit. On appréciera également certains niveaux particulièrement bien pensés pour la coopération, comme celui où Joanna doit couvrir son père en snipant les ennemis du haut d'un toit pour que celui-ci puisse lui réactiver une porte. Un grand moment de jeu particulièrement jouissif, malheureusement on regrette que PDZ n'en propose pas davantage sur l'aventure. En effet plusieurs passages demeurent classiques au possible et les deux joueurs s'y retrouveront côte à côte pour faire le ménage à coup de fusil à pompe. Mais au final le bilan est positif pour ce mode, le fait d'évoluer avec un ami (que l'on peut soigner s'il vient à tomber au combat) rend l'aventure moins monotone qu'en solo.

Pour ce qui est du Multi à proprement parler, Perfect Dark Zero est assez bien loti. Que ce soit en Deathmatch, Team Deathmatch, Capture the Flag, en Attaque (une équipe attaque l'autre défend), ou autres, tous les modes sont jouables aussi bien offline que online (jusqu'à 32 joueurs sur le Xbox Live). Notons également le sympathique mode Dark Ops qui propose plusieurs petits scénarii (sabotage, contamination de joueurs, etc.) bien agréables. Le Dark Ops, tout comme Counter-Strike, propose un système d'achat pour l'équipement et les joueurs n'auront qu'une seule vie par manche : de quoi rendre les match plus nerveux et stratégiques.
Pour les joueurs non connectés il leur est possible d'ajouter une pléiade de bots pas très malins mais qui remplissent parfaitement leur rôle de chair à canon. Une foultitude d'options en tout genre est également disponible, les parties sont entièrement paramétrables, de même la taille des maps qui diffèrera selon le mode de jeu et le nombre de joueurs (certaines cartes sont tout simplement immenses). Quelques véhicules sont également utilisables, comme l'Hovercraft ou le Jetpack, mais on aurait aimé pouvoir en piloter plus, et particulièrement des engins de transport de groupe (pour les parties nombreuses, autant lier l'utile à l'agréable).

Au niveau des bonnes idées, on notera la possibilité - tout comme en solo - de se mettre à couvert contre le décor, la présence de quelques armes très sympa comme le CPM150 qui diffuse un hologramme de votre personnage pour leurrer l'ennemi, ou encore le fait de respawner dans une base totalement impénétrable par l'ennemi, le temps que l'on choisisse son équipement avant de passer par un téléporteur. Une idée particulièrement judicieuse car elle évite de se faire bêtement tuer lors du respawn.

Reste que les fanatiques de Perfect Dark premier du nom seront sûrement déçus de voir que son successeur est nettement moins garni en options. On se souvient de la possibilité de personnaliser de la tête au pied chacun des bots, de leur attribuer un nom, de leur donner des ordres précis en cours de jeu (couvrir telle position, attaquer tel joueur, etc.), on se souvient des parties pouvant accueillir jusqu'à 8 équipes différentes ou encore des modes Challenges, ces nombreuses petites missions exclusivement multijoueurs qui permettaient de prolonger la durée de vie du jeu de plusieurs heures et de débloquer de nombreux bonus (maps, skins, options, etc). Bref, c'est malheureux à dire mais le premier Perfect Dark reste la référence du Multi, du moins en ce qui concerne la diversité du contenu.

Pour ce qui est de l'état du réseau, celui-ci connaît très peu de faiblesses. Même les parties à 32 joueurs ne souffrent que très rarement de lag. On regrettera juste une interface un peu confuse et déroutante pour les menus, tout comme un HUD trop chargé par défaut. Les modes multijoueurs de PDZ ne révolutionnent en rien le genre, on reste en terrain connu et le résultat final est tout à fait convaincant bien que plutôt conventionnel. Qu'à cela ne tienne, le fun est au rendez-vous et les fraggeurs fous qui avaient la gâchette frétillante depuis le premier épisode sauront trouver leur bonheur plusieurs nuits blanches durant. Et c'est bien là le principal !





6.0
CORRECT
Finalement les fans de Joanna qui attendaient ce Perfect Dark Zero comme le messie depuis 5 ans risquent fort d'être un poil déçus, comme nous le craignions. Poussé comme il le faut par Microsoft pour le lancement de la Xbox 360, PDZ ressemble plus à un gros passage à côté qu'à la réussite qu'avait été le rejeton de Bungie en son temps. L'aventure solo n'est jamais déplaisante à jouer mais reste poussive, mal mise en scène, pas accrocheuse pour un sou et ne tiendra en haleine le joueur pas plus de 8 à 10 heures, heureusement aidée par un mode coop qui lui donne une once d'intérêt. Doté d'une réalisation inégale, le jeu peut tout de même se targuer d'offrir un mode Live pour le moins éclatant, grâce à ses maps intéressantes, ses modes de jeu variés, et bien évidemment aussi grâce à la présence en nombre d'armes toutes jouissives à utiliser. Néanmoins, trop de défauts viennent gâcher le jeu en solo pour que ce PDZ constitue un achat indispensable. Pour les joueurs du Live en revanche, son achat semble tout indiqué.



Note Xbox Live : 7



+ Plaisant à jouer
+ Les armes, jouissives
+ Niveaux ouverts
+ Le mode coop
+ Le jeu online
+ L'utilisation des gadgets

- On en attendait vraiment plus en 5 ans...
- Gameplay vu et revu
- la durée de vie en solo
- la mise en scène risible
- le scénario et les personnages ridicules
- Techniquement très inégal
- L'intelligence artificielle
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeLun 5 Déc - 10:27

Test King Kong
Après des notes plus ou moins moyennes obtenues par les adaptations du Seigneur des Anneaux, développées au moins autant pour les dollars que pour l’amour du bon gameplay, Peter Jackson avait annoncé avec surprise un partenariat avec Ubisoft pour son nouveau projet d’envergure : l’adaptation de King Kong. C’est ainsi que Michel Ancel et son équipe de Montpellier ont obtenu la licence, de la demande même d’un réalisateur ayant apprécié le travail de ce premier sur Project BG&E. Comme à l’habitude avec le papa de Rayman, King Kong se révèle être un titre surprenant, anthologique par moment et diablement efficace. Un plaisir que l’on se devait de partager sur Xbox-Gamer…

Le King, c’est moi !

L’histoire de King Kong raconte l’arrivée de Carl Denham, un producteur, et de son équipe sur une île lointaine, abandonnée et peuplée d’indigènes qui vénèrent une créature mythique : Kong. C’est dans ce cadre pour le moins particulier que le cinéaste compte réaliser son prochain film. Malheureusement pour lui et ses acolytes, l’aventure commence assez mal puisque leur navire s’échoue sur les plages bordant l’île. Un bien mauvais départ qui amène les protagonistes à tenter de se frayer un chemin à travers les rochers bien peu accueillants du bord de mer.

Ce King Kong est divisé en deux parties : une première où vous dirigez Jack Driscoll, l’un des membres de l’équipage qui tente sauver la belle Ann Darrow, prisonnière du Kong. Ces phases se jouent à la première personne, tel un bon vieux FPS et se révèlent beaucoup plus orientées action que les quelques moments de plates-formes et de combat avec King Kong, peu nombreuses, à la troisième personne et moins évidentes.

Par rapport à l’ensemble du jeu, ces phases où l’on dirige King Kong représentent environ un quart des parties. Cependant, il faut avouer que ces quelques scènes font parties des meilleures. Le but consiste en une succession de passages de plates-formes et de combats contre des T-Rex géants. Là où Ancel et son équipe marquent des points, c’est dans ces terribles affrontements où le gorille déverse toute sa fureur à travers une multitude de coups, le tout sans ralentissement et avec des animations criantes de réalisme.

Durant les phases en vue subjective, Jack est, à la différence du gorille, secondé d’une équipe. Contrairement à d’autres FPS, King Kong ne propose pas le moindre renseignement à l’écran sur la vie du personnage ni sur ses munitions. Franchement original et novateur, il est également appréciable de dialoguer avec ses compagnons ou encore d’échanger ses armes. Autre particularité de ces phases de jeu : un stress garanti en raison de votre petite taille face aux mastodontes que vous combattez. A ce titre la première rencontre avec un T-Rex est un moment de jeu vidéo assez dantesque.

Cependant une question de taille devait encore être résolue : en l’absence de toute indication, comment savoir où l’on en est ? C’est bien simple, Michel Ancel a une fois de plus pensé à tout : une fois touché par un dinosaure, la vision se trouble et à chaque nouveau coup, la visibilité décroît, poussant le joueur à s’éloigner pour récupérer. Si vous n’arrivez pas à vous en défaire, c’est la mort qui attend au tournant. Une mort qui survient rarement étant donné que King Kong reste assez simple à boucler, ne demandant pas une adresse surhumaine.

Silence, on tourne !




La succession de niveaux à travers l’aventure se fait très simplement et les quelques objectifs proposés restent toujours clairs et précis. Il faut tout de même préciser que le jeu est extrêmement linéaire et ne laisse que très peu de marge au joueur. On se retrouve bien souvent “coincé” dans un parcours qui conduit linéairement du début à la fin du niveau, avec quelques judicieux objets pas difficiles à trouver sur le passage. En dehors de quelques bâtons enflammés pour faire brûler des herbes qui vous empêchent de passer, le gamer peut également utiliser les nombreuses munitions disponibles de ci de là pour éliminer quelques insectes géants qui serviront de dîner aux T-Rex. Une possibilité vraiment intéressante qui donne un sens réfléchi au jeu.

En plus de toutes ces qualités, King Kong se voit également pourvu d’une maniabilité très simple. Le manque d’indication à l’écran ne gêne pas, au contraire même puisqu’il propose une approche pour une fois différente du genre FPS. Les phases où l’on dirige Kong sont parfois moins inspirées et plus difficiles, étant donné les nombreux changements d’angles, mais le plaisir reste immense, là est le principal.

Le plus gros défaut de King Kong, en dehors de sa linéarité, est sans aucun doute sa durée de vie, allant de quatre à cinq heures tout au plus. Certes, ce sont cinq heures de plaisir intense et de sensations rarement procurées mais au prix actuel des jeux il a de quoi avoir du mal à avaler la pilule. Une unique fin alternative a été introduite en vue de vous faire recommencer l’aventure. Inutile de dire que l’intérêt n’y est pas une seule seconde et que les joueurs occasionnels auront tendance à revendre le soft le lendemain de leur achat…

Une identité particulière




Sur le plan technique, King Kong est tout aussi admirable que dans son gameplay. A commencer par la bande sonore d’un réalisme et d’une réussite à souligner : bruitages excellents, voix françaises du meilleur effet et musiques épiques entraînantes. Nul doute que cette bande-son est pour beaucoup dans le charisme du jeu et dans l’emprunte qu’il laisse une fois terminé.

Le moteur graphique du jeu, particulièrement réussi, a lui aussi rien à envier au reste. Si les modélisations restent dans l’ensemble assez sommaires et les effets spéciaux somme toute très communs, on admire la touche esthétique très stylée et l’animation excellente des différents protagonistes. Une chose est sûre : On ne revient pas sain et sauf de ce périple.

Point complet

Parsemé de moments d’anthologie, King Kong fait partie de ces titres à part, à mi-chemin entre vrai chef-d’œuvre et simple jeu. Sa linéarité et sa durée de vie très courte (une demi dizaine d’heures) l’empêchent hélas d’accéder à une dimension supérieure. Cependant, King Kong reste une véritable expérience à tenter, à condition d’avoir le goût de l’aventure bien entendu.
16/20

On a adoré :
+ Une expérience unique
+ Une touche graphique sublime
+ Bande Son de qualité
+ Des idées géniales

On n'a pas aimé :
- Ultra linéaire
- Très cou
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeLun 5 Déc - 10:37

Test Perfect Dark Zero
Après une absence prolongée de près de 5 ans, la licence Perfect Dark est enfin de retour avec Perfect Dark Zero. Le titre a pour simple objectif de devenir le Killer App’ de la nouvelle console de Microsoft, qui plus est, il est annoncé comme le Halo de la Xbox 360. Alors, suite digne d’intérêt ou mensonge commercial ?

Agent Dark, votre mission, si vous l’acceptez…

Joanna Dark reprend donc du service sur Xbox 360, mais cette fois-ci en équipe avec son paternel. Un scénario antécédent à l’épisode Nintendo 64, nommé à juste titre Perfect Dark Zero. La première mission du jeu consiste à l’entraînement de Joanna qui doit se frayer un chemin dans les couloirs de la DataDyne grâce au programme “ Deathmatch ”, une sorte de simulation d’entraînement pour commandos et unités militaires. A la fin de cet entraînement de base, Joanna part avec son père pour sa première mission…

Celle-ci est de loin la plus simple. Il s’agit de l’extraction d’un scientifique enlevé par la DataDyne, une multinationale à l’origine de nombreux produits, et qui soudoie des hommes politiques de ce monde. Bien entendu, elle n’est pas encore à son apogée (qui n’arrivera qu’avant sa chute finale dans Perfect Dark) mais possède déjà assez de sbires pour faire partie des plus grands. La suite est des plus classique : les choses tournent mal, l’affaire devient personnelle pour Joanna et l’Institut Carrington la contacte pour l’intégrer dans son entité militaire. Le scénario pourrait tenir sur une seule page, tant les développeurs n’y ont pas porté d’intérêt (un comble pour Perfect Dark !). Quelques petites surprises sont à compter mais globalement il reste peu palpitant et on sent dès le quatrième niveau une franche influence nippone. Au point qu’on se demande où part ce Perfect Dark Zero.

Pour ce qui est du jeu en lui-même, les choses ont pas mal changé ! Si le level design de certains niveaux se rapproche du premier opus, on retrouve un assez grand nombre d’influences, inspirées surtout de titres comme Nightfire et d’autres James Bond (la scène d’introduction, le niveau japonais, pour ne citer qu’eux). Est-il d’ailleurs à rappeler qu’initialement Perfect Dark était censé être la suite de Goldeneye ?

Sous ce design vieillot et peu novateur, se cache un gameplay quelque peu remanié et faisant à présent face à une sérieuse concurrence dès le lancement de la console. Ainsi, Perfect Dark Zero se dote d’un côté beaucoup plus “ bourrin ” qu’infiltration. L’action se veut sans temps mort, avec des grosses mitraillettes type M60 qui déversent des flots de douilles dans tous les sens. Pour peu, on se croirait à Noël tellement ça scintille de partout ! Les ennemis, particulièrement idiots, se jettent sur vous sans état d’âme, snipant, mitraillant ou vous frappant directement au corps à corps. On se souvient là aussi de l’IA particulièrement impressionnante de Perfect Dark qui reste encore maître en la matière cinq ans après : les gardes faisaient du kung-fu, se planquaient, appelaient des renforts, se couvraient mutuellement, etc. Ici, Rare semble ne pas avoir poussé l’intelligence des adversaires très loin, juste assez que pour tenir tête quelques centièmes de seconde. D’ailleurs ils ne poursuivent jamais le joueur et n’entendent jamais Joanna qui s’avance par derrière pour les tuer d’un coup de crosse.

Cependant, quelques nouveautés ont fait leur entrée dans cet univers futuriste, à commencer par la roulade qui sert à éviter certaines rafales des adversaires. Simple à effectuer, elle donne au jeu une dimension un brin plus tactique. Seconde nouveauté, la présence de tirs de couverture : dorénavant Joanna peut se planquer contre des murs et viser sans grands risques les ennemis. Une option qui fait malheureusement trop office de gadget pour ceux dont FPS ne rime pas avec infiltration. Les différents véhicules disponibles n’apportent eux aussi pas grand-chose au jeu, mis à part bien entendu en multijoueurs. On découvre dans Perfect Dark Zero des hovercrafts particulièrement jouissifs à conduire, à la manière des Warthog de Halo. Malheureusement ces phases sont bien trop peu nombreuses pour vraiment plaire.

Notons aussi la présence de plusieurs outils de haute technologie pour déverrouiller des portes ou plus simplement visualiser les ennemis de nuit grâce aux infrarouges. Niveau armement, même constat : les développeurs ont mis le paquet en intégrant quelques nouvelles armes (M60, shotgun par exemple) et en réintroduisant d’autres armes issues du premier épisode (Laptop Gun, Dragon, etc.). Il est d’ailleurs désormais possible de prendre en main deux armes simultanément, multipliant ainsi grandement les dégâts dans les rangs ennemis.

Au niveau jouabilité, rien de plus simple étant donné que notre héroïne se manie aussi aisément que ce bon vieux Masterchief, avec délicatesse et doigté. La barre de vie ressemble elle aussi à ce que l’on trouve dans Halo et se remplie lorsque Joanna est à couvert. Rien de bien renversant en somme. Globalement, Perfect Dark Zero se classe comme un FPS très classique en solitaire.

Pour ce qui est de la durée de vie, Perfect Dark Zero s’en sort plutôt bien. Sa douzaine de niveaux, relativement longs, passionnants et difficiles tiendront les joueurs en haleine. Il vous faudra compter huit à neuf heures si vous jouez au niveau de difficulté le plus faible, une quinzaine d’heures en difficile, auxquelles vous ajouterez facilement une dizaine d’heures au mode coopératif, vraiment novateur. De nombreuses nuits blanches en multijoueurs sont à attendre, si tenté que vous bénéficiez du online.

Je serai la plus belle... pour aller fraguer !

Les premières images diffusées de la version Xbox 360 avaient de quoi refroidir les joueurs. Heureusement, Rare a peaufiné le travail depuis lors et Perfect Dark Zero se révèle au final beaucoup lus aboutit qu’il ne le paraissait. Beau, fin et impressionnant sur certains points, le titre affiche clairement le potentiel de la nouvelle console. Cependant, reconnaissons à cet épisode un style graphique quelque peu particulier, Rare ayant opté pour un look “ plastiqué ” des personnages. Malgré cette faute de mauvais goût (ou de bon goût c’est selon), Perfect Dark Zero s’avère agréable pour les yeux. La haute définition donnant un second souffle au soft.

En ce qui concerne la bande sonore, on peut dire que c’est un demi fiasco, surtout en comparaison de son aîné. Difficile de rester de marbre face à des commentaires bateau du style “ elle arrive ! ” ou “ je suis touché ”. Cela d’autant plus que les musiques sont loin d’être exceptionnelles. Elles restent correctes, mais l’ambiance du premier Perfect Dark a disparue. Heureusement, les bruitages sont pour leur part très réussis, que ce soit au niveau du rendu des explosions ou des tirs de couverture, tout a été pensé pour immerger au mieux possible dans l’univers high tech de cet épisode.

Joanna Dark on the Live again…

Perfect Dark premier du nom nous avait impressionné avec son mode solo captivant et son multijoueurs hors norme. Next-Gen oblige, cette seconde mouture propose de vivre une aventure en parallèle sur le Live. La richesse du titre dévoile toute sa puissance et tout son intérêt dans ses modes multijoueurs. Comme pour son aîné, Perfect Dark Zero se devait de réintroduire le mode coopératif qui avait connu un énorme succès il y a cinq ans déjà.

Celui-ci permet de revivre l’aventure solo, mais de deux points de vue différents. L’originalité vient du fait que les deux joueurs sont régulièrement chargés de s’occuper de deux objectifs distincts ; ainsi lors du niveau des toits, le plus connu, un des deux compères couvre l’autre qui nettoie les rues malfamées. Une approche surprenante et sympathique qui redonne beaucoup d’intérêt à l’aventure solo.

En dehors de ce mode, on retrouve aussi les traditionnels Deathmatch, Team Deathmatch, Capture the flag, Territoire, Sabotage, Eradication, Impact (un contrôle de zone obligatoire pour une équipe), Infection (le dernier tué revient en jeu avec un virus…) et quelques autres tout aussi intéressants. Autant de modes particulièrement jouissifs et jouables jusqu’à 32 joueurs (en attendant un éventuel patch pour 50) simultanément. Bien entendu, on retrouve à chaque fois moult options paramétrables intégralement, du nombre de joueurs jusqu’au type d’arme et de bonus, sans oublier l’ajout de bots. Lors du test les parties ne souffraient d’aucun soucis de lag. Le nombre de joueurs présents détermine la grandeur de la carte, limitant ainsi l’espace si la partie ne se joue qu’à six joueurs ou, au contraire, laissant plus de marge à 32.

Point complet

Si Perfect Dark premier du nom faisait partie des meilleurs titres de la Nintendo 64, ce second volet ne lui arrive malheureusement pas à la cheville. L’IA est médiocre au possible, la bande son très moyenne et l’univers de la saga a perdu de son charme. Il faut bien le reconnaître, on est loin du FPS de haut rand que nous promettait Microsoft. Fort heureusement, les développeurs ont pensé à introduire un mode Xbox Live salutaire, accompagné d’un mode Coopératif addictif.

14/20

Note Live


On a adoré :
+ Graphiquement réussi
+ Le mode Xbox Live
+ Des missions longues
+ L’héroïne, toujours aussi stylée
+ Le mode Coopératif, bien pensé
+ Durée de vie augmentée avec le Live

On n'a pas aimé :
- IA minable
- Bande son très moyenne
- Moins charismatique que son aîné
- Certains niveaux mal pensés
- Le level design parfois ridicule
- Aspect graphique plastique
- Le réticule de certaines armes, ridicule
- Les menus
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeLun 5 Déc - 21:18

Gun
Test // Posté par ZoulouleX le 05/12/2005
Habitués au développement de la série des Tony Hawk, les Californiens de Neversoft Entertainment tentent l'aventure dans le développement d'un nouveau genre : le western avec un esprit de GTA ... une nouvelle licence qui pourrait être excellente ! Reste juste à savoir si les développeurs ont un esprit de winners ou plutot de loosers. Débranchez votre Xbox, coupez l'électricité et montez sur le premier cheval ! Bienvenue dans un monde sans foi, ni loi, où seul votre tactique de jeu vous donnera la clé de la vie ou de la mort ... et si vous êtes encore vivant à la fin de ce test, nous nous retrouverons pour determiner si GUN à le mérite d'être dans les présentoirs des magasins ou plutôt dans votre collection de jeu.

GUN, l'histoire du jeu selon le site officiel Xbox : « Situé dans le grand ouest américain sauvage de la fin des années 1800, GUN est un jeu d’action-aventure à déplacement libre qui vous plonge dans un monde sans lois où cupidité, convoitise et meurtre sont légion. Dans la peau de Colton White, un homme armé assoiffé de vengeance, vous devez enfourcher la frontière entre le bien et le mal. Affrontez des hommes de loi corrompus, un prêtre assassin, des psychopathes militaires rebelles et des Indiens implacables. Vos aventures vous conduisent à travers des paysages pleins d’action, où vous vous battez à dos de cheval, collectionnez les primes et conduisez des trains dans cette fresque épique de trahison, cupidité et vengeance ».


« Il faut d'abord savoir ce que l'on veut, il faut ensuite avoir le courage de le dire, il faut enfin l'énergie de le faire » (Georges Clemenceau)

Mise en bouche du DVD du jeu gracieusement offert par Activision, GUN ne nous offrira guère de choix, puisque le menu d'entrée se contemple à travers trois options : nouvelle partie, charger partie et options. Pas de mode multijoueur pour ce jeu qui aurait pu en disposer. Dommage en soi, nous nous contenterons de son mode solo qui a l'air assez complet lorsque l'on regarde les différents objectifs à réaliser sur Xbox.com pour obtenir les 1000 points qu'offrent ce jeu.

Si l'entrée en jeu se fait par le moyen d'un didacticiel (chasse au gibier très simpliste), vous ne mettrez pas de temps à comprendre que GUN est un titre aux graphismes très moyens pour de la nouvelle génération. Durant les 31 missions qu'il nous offre, vous remarquerez de nombreux bugs, dont certains étant tout de même très prononcés (comme un cadavre volant à un mètre du sol, le fait de rester bloqué dans un espace étroit, les oiseaux morts encore dans le ciel, ...).

La particularité de GUN réside dans le fait que le jeu est une sorte de GTA où vous menerez les missions comme bon vous semble dans des univers immenses. A cheval ou à pieds, vous parcourerez les maps dans tous les sens pour mener à bien les différents objectifs qui vous sont imposés. Chacunes des missions se déroulant dans un cadre différent, avec des objectifs tout aussi différents les uns des autres, GUN nous offre une panoplie d'action impréssionnante. Par ci, vous reconnaitrez d'autres jeux, eu aurez par exemple l'impression d'avoir déjà vu le décor dans le dernier Oddworld. Sur une plateforme style Playstation ou Xbox, nous aurions pu vous dire que le jeu est graphiquement réussi ... seulement, ces graphismes ne sont pas ceux que nous attendons de la Xbox 360. Il ne faudra donc pas se satisfaire des graphismes pour aimer le jeu, mais plutôt se baser sur le gameplay.

Le gameplay, justement, est un point fort. Doté d'une ambiance hors du commun, il faudra attendre la troisième mission pour découvrir l'intérêt réel du jeu (dès lors que Ned, votre père, meurt)... Même si le jeu est en version anglaise (sous titrée française), les missions suivantes commencent à nous donner du plaisir. La jouabilité étant très bien gérée, il ne nous faudra pas beaucoup de temps pour maîtriser les différentes situations (courses à pieds, à cheval, attaque en corps à corps ou à visée proche et lointaine, ...), et plus les missions avancent, plus notre envie de découvrir la suite est importante. GUN se révèle être un jeu très prenant qui motive notre curiosité ... ce qui est assez courant dans le domaine des jeux stylés GTA.
« Le bonheur est fait de trois choses sur terre qui sont : un beau soleil, une femme, un cheval ! » (Théophile Gautier)

Tout comme la célèbre série de Grand Theft Auto, GUN présente certaines scènes d'une violence extrême. Probablement l'un des prochains jeux dans les projecteurs des pages faits divers, GUN s'est vu classifié à l'échelle PEGI +16. Les gisements sanguinaires sont très fréquents et très impressionnants. Certains actes de barbarie (gorge tranchée, torture, pendaison, ...) ont été soigneusement travaillés par les développeurs du jeu, donnant ainsi une véritable impression de violence et de mal. Les âmes sensibles pourraient facilement être choquées.

Nous noterons la faiblesse de l'intelligence artificielle des ennemis, qui par moment aurait tendance à gâcher un peu le plaisir. GUN nous offrira tout de même d'intenses combats dans des éléments et des situations bien différentes... Outre ce point faible, nous constaterons que les personnages ne se ressemblent pas, ce qui donne un point supplémentaire au jeu. Quelques scènes sont assez surprenantes, telle celle où la demoiselle Genny prend son bain ! Précedemment, nous avions déjà remarqué ses beaux porte-jarretelles. Cependant, il est dommage de constater que les personnages ne sont pas à leur fin de développement, les formes restent assez brutes et sauvages, presque carrées. C'est dommage de bosser autant sur la différenciation des personnages, et d'en oublier l'aspect physique. Un choix des développeurs qui, malheureusement, ne leur donne pas faveur.

La visée est quant à elle très imparfaite ... dès la mission d'entrainement, vous pourrez remarquer qu'il est relativement simple de tuer ses ennemis, et que les headshots sont assez courants ! Le sytème étant plutôt large qu'imprecis, vous mettrez facilement vos ennemis à l'état de cadavre. Petite précision nécessaire quand à l'attaque des ennemis : ceux qui n'auraient été que partiellement touchés, pourraient se relever et se remettre facilement du mal infligé. Les croyants morts, vous pourriez avoir de belles surprises dans votre dos.
« Le cheval, comme chacun sait, est la part la plus importante du chevalier » (Jean Giroudoux)

La gestion de la santé est très simpliste. D'une simple pression sur la touche haut, vous rechargerez rapidement les batteries en buvant une sorte de potion magique (un peu comme chez le peuple gaulois d'Astérix). L'écran de jeu ne laissant apparaître que quelques notions vitales, nous apprécierons la boussole pour sa précision et ses indices. Il faudra bien sûr ne pas omettre d'écouter toutes les consignes et tous les conseils qui vous seront dictés au début de la mission, vous risqueriez de perdre bêtement quelques points de vie. Même si les paroles, sont en anglais, nous déplorons la qualité du sous titrages, paraissant souvent illisible (sauf si vous avez la chance de jouer sur un écran de 3 mètres de large).

GUN nous offre une bande son plutôt bien ajustée avec l'ambiance générale du jeu. Les différents bruitages présents offrent, avec le gameplay, une sympathique ambiance. Les commentaires sont quand à eux parfois agaçants, probablement du à une grosse voix bien roque. Vous me direz que cela va bien avec le jeu, mais personnellement, j'aurais préféré une voix plus classique... quelque chose de plus Clint Eastwood, si vous voyez ce que je veux dire !

Concernant la durée du vie, GUN semble proposer une panoplie laissant présager plusieurs heures de jeu... Les meilleurs d'entre vous devraient le terminer en une petite quinzaine d'heure. Alliant 4 niveaux de difficulté, GUN saura répondre à l'attente de tous les gamers : les bons, comme les moins bons.

Nous devons vous parler de l'option sauvegarde : il ne faudra pas oublier de sauvegarder manuellement vos parties, au risque de perdre toute vos données (dur dur quand ça arrive). Un point positif pour certains, un point négatif pour d'autres. Parole de connaisseur, puisque j'ai quitté la partie au cours de la cinquième mission, et j'ai ainsi du reprendre le jeu depuis son début (bon petit coup de rage au passage). A part cet incident, j'avoue avoir passé quelques bonnes heures sur Gun/




Global
13

Live


Avant de connaître GUN, les diverses informations en notre prossession laissaient présager un jeu simple sans réel intérêt. Même si le départ est assez chaotique, il faudra patienter une petite heure avant de connaître les charmes de ce jeu. Doté de graphismes très moyens, GUN se rattrape grâce à son innovation et à son gameplay. Un mode solo surprenant et une diversité d'action font que ce jeu mérite quant même son petit 13 (j'ai longement hésité entre le 13 et le 14 pour être franc). Si vous aimez le fun, le bourrinage, les immenses espaces et l'esprit GTA, GUN est fait pour vous ! Si le mode western est votre passion, vous ne devez pas passer à coté.
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeLun 5 Déc - 21:20

Tiger Woods PGA Tour 06
Test // Posté par edwarner le 05/12/2005
Depuis plusieurs années, Electronics Arts a pris l’habitude de nous sortir sa série de jeux de simulation sportive. Mais cette année, la firme américaine offre cette série à une console Next-gen, et pas n’importe laquelle car il s’agit de celle qui est si chère à votre cœur, la Xbox 360.

Dans cette prestigieuse série de jeux développée par E.A. Sports se trouve un jeu de golf, à l’effigie du champion du monde, Tiger Woods. Pas très populaire en France, ce sport mérite quand même sa simulation sportive. Cette version Xbox 360 porte le doux nom de Tiger Woods PGA Tour 2006. La série des Tiger Woods est connue de tous les passionnés de la balle blanche pour être la plus simulation dans laquelle le niveau de difficulté est le plus élevé. Est-ce que cette première version Next-gen saura faire son trou chez les gamers fans du golf ? Le résultat de ce test vous le dira…

Comme dans tous jeux vidéo, la première chose que l’on voit, c’est l’interface, les menus, les modes de jeu. Dans Tiger Woods PGA Tour 2006, pas de fioritures, ici tout est clair, tout est simple. Les menus sont faits pour que les joueurs ne se perdent pas et trouvent un mode de jeu ou une option de manière rapide.

Au niveau des modes de jeu, on retrouve les grands classiques de tous les jeux de sport. Le premier mode disponible est le cultisme Match Rapide, dans lequel on vous propose de faire un match sans réglages avec Tiger Woods, sur l’un des six parcours disponibles dans le jeu. Une fois sur le green, la puissance de la Xbox-360 parle, tout est beau, ultra détaillé. En commençant par la structure de la peau de votre golfeur, on y voit les muscles, les veines, les rides sur le visage, même les grains de beauté. Et que dire de ses vêtements, qui réagissent aux mouvements de bras et de jambes, mais aussi du vent. Le tout dans une fluidité et une qualité d’animation jamais vus dans un jeu de golf. Les animations, toujours de votre golfeur, sont superbes, très détaillées. On voit très bien ses humeurs grâce aux expressions faciales très bien rendues, on peut même lire si son coup est parfait, ou catastrophique, rien qu’en voyant sa tête. Bien évidemment, l’environnement du jeu, le green, n’est pas laissé pour contre. On distingue bien toutes les différentes surfaces, en partant du tee, pour continuer sur le fairway ou dans le rough, pour terminer sa course dans le bunker ou le green. Les structures des différentes herbes et du sable sont impressionnantes, on se croirait dans son jardin, allongé sur sa pelouse. Tout au long du jeu, on se balade sur différents parcours, des boisés dans lesquels on doit faire attention à ne pas frapper les arbres très bien modélisés, faute de perdre des coups. On trouve également des parcours en bordure de mer, on peut y admirer les falaises contre lesquelles les vagues viennent se heurter avec violence et le tout dans un niveau de détails élevé et d’une beauté magnifique. Tout autour des différents trous sur les parcours, le public vous encourage, entre applaudissements et désolement, on peut enttendre les chuchotements des spectateurs. On peut même les faire gronder en assommant par mégarde une personne lors d’un tir… Et que dire des animations in-game, le mouvement du swing est très bien réalisé, encore une fois, très fluide, on s’y croirait. Le physique de la balle, que ce soit en vol ou en rebondissant, est saisissant de réalisme. Une fois stabilisée, on peut voir les alvéoles et la marque de la balle, dans un souci de détails très poussé.

Coté jouabilité, le jeu innove. En effet, dans tous les jeux de golf sortis jusqu’à présent, le mouvement de swing était retranscris par un mouvement de bas en haut du stick analogique gauche. Mais ici, E.A. Sports a voulu pousser un peu plus la difficulté, en intégrant le stick analogique droit. Tandis que le stick gauche servira à faire le mouvement de swing, de bas en haut, le stick droit sera utilisé pour mettre l’effet voulu dans la balle. Il est vrai que ce nouveau gameplay demande un petit temps d’adaptation. Mais une fois acquis, il s’avère très jouissif et procure de très bonnes sensations. Les autres boutons de la manette servent à zoomer, demander l’aide du caddie, changer des clubs et de tir… Tiger Woods PGA Tour 2006 est un jeu très beau, très fluide, qui utilise pleinement la puissance de la Xbox 360.
Que serait un jeu de sport sans un mode carrière ? Rien, bien évidemment. Et Tiger Woods ne déroge pas à la règle. Avec un mode carrière très poussé, le jeu a une durée de vie très longue, qui occupera beaucoup de vos journées et de vos nuits. Le mode carrière débute par la création d’un personnage à votre effigie. Cette création vous prendra énormément de temps, non pas parce que le système et compliqué, mais parce qu’il est tellement complet, avec ses innombrables options, que vous vous prendrez au jeu d’essayer de vous modéliser. Vous pourrez modifier les traditionnels poids, taille, cheveux, couleurs de la peau, mais aussi modifier la taille de la quasi-totalité des parties de votre tête, en passant par la longueur du nez, à la mode Cyrano de Bergerac, puis par l’épaisseur des sourcils, tel un Emmanuel Chain, vous avez la possibilité de modifier la taille des lèvres, des joues, de la mâchoire, du menton… Mais aussi rajouter des éléments tels des grains de beauté, des cicatrices, mais aussi des rides ou taches de vieillesse. Il n’y a pas que le visage qui soit modifiable… Tout le corps peut être modifié. Vous pouvez changer l’apparence votre personnage, en gonflant ses muscles, comme les mollets, biceps, cuisses… mais aussi en rallongeant ou raccourcissant les bras, ou les jambes… Tout y est paramétrable ! Bien évidemment, votre golfeur ne peut pas jouer nu. Vous devrez jouer à la barbie en choisissant ses habits, parmi de nombreuses références et de nombreuses marques. Du t-shirt au polo, entre le jean ou le baggy, les possibilités sont immenses. Sans compter les accessoires, tels que les montres, lunettes ou casquettes, qui apporteront la touche Chic à votre personnage. Une fois habillé et beau comme un dieu, votre golfeur pourra plonger dans le mode carrière…

Qui dit carrière, dit progression, et elle sera longue l’ascension avant de remplacer Tiger Woods au rang du numéro un mondial. Avant de s’attaquer au plus prestigieux des championnats de golf, le PGA Tour, et d’affronter les meilleurs joueurs de la planète, tel que Tiger Woods, Mike Weir, Vijay Singh, vous devrez augmenter les aptitudes de votre golfeur en réalisant des défis de toutes sortes, tel que des concours de plus long putt, d’approche ou encore battre un joueur sur 3 trous, il y en a de pour tous les goûts. A chaque défi réalisé et gagné, vous obtenez des points d’aptitudes, que vous devrez répartir dans plusieurs catégories, comme la puissance, le putt, la concentration ou encore la chance, la maîtrise des effets…

Une fois tous les défis réalisés, vous serez invité à participer à des tournois tiers, afin de vous faire une réputation et de gravir les échelons du championnat. Et ceci pour arriver au championnat ultime, le PGA Tour, championnat mondial et vous battre sur chaque trou, avec chaque coup pour atteindre l’objectif de tous les grands sportifs, même virtuel, devenir le numéro un mondial. Le mode carrière est le plus long, le plus intéressant du jeu, celui qui vous prendra le plus de temps, et qui vous rendra très nerveux, à cause de la difficulté croissante.
Pour la première fois en Europe, Tiger Woods PGA Tour 2006 est doté d’un mode Xbox Live. Dans ce mode, vous aurez le choix parmi plusieurs options de jeu, tel que rechercher une partie rapide, ou à l’aide de l’opti-match chercher une partie avec plusieurs critères, tels que le nombre de trous joués, le niveau des adversaires, etc… Vous pouvez également vous connecter à des salons, ou en créer un, afin d’y rencontrer des joueurs de tous pays et de créer des parties. Les différents modes de jeu sont bien évidemment très classiques, comme le stroke play (parcours normal) ou encore des défis entre joueurs. Niveau connexion, il n’y a pas de gros soucis de lag, ni au niveau du jeu, ni au niveau de la voix. De plus, il vous sera possible de chercher votre joueur ou d’en choisir un parmi les meilleurs mondiaux que propose le jeu. Les parties sont assez longues, on joue tour par tour, ce qui permet de voir jouer ses adversaires, et ainsi les chambrer en cas de mauvais swing. C’est vraiment un réel plaisir.

Bien évidemment il vous sera possible de jouer entre amis, chez vous, grâce au mode multijoueur, dans lequel on retrouve les mêmes modes de jeu qu’en Live. Donc préparez les pizzas, le coca, et les allumettes… vos nuits vont être longues, très longues.
Global
17

Live
15

Pour une première édition de sa simulation de golf sur console next-gen, E.A. Sports s’en sort plus que bien. Très beau graphiquement, avec une jouabilité revue, plus difficile à prendre en main, avec une difficulté croissante et un très bon mode carrière, Tiger Woods PGA Tour 2006 vous fera passer de longues heures sur les greens. Seul petit bémol, les voix des commentateurs en anglais, mais que vous pourrez sous-titrer. Et que dire du mode Xbox Live, qui une fois l’interface bien comprise, se révèle très agréable. C’est vraiment LE jeu, LA simulation qu’il vous faut, si vous êtes passionné de la balle blanche…
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeLun 5 Déc - 21:39

Pendant de nombreuses années le Survival Horror est resté cantonné dans des automatismes instaurés par Alone In The Dark, le précurseur du genre. Puis de Resident Evil en Silent Hill, en passant par Fatal Frame ou autres Obscure, le genre a su évoluer à pas feutrés sans jamais pourtant apporter de véritables changements.
Jusqu’au jour où Resident Evil 4 créa une petite révolution sur GameCube avec l’apport d’une action plus soutenue, au détriment de l’ambiance selon moi, qui fit presque l’unanimité auprès des critiques et des joueurs.
Aujourd’hui avec la Xbox 360, Monolith a décidé de frapper un grand coup (c’est le cas de le dire) et, plutôt que de marcher dans les pas du jeu de Capcom, a décidé d’emprunter sa propre voie et de s’imposer sur ce créneau.
Un pari risqué que, sur le papier, Condemned semble relever admirablement. Il ne restait donc plus qu’à savoir ce qu’il en était pad en main, en voici mes impressions.
Préparez des calcifs de rechange…

Scène de Crime

Ethan Thomas est un agent du F.B.I. chargé d’élucider les affaires de meurtres en série. Depuis quelques temps, ces derniers connaissent un accroissement spectaculaire de + 28% et c’est justement sur l’une de ces scènes de crime que se rend l’agent spécial lorsque la partie débute.
Ce meurtre semble avoir été perpétué par un tueur surnommé le Match Maker (Marchand d’allumettes). En effet, la mise en scène orchestrée dans un squat délabré, mimant une scène de la vie quotidienne à l’aide de mannequins de grands magasins, porte la marque de ce mystérieux tueur.
Arrivé sur place, alors que vous procédez à la récolte d’indices grâce aux multiples gadgets mis à votre disposition, vous êtes assailli par une vision, un flashback en noir et blanc qui n’appartient pourtant pas à votre vécu. Auriez-vous des prédispositions surnaturelles pour élucider les crimes ?
Mais alors que vous inspectez les lieux, l’inspecteur de police vous accompagnant découvre que le tueur est encore dans les murs. Alors commence une véritable chasse à l’homme dans ce bâtiment miteux, au beau milieu de squatteurs ultraviolents. Mais en ce lieu où la crasse traverse l’écran, traqués et traqueurs ne sont pas forcément ceux que l’on croit.
Au final, deux policiers resteront sur le carreau, abattu par votre arme de service, et vous vous retrouverez accusé d’un double homicide que vous n’avez pas commis.
Conclusions hâtives ou véritable machination, vous l’ignorez, mais désormais c’est seul que vous allez devoir élucider le mystère qui entoure cette soudaine recrudescence de violences.
Enfin seul, pas tout à fait puisque un vieil ami de votre père vous aidera dans votre fuite tout en vous informant que vous avez un don spécial, que vous devez absolument suivre votre instinct.
Autant dire qu’au niveau du scénario, les choses partent sur les chapeaux de roue ; une histoire dans laquelle vous allez embarquer qui vous gardera en haleine jusqu’au dénouement final, mêlant habilement le surnaturel typique au jeux vidéo et de nombreuses références cinématographiques… à commencer par le générique.

Des armes de fortune

Comme beaucoup d’entre vous doivent le savoir maintenant, la grande particularité de ce jeu vient de ses combats. Car si la vue est une vue FPS normale, les combats, eux, sortiront de l’ordinaire puisque la plupart se passeront au corps à corps, à l’aide d’armes de fortune arrachées au décor. Celles-ci seront nombreuses, allant du tuyau de plomberie à la porte de casier, en passant par le tiroir de bureau, la barre à mine ou la planche cloutée.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser en voyant ces affrontements au corps à corps tellement violents, Condemned n’est en rien un jeu bourrin. Tout d’abord parce que les combats ne sont pas aussi nombreux que dans un FPS classique. Ici Monolith mise avant tout sur l’ambiance et a le chic pour faire monter la pression de longues minutes avant de vous surprendre au moment où votre attention diminue. Du coup vous restez constamment en alerte, tous sens aiguisés et n’en sursauter que plus encore lorsqu’un script vicieux se déclenche et vous fait souiller votre pantalon.
De plus, frapper votre adversaire comme un attardé jusqu’à ce que mort s’en suive ne vous mènera pas bien loin et il faudra faire preuve de subtilité et de technicité pour espérer rester en vie.
La subtilité se résumera à l’utilisation du taser, ce pistolet lançant des décharges électriques immobilisant vos ennemis et dont l’utilisation se verra illimitée, mais nécessitant néanmoins un temps de chargement entre chaque coup tiré, et la connaissance des différentes armes de fortune et de leurs spécificités. Celles-ci ayant chacune différents attributs en terme d’attaque, de défense, d’allonge ou de rapidité, il conviendra de savoir manier la bonne arme en fonction de celle de votre adversaire. Quant à la technicité, elle se résumera à la relative difficulté pour parer les coups, technique pour laquelle il vous faudra un timing bien précis demandant un minimum d’apprentissage à coups de barre à mine dans les molaires avant de la maîtriser totalement.
Bien entendu, afin de vous permettre de respirer un peu, Monolith a prévu quelques armes à feu qui, je vous l’assure, seront accueillies par le joueur comme le Saint Graal. C’est dingue comme quoi même dans un jeu vidéo, posséder une arme à feu peut vous donner cette (fausse) impression de sécurité.
Ces armes sont au nombre de quatre : Deux revolvers différents, un fusil à pompe et un pistolet mitrailleur. Vous pourrez tout aussi bien tirer avec que frapper avec la crosse pour économiser des balles qui se font très rares. Mais attention, ces armes peuvent casser, ça serait dommage de détruire un fusil à pompe avant même d’avoir appuyé sur la détente parce qu’on s’est un peu trop amusé avec la crosse.
Les munitions seront donc distribuées en quantité plus que restreintes et s’il advenait que vous récupériez une arme à feu sur un corps ennemi, veillez à l’abattre rapidement avant qu’il n’ait vidé son chargeur sous peine de récupérer une arme vide de balles.
A ce propos, il est tout de même regrettable de ne pouvoir cumuler revolver et arme contendante. A croire que l’agent du F.B.I. ne dispose ni de holster, ni de poche.

Investigations

Mais vous n’aurez pas que des armes dans ce titre, et c’est l’une de ses grandes forces. Vous aurez également à manipuler toutes sortes d’appareil hi-tech tels que un appareil photo numérique, une lumière verte phosphorescente, un scanner, etc. Autant de gadgets qui vous serviront dans votre enquête grâce notamment à l’aide précieuse d’une laborantine que vous contacterez régulièrement par téléphone qui, elle, croit en votre innocence.
Lorsque vous aurez à utiliser ces gadgets, le jeu vous en informera par le biais d’une fenêtre s’affichant en bas à droite de l’écran. D’une simple pression de la touche X, vous sortirez l’appareil adéquat.
Ce système d’investigation, bien que très dirigiste du fait que vous n’aurez à choisir parmi les appareils disponibles, ni même le moment où vous aurez à les utiliser (heureusement quand on y réfléchit deux secondes), permet de donner une toute autre dimension à ce FPS qui se démarquait déjà énormément par l’angoisse qu’il procure et la brutalité des affrontements.
Bien souvent l’utilisation de ces appareils se verra très délicate du fait de la présence d’hostiles dans les environs et suivre des traces au sol grâce à la lumière verte, alors que votre lampe torche est éteinte et que vous évoluez dans une cage d’escalier sombre et lugubre reste le genre d’expérience qui vous fait serrer les fesses.
Cependant, parce que la perfection n’est pas de ce monde, Condemned ne s’en tire pas sans défaut. Outre la faible durée de vie qui vous amènera au terme de l’aventure en une dizaine d’heures, le jeu s’avère assez linéaire et quelques incohérence au niveau de l’utilisation des armes viendront titiller les plus exigeants d’entre vous. Graphiquement l’ensemble est plutôt réussi, avec des textures bien travaillées mais des visages un peu moins soignés par moment. On a un peu tendance à croiser toujours le même type d’ennemis ce qui peut faire rager, surtout lorsque vous vous battez contre deux types en même temps qui pourraient être des jumeaux. Mais tout ceci n’est vraiment que mineur à côté de ce que procure le jeu en terme de sensations.

GRAPHISME
Certes la Xbox 360 peut sans doute faire bien mieux, mais pour un jeu de lancement, Condemned met tout le monde d’accord avec des textures magnifiques, des effets de lumières excellents (quelques problèmes sur les ombres portées de votre personnage cependant), une crasse et une insalubrité que l’on ressent jusque chez soi ; bref du tout bon. Certains visages font un peu plastique mais ça c’est le problème récurrent du bump mapping dont, je l’espère, les développeurs trouveront une solution. Les animations sont également magistrales et le jeu fourmille de détails.


JOUABILITE
Un gameplay qui allie la force brute des affrontements au corps à corps à la technicité des parades qui demanderont un minimum d’apprentissage. Les moments d’investigations auraient pu être plus développés mais malgré tout ils apportent un plus indéniable au titre de Monolith, d’autant plus que leur côté dirigiste ne gêne pas plus que ça. On regrettera par contre quelques incohérences au niveau des armes puisqu’il sera impossible de porter deux armes à la fois, ce qui parait aberrant vu la taille d’un revolver.


BANDE SON
Certainement l’ambiance la plus incroyable qu’il m’ait été donné de voir dans ma vie de gamer ; et pourtant j’en ai vu passer des jeux, sur toutes les machines. Je ne pourrais pas croire qu’on puisse prétendre ne pas avoir peur en jouant à ce jeu tant le moindre petit bruit vous fait sursauter, tant ces moments de calme sont stressants au possible et tant on explose lorsqu’un individu vous saute dessus soudainement.


DUREE DE VIE
Le seul souci majeur selon moi de ce jeu c’est qu’il se termine en moins de dix heures. Bien entendu vous pourrez retenter le coup pour essayer de retrouver tous les bonus qui vous donneront droit à quelques secrets, mais la magie n’y sera plus. Cependant si le jeu ne durera pas plus de dix heures, il faut bien avoir en tête que ça sera dix heures de pur bonheur vidéoludique, sans jamais de moments de relâche. Certains regretteront l’absence de modes multijoueurs, en coopération surtout. Personnellement je trouve que le coop aurait gâché l’ambiance et que Condemned est un jeu qui se joue seul. Après Monolith aurait pu prévoir des modes Deathmatch à coup de tuyauterie sur le live pour se défouler.


VERDICT 17/20
Sans aucun doute LE jeu du lancement. Un jeu que nous attendions tout particulièrement à la rédac’ depuis son annonce l’année dernière dans GameInformer (de mémoire) et qui nous a transporté au-delà de nos espérance. Une ambiance comme je n’en avais jamais vu dans un jeu vidéo, un scénario palpitant jusqu’au bout, un gameplay complètement novateur… bref une expérience unique qui restera gravé un long, très long moment, dans ma mémoire de gamer.
Attention cependant, le jeu est déconseillé aux moins de 18 ans et ce n’est pas pour rien.


VERDICT DE K.MIKAZ 17/20
Condemned : Criminal Origins est pour moi LE jeu du lancement de la Xbox 360, munit d’une ambiance incroyablement oppressante et angoissante ceux qui oseront vous dirent qu’ils n’ont pas sursautés une seule fois en jouant au jeu sont ceux qui y ont joué 10 minutes en plein après-midi toutes lumières allumées, la radio en fond sonore (bref, des petits joueurs). Rarement un jeu aura mis dans cet état de constante angoisse, le cœur battant à toute allure. Condemned mérite à lui seul l’achat d’une Xbox 360 et la seule et unique raison pour laquelle il ne fait pas le même tapage médiatique qu’un Perfect dark Zero ou qu’un Kameo : Elements of Power est qu’il est réservé à un public extrêmement avertis (si vous n’avez ne serait-ce qu’une toute petite tendance à l’épilepsie, si vous êtes cardiaque ou fragile de la vessie passez votre chemin). Mesdames et messieurs préparez vous à changer de sous vêtement et jouez à Condemned, c’est un ordre !
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeLun 5 Déc - 21:42

Avant les « underground », la série des Need For Speed était toujours associée aux courses de campagne courues à bord de voitures luxueuses et inaccessibles au commun des mortels. Plus tard la police fut associée, de même, au jeu (à partir du troisième épisode, sous-titré Hot Pursuit). Puis vint l’ère du tuning et du m’as-tu-vu, les voitures luxueuses et les folles courses-poursuites furent oubliées (ou laissées de côté ?!) pour laisser place à l’armada, en grande partie japonaise, des voitures de tuning. Pour ce neuvième épisode (sans compter Need For Speed II Special Edition) de la franchise nommé Most Wanted, Electronic Arts a décidé de fusionner l’ancienne et la nouvelle école Need For Speed. Voyons donc ce que donne cette alchimie.

Les versions Xbox et Xbox 360 se ressemblant comme deux gouttes d'eau, les lignes qui suivent sont une mise à jour du test Xbox.


Eh mec ! elle est où ma caisse ?

Le jeu début par une cinématique d’introduction plutôt sympathique mettant bien avant la police et les voitures de tuning. Puis on arrive au menu principal qui a pour fond la BMW M3 si mise en valeur dans les séries de screenshots diffusées avant la sortie du jeu. On y trouve les options, la course simple, l’écran de customisation, le Xbox Live, une série de challenge à accomplir avec une voiture prédéfinie et enfin le mode carrière. Ce dernier s’ouvre sur une succession de cinématique et de gameplay. En résumé vous êtes un pilote qui a perdu son unique et meilleure voiture (la BMW citée plus haut, comme par hasard) lors d’une course qui s’est terminée en dépanneuse. Votre titine étant entre les mains d’un certain Razor, vous vous jurez de la lui reprendre. Comme indiqué plus haut, cette fameuse M3 était votre seul véhicule, vous voilà donc reparti à zéro (comme par hasard !) avec les dents raclant le bitume. La mise en scène est vraiment bien réalisée avec des cinématiques mêlant vrais acteurs (et actrices !) aux modèles du jeu. C’est justement par le biais de ces vidéos que l’on découvre le principe du jeu (pas foncièrement différent des Underground) : il existe une blacklist de quinze pilote avec à son sommet le fameux Razor. Il vous faudra donc grimper les échelons de cette liste et vous (re)faire un nom dans la ville. Pour cela vous devrez impressionner chaque pilote, un par un afin qu’il daigne vous accorder un affrontement. Les différents types de courses restent à peu de choses près identiques. Si le drift disparaît c’est pour laisser place à deux nouveaux modes. Le premier est une course de checkpoints déguisée puisque les péages font office de points de contrôles, plutôt sympathique comme implémentation. Le second est un peu dans le même genre sauf que les péages sont remplacés par des radars qui flashent chaque voiture. A la fin de la course, on additionne toutes les vitesses et chacun des concurrents et celui qui a le plus gros score gagne. Ainsi l’ordre d’arrivée ne détermine pas les véritables gagnants, même si dès qu’une voiture est passée sous le drapeau à damier, cela pénalise les retardataires…
Le live reprend les modes de jeu entrevus en solo (drag, course, etc…), un classement permet de se mesurer aux meilleurs pilotes virtuels. Du reste, c’est du classique, optimatch, quickmatch…
Enfin sachez en dernier lieu que notre K.mikaz s’appelle en réalité Kamikaze et est une femme ! Oui vous avez bien lu, il ou elle (on ne sait plus quoi dire !) fait d’ailleurs une apparition dans la blacklist. Plus la peine de te cacher K.mie maintenant ! :-D

Le même mais en différent

Lorsque l’on commence le jeu, on a l’impression d’avoir un vulgaire Need For Speed Underground auquel on aurait juste ajouté la police. C’est en partie vrai, bien sûr, mais plus on avance dans le jeu, plus on se rend compte que l’esthétique et l’ambiance générale ont changé. Un fait qui nous est confirmé en voyant les possibilités de tuning qui sont davantage limitées que dans NFSU2 voir même NFSU. Finis les néons, les coffres transformés en sono ou encore les suspensions hydrauliques. L’aspect préparation de voiture redevient plus conventionnel, les différents spoilers ou les kits de bas de caisse sont moins extravagants. Certes il demeure toujours quelques petits excès, mais on s’éloigne des immondices produites avec les deux derniers opus. Maintenant vient le problème de l’application de ces kits. Aucune voiture n’est épargnée par les massacres : de la Grande Punto à la Carrera GT en passant par une McLaren-Mercedes Benz SLR ! Même une Aston Martin DB9 peut perdre tout son charme britannique.
Vous l’aurez compris avec cet excès de subjectivité, le bestiaire de Most Wanted est varié, se targuant même de posséder la licence exclusive de Porsche (c’est pour cela qu’on doit se contenter des RUF dans PGR3…). Toutefois on remarque clairement un grand absent de la liste des voitures : Nissan. Comment un jeu de tuning peut-il oser sortir sans avoir les voitures les plus charismatiques en matières de préparation automobile ?

Le gameplay a évolué depuis l’année dernière. On n’en est pas encore au fun procuré par un Midnight Club 3 mais le titre évolue dans la bonne direction. D’ailleurs ce NFS pompe/s’inspire (rayez la mention inutile selon le degré d’adulation que vous portez à EA) de ce dernier puisque l’effet de ralenti permettant de mieux contrôler la voiture l’espace d’un instant se retrouve comme par magie dans le jeu. C’est en réalité cette « nouvelle » fonctionnalité qui améliore la jouabilité, le véhicule ayant tendance à partir en travers lorsque vous utilisez le speedbreaker. Autre changement, la disparition des points de style qui entraîne le fait que le NO2 se recharge désormais automatiquement. Enfin les confrontations avec la volaille locale décuplent, selon moi, l’intérêt de la ville entièrement ouverte. Pouvoir faire des poursuites de plus d’un quart d’heure avec une dizaine de policiers aux fesses, l’hélico dans le ciel, les barrages de voiture et les clous à éviter, le tout avec une liberté quasi-totale, c’est tout de même franchement mieux que des simples courses-poursuites entre street racer.
Bien entendu on a le droit aux défauts récurrents du gameplay avec des réactions parfois bizarres de la voiture, des courses scriptées jusqu’à la moelle (palme d’or aux courses de drag !), une IA avantagée ou non selon votre position. Bref ces défauts rendent parfois les parties exaspérantes, voir passer sous son nez une victoire acquise d’avance à cause d’une réaction étrange de la voiture après un saut, c’est rageant !

Le même mais en plus beau que la version Xbox (enfin pas trop quand même)

La première chose qui saute au yeux c’est la disparition du scintillement et de l’aliasing, omniprésents sur Xbox. Ensuite, si l’on voyait un rapprochement entre le style de musique de Burnout et NFS, dans la version Xbox. Sur 360 on a l’impression d’être devant un Burnout sur le plan graphique. Même motion blur, même aspect brillant des voitures mais pas le même framerate. Si le titre de Criterion est scotché à un 60 images constant, Most Wanted tourne avec une fluidité égale tout en se payant le luxe d’avoir des ralentissements next-geniens. On trouve quand même des textures de meilleure qualité, du bump mapping sur les environnements, cependant le titre souffre de la comparaison à PGR3 au lancement de la console. C’est bien simple, c’est le jeu que l’on aurait dû avoir sur Xbox.

Le même mais en un peu moins bruyant

L’ambiance sonore des Underground était un gros point fort, et particpait grandement à l’impression de vitesse. Dans ce Most Wanted on a toujours le droit à des sons de moteurs fort convaincants et des bruitages corrects mais les effets sont moins présents avec un ensemble 5.1. On remarque d’ailleurs l’absence de certification THX du jeu contrairement à ses aînés. La bande son est moins orienté hip-hop/r&n que les anciens et se rapproche de celle d’un Burnout, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Enfin petit détails, les habitués de la série seront déçus de ne pas retrouver les voix des policiers de Need For Speed III : Hot Pursuit…
Cette version Xbox 360 se distingue par le fait que l’on puisse passer outre le « fameux » EA Trax. Un bon point donc…

GRAPHISME
C’est une version Xbox ? Non, non c’est bien la 360 qui tourne…


JOUABILITE
En amélioration mais le tout reste beaucoup trop scripté. Toujours les mêmes défauts.


BANDE SON
Sûrement le gros point fort du jeu, même si l’ensemble est en retrait par rapport aux Underground. EA Trax optionnel, merci la Xbox 360 !


DUREE DE VIE
Longue avec un mode carrière plutôt fourni, les challenges, le live…


VERDICT 12/20
D’une génération à l’autre les défauts restent semblables pour ce NFS. Si la technique donne plus envie d’y jouer grâce à l’absence quasi-totale de scintillement et d’aliasing, l’ensemble n’est clairement pas à la hauteur de capacités de la dernière de Microsoft. Je ne saurais que trop vous conseiller de laisser en rayon ce Need For Speed facturé 70€ pour prendre un jeu plus digne de la console.
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MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 Icon_minitimeMer 7 Déc - 15:30

Call of Duty 2.

Immersif. C'est le mot qui vient en premier à l'esprit après quelques secondes de jeu dans Call of Duty 2. Pas d'entraînement dans un camp tranquille pour le bleu que vous êtes au début de la campagne. Vasili, jeune russe bien décidé à repousser l'envahisseur fasciste en 1941, verra sa brève découverte de ses armes et de leur fonctionnement interrompue par un assaut allemand. Une minute trente de jeu à peine et on est déjà projeté dans les combats et dans l'action. En immersion totale dans le conflit, et cela jusqu'à la fin du jeu, après avoir pris en main les destins de Vasili, soldat russe, Davis et Welsh, tout deux britanniques, respectivement sergent et pilote de char et enfin Taylor, américain spécialiste du tir de précision. Leurs affectations vous feront combattre en Russie (Moscou, Stalingrad), en Afrique du Nord (Lybie, Tunisie...) et en Normandie pendant une petite quinzaine d'heures dans la difficulté standard.

Ce FPS explosif qu'est Call of Duty 2 laisse une impression presque physique au joueur. Son gameplay, parfaitement efficace, se fait oublier après quelques minutes et le joueur peut alors se plonger dans l'action. Une gâchette pour tirer, l'autre pour zoomer, les deux boutons de tranche pour les deux sortes de grenade, explosives et fumigènes (l'idée sera reprise, n'en doutez pas), le stick droit pour les coups de crosse, le Y pour changer d'arme, le X pour recharger, les boutons blanc et noirs pour... ah non, on les a virés ces deux là. Call of Duty 2 fait un sans faute sur la prise en main. Une impression physique, nous disions donc. Oui, car pour la première fois, un jeu de tir à la première personne prenant pour cadre la Seconde Guerre Mondiale donne la sensation d'être réellement face aux ennemis et, surtout, aux côté de nos frères d'armes. C'est certainement cela la force de Call of Duty 2. A la guerre, la solitude est intérieure mais jamais réelle. Sur les champs de bataille, qu'ils se situent dans la neige moscovite ou le sable de l'Afrique du Nord, on ne meurt jamais seul. Les développeurs du jeu l'ont bien compris. Sans cesse, votre quota d'alliés varie entre grand (cinq ou six hommes) et immense (des dizaines de soldats). Vos compagnons vivent l'action avec vous. Ils crient de peur, insultent l'ennemi, vous préviennent du danger, vous demandent de l'aide, meurent en vous sauvant la vie, évacuent des blessés, etc. Chacun d'entre eux a un nom, lisible lorsque vous les visez, mais leur espérance de vie est faible, comme le veulent ces rudes affrontements. Pour chaque homme tombé, il y en a presque toujours un autre pour le remplacer. Le nombre d'opposants est à l'avenant. Résultat, on vit les combats avec une intensité inédite.



La quantité ne pouvant remplacer la qualité, les aspects graphiques et sonores sont soignés. Call of Duty 2 ne propose pas le même niveau de textures que Kameo ou Perfect Dark Zero, mais celles des vêtements, des visages et de nombreux murs sont très jolies. Par contre, d'autres, dans les décors en particulier, n'auraient pas dépareillé sur Xbox. L'animation de tout ce beau monde est réussie. Couplée à des explosions de grande envergure et à des effets de fumée et de chaleur grandioses, elle impressionne et le jeu ne ralentit quasiment jamais. Les nombreux petits et grands gestes des soldats les rendent très vivants: ils renvoient les grenades des ennemis, retournent une table pour s'en faire un abri, se planquent où ils peuvent, tirent un dernier coup de feu avec leur arme de poing alors qu'ils agonisent... On se sent investi de la mission de les aider du mieux possible. Les modélisations des soldats sont bonnes mais ils ont tendance à tous se ressembler un peu. Celles des armes est très convaincante. Les décors, eux, sont très grands. Les effets de particules ne donnent pas encore l'impression "next gen", ils sont très simples. Les graphismes de Call of Duty 2 ne sont pas les plus flamboyants du lancement de la 360. Mais si on calculait un ratio nombre d'éléments à l'écran / qualité technique, ce soft remporterait le trophée haut la main. Et comme vous l'avez compris, les graphismes sont auxiliaires à l'immersion. Donc on oublie vite les quelques textures ternes ou de rares bugs de collision.

Le son, lui, frise la perfection. Les bruitages divers, qu'il s'agisse d'explosions, du bruit d'une grenade qui tombe à vos pieds, de cris de soldats blessés ou encore d'un bombardier qui survole votre position, sont exemplaires. Pour peu que vous disposiez d'un système sonore ad hoc, vous allez en prendre plein les oreilles. Et sentir les balles siffler ou le souffle d'une grenade un peu trop proche, rien de mieux pour s'y croire vraiment. Les musiques, très typées "films de guerre" sont elles aussi de grande qualité. Elles savent augmenter la tension ou faire ressortir l'aspect héroïque d'une charge par exemple. Les cris de peur et autres vociférations des alliés et des opposants sont très crédibles. Vous risquez bien de sursauter lorsque un soldat hostile sortira de l'ombre en vous chargeant et en hurlant ! Nos acolytes se parlent aussi entre eux, se vannent et commentent échecs et victoires. Fait trop rare et qui mérite donc d'être signalé, musiques, bruitages et voix sont réglés de manière optimale et on peut profiter des trois en même temps sans devoir tendre l'oreille.

L'intelligence artificielle des soldats alliés et ennemis se vaut. Globalement, ils sont un peu trop "enthousiastes" et légèrement suicidaires par instant. Mais cela ne les empêche pas de tirer parti du décor de la meilleure manière, en se cachant, en lançant des grenades dans les cachettes ennemies, etc. La quantité d'hommes présents permet largement d'en laisser quelques uns mourir au combat. Les soldats adverses ne cessent de crier eux aussi et cela permet souvent de savoir où ils se trouvent et ce qu'ils comptent faire (à condition de comprendre un petit peu l'allemand). Ils visent très bien. On ne meurt pas trop rapidement pour autant, puisque le jeu propose un système de santé particulier. Lorsque vous êtes grièvement blessé, l'écran s'entache de sang et un message vous intime l'ordre de vous mettre à couvert. Si vous le faites quelques secondes, vous serez prêts à repartir au front. Dans le cas contraire, on enverra une lettre de condoléances à votre famille. Ce système est très bien pensé, s'inspire de celui de Halo et permet d'éviter la chasse aux "medikits". Pareil pour les armes, elles se trouvent en quantité sur le champ de bataille. Leur utilisation est simple mais il faut faire preuve de calme. Dans le cas où vous laisseriez la gâchette appuyée sans cesse, n'espérez pas avoir la moindre précision. Evidemment, les fusils sont plus précis que les mitraillettes mais plus lents; les pistolets sont faibles mais ils peuvent vous sauver la vie et les mitrailleuses encouragent la dépense de grosses munitions. L'efficacité des ennemis procure quelques moments de stress, lorsque l'on prend d'assaut une pièce où se trouvent plusieurs ennemis par exemple. Même si on n'est pas totalement libre d'aller où l'on veut, les missions laissent une bonne liberté dans la manière d'aborder l'ennemi, plus ou moins discrète et détournée. Nos camarades comprennent lorsqu'il nous faut une couverture, savent tirer parti du nuage de fumée que l'on crée ou restent lâchement dissimulés pendant que l'on investit un bâtiment. Les plus courageux se lanceront dans le mode de difficulté ultime, où la moindre erreur se paie comptant. Sueur garantie!

Les parties en solo offrent une expérience de jeu saisissante et dans laquelle on se sent toujours entouré de dizaines de collègues. Bizarrement, ce n'est pas le cas sur le Live, où on ne peut jouer qu'à huit simultanément. Evidemment, à l'heure ou les meilleurs jeux Xbox proposent de jouer à seize (parfois trente-deux) et que Perfect Dark Zero, autre FPS du lancement 360, affiche trente-deux joueurs sans problèmes, on est en droit de se poser des questions. D'autant plus que les affrontements des campagnes font rêver d'un multi solide. Si vraiment on veut jouer à seize, il faut se rabattre sur le jeu en LAN (multiconsoles). Amusez-vous pour trouver quinze joueurs... On se contentera donc en Live de modes deathmatch, deathmatch en équipe, capture du drapeau, Q.G. et "chercher et détruire". Je passe sur les trois premiers, peu originaux mais toujours efficaces. Le mode Q. G. vous demande de placer puis défendre une radio avant que l'équipe adverse ne le fasse de son côté. Chercher et détruire s'apparente à des missions, dans lesquelles Alliés et troupes de l'Axe s'affrontent. Le lag est soit complètement absent, soit très fort et rend certaines parties injouables, même si seuls deux ou trois joueurs sont dans la partie. Autre défaut, le fait d'être renvoyé à l'écran d'accueil Live après une partie, pas moyen de la rejouer immédiatement. Les cartes (une douzaine) sont grandes et plutôt bien construites, elles permettent de mettre en place quelques tactiques. Les cachettes et les voies d'accès sont nombreuses. Le désert tunisien, le froid de Stalingrad ou la verdure de la Normandie sont les divers théâtres des opérations en ligne. Lorsque les conditions de jeu sont bonnes, on prend un certain plaisir. Les parties rappellent le très bon Return to Castle Wolfenstein, signe de qualité. Les joutes, en match à mort ou avec des objectifs plus précis, sont acharnées, car les balles sont très efficaces. Cependant, le multi de Call of Duty 2 déçoit, par son manque d'ambitions et son classicisme surtout. Les problèmes de connexions pourraient être corrigés, mais pas le faible nombre de joueurs potentiels, dommage.

Call of Duty 2 s'impose donc comme une expérience à vivre en solitaire. Mais quelle expérience! Jamais jeu de tir à la première personne n'avait réussi à rendre l'action aussi prenante. Plusieurs passages des missions marquent l'esprit par leur intensité ou leur originalité. On pense aux missions dans Stalingrad et Moscou, à la prise puis à la défense de la colline 400 (chaaaargeeez!), aux passages dans les tanks ou encore le débarquement à la Pointe du Hoc, épiques, et à toutes une séries d'instants où le taux d'adrénaline grimpe en flèche. Les quelques défauts du solo sont très largement éclipsés par ses énormes qualités. Call of Duty 2 remporte une ribambelle de médailles pour cette campagne aboutie, longue et prenante mais déserte rapidement le champ de bataille du Live.


Sam Fisher - 6.12.2005












LES PLUS
Immersion

Sons et musiques

Trois campagnes

Jouabilité
_________________________
LES MOINS

Live modeste

Quelques défauts techniques

_________________________


Note : 8.5/10
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