Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
PortailAccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Test jeux xbox360

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
CHAMOUSSE
Maitre Jedi
Maitre Jedi
CHAMOUSSE


Nombre de messages : 7541
Age : 48
Localisation : Genève
Date d'inscription : 23/10/2005

Test jeux xbox360 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 - Page 2 Icon_minitimeMer 7 Déc - 15:31

Call of Duty 2.

Immersif. C'est le mot qui vient en premier à l'esprit après quelques secondes de jeu dans Call of Duty 2. Pas d'entraînement dans un camp tranquille pour le bleu que vous êtes au début de la campagne. Vasili, jeune russe bien décidé à repousser l'envahisseur fasciste en 1941, verra sa brève découverte de ses armes et de leur fonctionnement interrompue par un assaut allemand. Une minute trente de jeu à peine et on est déjà projeté dans les combats et dans l'action. En immersion totale dans le conflit, et cela jusqu'à la fin du jeu, après avoir pris en main les destins de Vasili, soldat russe, Davis et Welsh, tout deux britanniques, respectivement sergent et pilote de char et enfin Taylor, américain spécialiste du tir de précision. Leurs affectations vous feront combattre en Russie (Moscou, Stalingrad), en Afrique du Nord (Lybie, Tunisie...) et en Normandie pendant une petite quinzaine d'heures dans la difficulté standard.

Ce FPS explosif qu'est Call of Duty 2 laisse une impression presque physique au joueur. Son gameplay, parfaitement efficace, se fait oublier après quelques minutes et le joueur peut alors se plonger dans l'action. Une gâchette pour tirer, l'autre pour zoomer, les deux boutons de tranche pour les deux sortes de grenade, explosives et fumigènes (l'idée sera reprise, n'en doutez pas), le stick droit pour les coups de crosse, le Y pour changer d'arme, le X pour recharger, les boutons blanc et noirs pour... ah non, on les a virés ces deux là. Call of Duty 2 fait un sans faute sur la prise en main. Une impression physique, nous disions donc. Oui, car pour la première fois, un jeu de tir à la première personne prenant pour cadre la Seconde Guerre Mondiale donne la sensation d'être réellement face aux ennemis et, surtout, aux côté de nos frères d'armes. C'est certainement cela la force de Call of Duty 2. A la guerre, la solitude est intérieure mais jamais réelle. Sur les champs de bataille, qu'ils se situent dans la neige moscovite ou le sable de l'Afrique du Nord, on ne meurt jamais seul. Les développeurs du jeu l'ont bien compris. Sans cesse, votre quota d'alliés varie entre grand (cinq ou six hommes) et immense (des dizaines de soldats). Vos compagnons vivent l'action avec vous. Ils crient de peur, insultent l'ennemi, vous préviennent du danger, vous demandent de l'aide, meurent en vous sauvant la vie, évacuent des blessés, etc. Chacun d'entre eux a un nom, lisible lorsque vous les visez, mais leur espérance de vie est faible, comme le veulent ces rudes affrontements. Pour chaque homme tombé, il y en a presque toujours un autre pour le remplacer. Le nombre d'opposants est à l'avenant. Résultat, on vit les combats avec une intensité inédite.



La quantité ne pouvant remplacer la qualité, les aspects graphiques et sonores sont soignés. Call of Duty 2 ne propose pas le même niveau de textures que Kameo ou Perfect Dark Zero, mais celles des vêtements, des visages et de nombreux murs sont très jolies. Par contre, d'autres, dans les décors en particulier, n'auraient pas dépareillé sur Xbox. L'animation de tout ce beau monde est réussie. Couplée à des explosions de grande envergure et à des effets de fumée et de chaleur grandioses, elle impressionne et le jeu ne ralentit quasiment jamais. Les nombreux petits et grands gestes des soldats les rendent très vivants: ils renvoient les grenades des ennemis, retournent une table pour s'en faire un abri, se planquent où ils peuvent, tirent un dernier coup de feu avec leur arme de poing alors qu'ils agonisent... On se sent investi de la mission de les aider du mieux possible. Les modélisations des soldats sont bonnes mais ils ont tendance à tous se ressembler un peu. Celles des armes est très convaincante. Les décors, eux, sont très grands. Les effets de particules ne donnent pas encore l'impression "next gen", ils sont très simples. Les graphismes de Call of Duty 2 ne sont pas les plus flamboyants du lancement de la 360. Mais si on calculait un ratio nombre d'éléments à l'écran / qualité technique, ce soft remporterait le trophée haut la main. Et comme vous l'avez compris, les graphismes sont auxiliaires à l'immersion. Donc on oublie vite les quelques textures ternes ou de rares bugs de collision.

Le son, lui, frise la perfection. Les bruitages divers, qu'il s'agisse d'explosions, du bruit d'une grenade qui tombe à vos pieds, de cris de soldats blessés ou encore d'un bombardier qui survole votre position, sont exemplaires. Pour peu que vous disposiez d'un système sonore ad hoc, vous allez en prendre plein les oreilles. Et sentir les balles siffler ou le souffle d'une grenade un peu trop proche, rien de mieux pour s'y croire vraiment. Les musiques, très typées "films de guerre" sont elles aussi de grande qualité. Elles savent augmenter la tension ou faire ressortir l'aspect héroïque d'une charge par exemple. Les cris de peur et autres vociférations des alliés et des opposants sont très crédibles. Vous risquez bien de sursauter lorsque un soldat hostile sortira de l'ombre en vous chargeant et en hurlant ! Nos acolytes se parlent aussi entre eux, se vannent et commentent échecs et victoires. Fait trop rare et qui mérite donc d'être signalé, musiques, bruitages et voix sont réglés de manière optimale et on peut profiter des trois en même temps sans devoir tendre l'oreille.

L'intelligence artificielle des soldats alliés et ennemis se vaut. Globalement, ils sont un peu trop "enthousiastes" et légèrement suicidaires par instant. Mais cela ne les empêche pas de tirer parti du décor de la meilleure manière, en se cachant, en lançant des grenades dans les cachettes ennemies, etc. La quantité d'hommes présents permet largement d'en laisser quelques uns mourir au combat. Les soldats adverses ne cessent de crier eux aussi et cela permet souvent de savoir où ils se trouvent et ce qu'ils comptent faire (à condition de comprendre un petit peu l'allemand). Ils visent très bien. On ne meurt pas trop rapidement pour autant, puisque le jeu propose un système de santé particulier. Lorsque vous êtes grièvement blessé, l'écran s'entache de sang et un message vous intime l'ordre de vous mettre à couvert. Si vous le faites quelques secondes, vous serez prêts à repartir au front. Dans le cas contraire, on enverra une lettre de condoléances à votre famille. Ce système est très bien pensé, s'inspire de celui de Halo et permet d'éviter la chasse aux "medikits". Pareil pour les armes, elles se trouvent en quantité sur le champ de bataille. Leur utilisation est simple mais il faut faire preuve de calme. Dans le cas où vous laisseriez la gâchette appuyée sans cesse, n'espérez pas avoir la moindre précision. Evidemment, les fusils sont plus précis que les mitraillettes mais plus lents; les pistolets sont faibles mais ils peuvent vous sauver la vie et les mitrailleuses encouragent la dépense de grosses munitions. L'efficacité des ennemis procure quelques moments de stress, lorsque l'on prend d'assaut une pièce où se trouvent plusieurs ennemis par exemple. Même si on n'est pas totalement libre d'aller où l'on veut, les missions laissent une bonne liberté dans la manière d'aborder l'ennemi, plus ou moins discrète et détournée. Nos camarades comprennent lorsqu'il nous faut une couverture, savent tirer parti du nuage de fumée que l'on crée ou restent lâchement dissimulés pendant que l'on investit un bâtiment. Les plus courageux se lanceront dans le mode de difficulté ultime, où la moindre erreur se paie comptant. Sueur garantie!

Les parties en solo offrent une expérience de jeu saisissante et dans laquelle on se sent toujours entouré de dizaines de collègues. Bizarrement, ce n'est pas le cas sur le Live, où on ne peut jouer qu'à huit simultanément. Evidemment, à l'heure ou les meilleurs jeux Xbox proposent de jouer à seize (parfois trente-deux) et que Perfect Dark Zero, autre FPS du lancement 360, affiche trente-deux joueurs sans problèmes, on est en droit de se poser des questions. D'autant plus que les affrontements des campagnes font rêver d'un multi solide. Si vraiment on veut jouer à seize, il faut se rabattre sur le jeu en LAN (multiconsoles). Amusez-vous pour trouver quinze joueurs... On se contentera donc en Live de modes deathmatch, deathmatch en équipe, capture du drapeau, Q.G. et "chercher et détruire". Je passe sur les trois premiers, peu originaux mais toujours efficaces. Le mode Q. G. vous demande de placer puis défendre une radio avant que l'équipe adverse ne le fasse de son côté. Chercher et détruire s'apparente à des missions, dans lesquelles Alliés et troupes de l'Axe s'affrontent. Le lag est soit complètement absent, soit très fort et rend certaines parties injouables, même si seuls deux ou trois joueurs sont dans la partie. Autre défaut, le fait d'être renvoyé à l'écran d'accueil Live après une partie, pas moyen de la rejouer immédiatement. Les cartes (une douzaine) sont grandes et plutôt bien construites, elles permettent de mettre en place quelques tactiques. Les cachettes et les voies d'accès sont nombreuses. Le désert tunisien, le froid de Stalingrad ou la verdure de la Normandie sont les divers théâtres des opérations en ligne. Lorsque les conditions de jeu sont bonnes, on prend un certain plaisir. Les parties rappellent le très bon Return to Castle Wolfenstein, signe de qualité. Les joutes, en match à mort ou avec des objectifs plus précis, sont acharnées, car les balles sont très efficaces. Cependant, le multi de Call of Duty 2 déçoit, par son manque d'ambitions et son classicisme surtout. Les problèmes de connexions pourraient être corrigés, mais pas le faible nombre de joueurs potentiels, dommage.

Call of Duty 2 s'impose donc comme une expérience à vivre en solitaire. Mais quelle expérience! Jamais jeu de tir à la première personne n'avait réussi à rendre l'action aussi prenante. Plusieurs passages des missions marquent l'esprit par leur intensité ou leur originalité. On pense aux missions dans Stalingrad et Moscou, à la prise puis à la défense de la colline 400 (chaaaargeeez!), aux passages dans les tanks ou encore le débarquement à la Pointe du Hoc, épiques, et à toutes une séries d'instants où le taux d'adrénaline grimpe en flèche. Les quelques défauts du solo sont très largement éclipsés par ses énormes qualités. Call of Duty 2 remporte une ribambelle de médailles pour cette campagne aboutie, longue et prenante mais déserte rapidement le champ de bataille du Live.


Sam Fisher - 6.12.2005












LES PLUS
Immersion

Sons et musiques

Trois campagnes

Jouabilité
_________________________
LES MOINS

Live modeste

Quelques défauts techniques

_________________________


Note : 8.5/10
Revenir en haut Aller en bas
CHAMOUSSE
Maitre Jedi
Maitre Jedi
CHAMOUSSE


Nombre de messages : 7541
Age : 48
Localisation : Genève
Date d'inscription : 23/10/2005

Test jeux xbox360 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Déc - 11:35

Test Condemned

Fort réputé sur PC pour ses FPS, de Blood à No One Lives Forever en passant par Shogo, AvP 2 ou plus récemment F.E.A.R., Monolith cherchait depuis un petit moment à exporter son talent sur consoles, en consacrant à ces machines un titre à la mesure de leur potentiel commercial. Après quelques adaptations sur PS2 et Xbox, pas forcément très réussies, de quelques-unes de ses créations, le studio américain a profité de l'arrivée de la Xbox 360 pour s'infiltrer très discrètement dans son line-up avec Condemned : Criminal Origins, un FPS audacieux mais longtemps resté à l'ombre du très médiatisé Perfect Dark Zero. Mais plus pour très longtemps, a priori.



Tu es corrompu, Jean-Pierre !

Agent du F.B.I. de son état, Ethan Thomas traque depuis déjà un petit moment les tueurs en série mais malgré tous ses efforts, il n'en a pas arrêté beaucoup pour l'instant. Pas découragé pour autant, il est appelé suite à la découverte d'un cadavre dans un bâtiment à l'abandon. Mis en scène d'une façon bien connue par les services de police, le meurtre semble être l'oeuvre du Match Maker, un psychopathe dont la "signature" correspond au crime. Menée par notre héros et quelques-uns de ses collègues, la fouille de l'immeuble où le corps a été retrouvé tourne mal et deux agents sont froidement abattus dans des circonstances un peu particulières. Selon l'autopsie, les balles ont été tirées par l'arme de service de ce cher Thomas, qui passe ainsi d'enquêteur à suspect pour l'institution judiciaire, et notre homme, inopinément averti par un inconnu, décide alors de prendre la poudre d'escampette. Epaulé par Rosa, une collègue de la police scientifique qui ne l'a pas encore lâché, il va mener son enquête dans les coins les plus pourris de la vie, dans les endroits les plus louches et les plus crasseux, pour tenter de mettre la main sur le responsable de sa disgrâce - et percer au passage quelques-uns des mystères qui planent sur la ville. En plus des meurtres en série qui occupaient son quotidien jusque-là, Ethan découvre bien malgré lui que tous les marginaux du coin ont pété un plomb et se montrent d'une agressivité sans bornes. Assailli par tout ce que la cité compte de mendiants et de junkies, il va devoir, tout en cherchant activement des preuves de son innocence, se défendre becs et ongles avec ce qui lui tombe sous la main.

Car tout Américain qu'il est, il n'a pas en sa qualité de fugitif d'accès simple et direct à une armurerie et c'est donc principalement au corps-à-corps, avec les doigts nus de ses mains nues, qu'il va tracer son chemin. Enfin presque. Dans les bas-fonds qu'il arpente, notre héros peut en effet ramasser à tout moment des morceaux de bois cloutés, des manivelles, des barres de fer, bref tout ce qui lui tombe sous la main, et s'en servir pour éclater le crâne des rascals qui traînent. Ceux-ci, souvent désarmés, n'hésitent pas à faire de même, en arrachant des bouts de canalisation ou en cueillant une pelle par terre, avant de se jeter sur lui la bave aux lèvres. S'en suivent des combats à l'arme blanche relativement intenses et, chose rare dans un FPS, bien sympas à jouer malgré le peu de commandes disponibles. En gros, il suffit d'appuyer sur la gâchette droite pour balancer un coup de hache ou de gourdin, et de faire de même avec la gauche pour parer. On ne fait pas plus simple et pourtant, la recette fonctionne assez bien. L'excellente I.A. des adversaires y est pour beaucoup : agressifs mais lâches, ils n'hésitent pas à frapper dans le dos du héros quand ils le peuvent, à s'enfuir quand l'affrontement tourne en leur défaveur, à se planquer dans un coin pour mieux surgir et nous coller une batte en pleine poire.



La palette de mouvements à leur disposition les aide à s'exprimer, en leur permettant suivant les circonstances de frapper en se retournant, de sauter à la gorge de leur assaillant quand un coup leur a fait perdre leur arme ou plus simplement d'aller la récupérer à terre. Même si on met parfois la main sur un fusil ou un revolver, et si les ennemis ont également de temps à autre une arme à feu, l'essentiel des rencontres se résout au corps-à-corps et remporter un combat peut souvent représenter un petit challenge si deux ou trois adversaires se liguent contre le joueur. Une association qui ne dure cependant jamais longtemps. Dans un style certes différent, ces PNJ roublards et ô combien dangereux rappellent les ennemis que l'on affronte dans F.E.A.R., du même développeur, et c'est forcément un compliment.

Damned !


Mais Condemned, ce n'est pas que du combat brutal et sanglant où les dents volent au rythme des coups de pelles, c'est également beaucoup d'exploration et un côté investigation très fouillé... Du moins, en théorie. Pour mener à bien son enquête, Ethan Thomas dispose d'une foultitude d'outils tous plus perfectionnés les uns que les autres, avec une lampe à lumière noire pour repérer les empreintes, un bidule à laser pour y récupérer l'ADN, un appareil photo à zoom ultra-précis pour immortaliser une scène et quelques autres encore, le tout communiquant à tout moment avec le laboratoire où travaille Rosa. De temps à autre, il faudra ainsi sortir le bon instrument pour recueillir des indices sur le lieu de découverte d'un cadavre, ou pour savoir quel chemin prendre en suivant des traces au sol, évidemment invisibles à l'oeil nu. Ces phases réflexion tranchent très agréablement avec la violence entourant le reste de l'aventure et ajoutent une dose d'angoisse à l'ambiance déjà très oppressante du titre. Difficile en effet de se concentrer sur des traces de doigts au mur quand un mendiant hystérique halète à quelques mètres, une barre à mine en main. Mais si les premières minutes du jeu laissent imaginer le meilleur, force est de constater que jamais Monolith n'a été au bout de son concept. Toutes ces séquences se révèlent tellement encadrées, on jouit de tellement peu de liberté dans les recherches qu'on se retrouve plus spectateur que vraiment acteur de toute cette partie enquête. De fait, le jeu bloque l'utilisation de tous les outils la majeure partie du temps et ne l'autorise qu'à proximité d'un indice : un petit panneau en bas de l'écran nous invite alors à appuyer sur X et ô miracle, l'instinct du héros sélectionne automatiquement dans son attirail l'instrument approprié. Le joueur n'a plus qu'à agiter le stick jusqu'à repérer l'empreinte ou la tâche "recherchée", qui se trouve du coup à un ou deux mètres. Le panonceau signale alors qu'on a trouvé quelque chose et paf, en réappuyant sur X, on change de nouveau d'outil (en empoignant l'appareil photo, la plupart du temps). Encore un léger remuement habile du stick pour assurer la mise au point et c'est dans la boîte. Simple, simpliste même, et terriblement décevant.

Cette schématisation à outrance de tout le côté investigation est d'autant plus dommage que le level design n'est ni le plus casse-tête, ni le plus réussi qui soit. Cohérent avec son sujet, il nous fait visiter les lieux les plus sinistres du catalogue urbain, de la gare de métro désaffectée au squat paumé, du grand magasin abandonné aux égouts les plus infects, et nous les fait traverser dans des conditions glauques au possible. Les boyaux où l'on plonge, contraint et forcé, baignent dans une obscurité compacte que la lampe-torche de ce cher Thomas (jamais défaillante et donc toujours allumée) a bien du mal à percer, mais on en voit suffisamment pour ne pas trop s'attarder. Les murs dégoulinent de crasse, les objets au sol macèrent dans une substance difficilement identifiable et on repère parfois de ci de là quelques cadavres qui traînent. Forcément, l'atmosphère du jeu s'en ressent énormément et avec ou sans ennemi dans le coin, on angoisse à s'en faire mal au ventre. L'important travail réalisé sur le son renforce encore un peu ce résultat, avec des petits bruits effrayants un peu partout et des beuglements surgis de nulle part de temps à autre.



Pour les amateurs de sensations fortes, Condemned est un jeu à pratiquer dans le noir, tout seul et le son à fond, avec à la clé des frayeurs de qualité contrôlée. Ceci dit, les plus exigeants argueront certainement que pour se faire vraiment peur avec le jeu, il suffit de regarder la modélisation des personnages, et ils n'auront pas tout à fait tort. L'obscurité quasi permanente des niveaux camoufle un peu la simplicité de l'architecture et des textures, mais il suffit de s'approcher un peu des murs ou de prendre le temps de scruter les personnages pour constater la grande, très grande sobriété de l'ensemble. Rien qui ne saurait ruiner l'intérêt du titre, mais peut-être un peu décevant pour les joueurs qui souhaiteraient pousser leur nouvelle console dans ses derniers retranchements.


7

Bon




-

Discrètement incrusté dans le line-up de lancement européen de la Xbox 360, Condemned est une bonne surprise. Jouant à fond la carte de l'ambiance, ce FPS atypique nous propose une plongée angoissante dans tout ce qu'une ville peut proposer comme bas-fonds obscurs et coins louches, en saupoudrant ces longues heures d'exploration de combats au corps-à-corps aussi violents que périlleux. Malgré les faiblesses graphiques de l'ensemble, la sauce prend plutôt bien et on parviendrait presque à se prendre complètement au jeu si le gameplay n'accusait pas bien vite ses limites. Sorti de son excellente atmosphère et de ses combats, brillants, le jeu souffre en effet d'un level design pas très inspiré qui recycle un peu tous les clichés du genre et d'un aspect enquête aussi superficiel que décevant. Même si le plaisir de jeu est au bout du compte au rendez-vous, dommage que Monolith n'ait pas poussé son idée un peu plus loin. Une belle bouffée d'air vicié malgré tout.
Revenir en haut Aller en bas
CHAMOUSSE
Maitre Jedi
Maitre Jedi
CHAMOUSSE


Nombre de messages : 7541
Age : 48
Localisation : Genève
Date d'inscription : 23/10/2005

Test jeux xbox360 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Déc - 20:01

Test de Condemned : Criminal Origins

Sega ne nous habitue pas souvent à des changements de style et pourtant les voilà au rendez-vous pour la sortie de la Xbox 360 avec une nouvelle licence. En effet, Condemned est principalement un jeu d'horreur , où vous incarnez Ethan Thomas, un agent du FBI qui enquête sur plusieurs serials killers (des quoi ? des serials killers ! Haaaaaa). Accusé à tort d'un double meurtre sur des collègues policiers avec son arme, vous allez devoir retrouver les coupables.

J'ai vu un mec ... si si je vous assure !

C'est donc dans cette ambiance que vous allez être balancé et comme tout jeu du style qui se respecte, vous ne vous ne promènerez pas dans les lieux les plus sympas de la ville. A vous les bâtiments désaffectés et autres sous sols. Bizarrement, tous les SDF et drogués de la cité sont contre vous, et il est donc à votre charge de les éliminer. Et pour ce qui est du nettoyage, Condemned n'est pas en manque d'armes puisque des pistolets et autres fusils sont à votre disposition tout au long de votre périple mais aussi d'autres objets qui feront parfaitement offices d'armes : tuyaux, massue, planche cloutée, ...

Le but du jeu n'est évidemment pas que de taper tous les gars qui vous passent sous le nez mais aussi d'enquêter ... enfin ... c'est un bien grand mot puisque à des moments précis de votre progression, il vous sera demandé de sortir votre attirail pour prélever, photographier et analyser diverses preuves. Une douce voix féminine vous répondra alors via votre téléphone portable pour vous donner en quasi temps réel les résultats de vos trouvailles. C'est dingue tout ce qu'on peut envoyer à un laboratoire de nos jours depuis un téléphone portable. Je ne vous cache pas que cette partie bien, qu'elle soit présente, soit un poil anecdotique et qu'elle participe nettement plus au bon déroulement du scénario qu'à l'action en elle-même. On ne dira pas que c'est un défaut du jeu mais plutôt un complément permettant une accalmie entre les séances de combats ultra violentes.

Et oui ! Condemned est conseillé uniquement au 18 ans et plus et lorsqu'on joue, on sait pourquoi. Les coups que vous allez asséner à vos ennemis sont d'une rare violence sans parler des « finish him » que vous pouvez leur affliger. Le sang coule donc à flot et vous permet éventuellement de vous donner des idées de déco après un petit tour chez votre boucher préféré. Mais cela ne serait pas ludique s'il n'y avait pas une ambiance très bien ficelée autour de cela. Car si vous y jouez dans le noir, vous aurez peur, vous frôlerez même la paranoïa à l'écoute de certains sons croyant que vous êtes suivi, ce qui s'avère vrai certaines fois. Et c'est là la force du jeu, son ambiance, des phases de calmes agrémentées de phases de surprises et de combats ultra violents.

Vous progressez tout au long de l'histoire en restant sur vos gardes, en analysant les moindres bruits qui parviendront à vos oreilles et en regardant derrière le moindre mur. Condemned vous rend inquiet et c'est exactement ce qui est recherché. On appréciera donc de progresser tout au long du jeu avec cette peur au ventre surtout que ce titre offre une durée de vie plutôt importante et les quêtes annexes vous prendront elles aussi un peu de temps (recherche de cadavres d'oiseaux morts par exemple).

Ça se casse ou pas ?

On sent dès les premiers pas que le titre tourne sur une plateforme plutôt performantes avec un bon lot d'effets de reliefs rendus par différentes techniques de placages de textures, par sa fluidité (malgré quelques baisses de framerate qui restent rares) ainsi que par les mouvements des personnages. Pas grand chose à redire donc, ce n'est peut-être pas le plus beau jeu de la console à sa sortie mais c'est loin d'être le plus moche. Un seul bémol sur le moteur physique, car même si ce dernier reste très bon il vous sera possible de cassez et/ou de déplacez certains objets, mais pas tous et allez savoir pourquoi, malgré que ces derniers soient plus petits et souvent plus friables.

Mais, le plus gros du travail n'est pas graphique, il est avant tout sonore. Si vous avez la possibilité de jouer avec un système 5.1 alors vous allez vous régaler car une fois la lumière éteinte et le son à fond vous êtes complètement absorbé par le jeu. L'immersion est totale et la peur aussi. Vous analyserez alors chaque bruit et cela influencera toutes vos actions et déplacements, vous aurez même l'impression que l'ouie est alors devenue plus importante que la vue.

Côté gameplay, rien à redire, le contrôle est précis, les boutons plutôt bien répartis. Les petits gars de chez Monolith ont donc fait du bon boulot. On aurait presque bien imaginé les maps du mode solo dans un mode multijoueur sur le Xbox Live.





Condemned est donc une très bonne surprise pour la sortie de la Xbox 360 avec un jeu qui rafraîchit un peu le paysage en débutant sur une nouvelle licence qui, espérons le, amènera une suite. Quelques défauts de jeunesses pourront être observés mais rien qui puisse choquer réellement et qui passeront majoritairement inaperçus. Le titre est sans aucun doute un des « must have » du Line-up de la Xbox 360.


+
L'ambiance
Ouf un peu de neuf
La durée de vie

-
- Une enquête un peu facile
Revenir en haut Aller en bas
CHAMOUSSE
Maitre Jedi
Maitre Jedi
CHAMOUSSE


Nombre de messages : 7541
Age : 48
Localisation : Genève
Date d'inscription : 23/10/2005

Test jeux xbox360 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Déc - 22:35

Après un épisode 2006 sorti sur Xbox un peu plus tôt nous ayant laissé sur notre faim, EA Sports revient sur Next Gen en adaptant sa célèbre licence « FIFA ». Nous pouvions attendre beaucoup de ce premier jeu de foot sur la 360, malheureusement c’était sans compter sur le manque de professionnalisme flagrant des développeurs du géant américain, à l’inverse de leur cellule marketing qui, elle, est à toute épreuve.
Explications…

Route barrée

Qu’on le sache, cette version 360 de FIFA 06 n’est pas la véritable adaptation du jeu sorti en septembre dernier sur Xbox, PS2 , Gamecube et PC. Il s’agit ici d’une version light vous offrant l’unique possibilité de participer aux qualifications pour la coupe du monde.
Une fois ces qualifications terminées, votre partie le sera tout autant. En effet, non content de ne pas nous permettre de jouer les divers championnats avec les clubs chers à nos cœurs, FIFA 06 : En Route Pour La Coupe Du Monde ne vous permettra pas non plus de jouer cette fameuse coupe du monde. Certaines équipes nationales de seconde zone seront d’ailleurs curieusement absentes également de celles qui vous seront proposées ainsi que bon nombre de joueurs puisque vous n’aurez pas la possibilité de modifier la sélection en choisissant parmi une liste de joueurs disponibles, comme ce fut le cas dans les versions « Coupe du monde » précédentes.
Avouez tout de même que c’est un peu dur à avaler pour un joueur ayant déboursé plus de 70 euros pour se faire acquéreur de cet ersatz de jeu de foot de se retrouver avec le contenu d’une démo améliorée.
Certes ces qualifications sont assez complètes puisque vous pourrez jouer la plupart des équipes nationales au travers des véritables qualifications, vous retrouverez donc dans le groupe de la France, l’Irlande, la Suisse, La Turquie, Chypre, etc. Par ailleurs, vous pourrez tout aussi bien choisir des groupes aléatoires si le tirage au sort officiel ne vous convient pas.
Vous pourrez également organiser des matchs amicaux entre ceux officiels de façon à rallonger la durée de vie. Malheureusement cette option aurait pu être utile pour, comme dans la réalité, tester de nouvelles configurations d’équipes et sélectionner des jeunes joueurs pour qu’ils fassent leurs preuves et gagnent leur place dans la sélection. Seulement pour ce faire, il aurait fallu que l’on puisse intégrer d’autres joueurs que ceux sélectionnés arbitrairement par EA.

Le strict minimum

Techniquement, ce FIFA 06 ne fait pas vraiment honneur à la console de Microsoft. Les joueurs stars tels que Zidane, Ronaldinho et autres ont droit à une modélisation très soignée qui, malgré l’effet un peu plastique des textures, nous offre des visages très impressionnants.
Mais là aussi on déchante vite lorsqu’on regarde la modélisation bien moins soignée (voire pitoyable) des joueurs un peu moins connus ou ces shorts « Playmobil » qui semble être plus solide que textile. Le terrain désormais en 3D vous permet d’admirer un gazon tout en relief lors des ralentis, or ce gazon ne bouge pas d’un pouce. Ni se déforme par le passage du ballon, ni se détériore en fonction des foulées des joueurs ou de leurs tacles assassins. Résultat, lorsqu’on joue en vue large, les différences avec la version Xbox deviennent bien moins importantes (tout de même appréciables) et on n’a pas forcément l’impression de fouler un terrain tout en 3D. Pire, on a parfois l’impression que les joueurs glissent plutôt que ne courent sur ce terrain.
Au final on ne peut s’empêcher de penser qu’encore une fois, Electronic Arts s’est contenté du strict minimum en matière de qualités techniques et très honnêtement on pouvait difficilement s’attendre à mieux de la part d’équipes qui n’ont jamais développé de jeux sur une machine plus puissante que la PS2 (la pire du marché en terme de performances à l’heure actuelle, rappelons le), puisque toutes les autres versions n’ont jamais été que des portages.

Même Gameplay

Reste la jouabilité du produit, identique en tout point à celle de FIFA 06 sur Xbox. L’intelligence artificielle reste la même, avec ses qualités et ses défauts alors qu’on aurait été en droit d’en obtenir une bien plus évoluée compte tenu des possibilités de la console. Pas de différence dans les mouvements des joueurs, pas d’animations supplémentaires ou retravaillées et à aucun moment EA ne s’est inquiété des critiques des fans qui fustigeaient des équipes dirigées par l’I.A. ne commettant jamais de fautes, des passes bien trop scriptées ou des centres très imprécis.
Seule véritable nouveauté dans le gameplay, la possibilité désormais, via la croix directionnelle, de faire des changements de joueurs ou de tactiques sans arrêter le jeu. Cette option permet de gagner en réactivité et reste sans doute le plus gros atout (c’est dire) de ce titre plutôt médiocre.
Je passerai rapidement sur le Xbox Live où les lags sont légion ou le menu atroce à l’ergonomie exécrable.
Ce FIFA 06 : En Route Pour La Coupe Du Monde est définitivement un jeu à éviter de toute urgence. Rien de bon ou presque… Ah si, les Pays Bas sont enfin représentés dans un jeu EA !
TECHNIQUE
Bien loin de ce que la console est capable. Les personnages sont assez mal modélisés (sauf pour les quelques grandes stars qui ont subi un traitement de faveur), les textures font très plastiques et même si l’herbe est modélisée en 3D désormais, en vue de haut (donc la vue jouable) on ne voit que très peu de différence avec la version Xbox. On aurait aimé un peu plus de technique comme un terrain qui se dégrade, qui gère les faux rebonds, etc. Enfin, c’est peut être trop demander à un éditeur qui jusqu’ici n’a jamais développé sur une autre machine que sur une PS2.


GAMEPLAY
On retrouve le même gameplay que sur la version Xbox, en un peu plus rigide encore semble-t-il. Rien a été retravaillé, ni la jouabilité, ni l’intelligence artificielle qui pourtant, aux vues des performances de la console, aurait pu être beaucoup mieux.


AMBIANCE SONORE
Là encore, rien (ou si peu) ne change par rapport aux versions de l’ancienne génération. C’est correct sans plus, avec une mention moins bien pour les commentaires qui régressent d’année en année.


DUREE DE VIE
Ce FIFA est un ersatz de jeu vidéo. Une sorte de démo à 70 euros qui vous permettra de jouer des matchs d’exhibition ou de qualification pour la coupe du monde, mais pas la coupe du monde elle-même. Vous ne pourrez pas non plus jouer avec les clubs, ni même créer votre propre équipe nationale en choisissant vos joueurs parmi une liste de sélectionnables exhaustive.


INTERET
Les matchs en multi sur la même console peuvent vous offrir un peu de plaisir, histoire d’égayer une soirée entre potes footeux, et encore. Le reste n’a aucun, mais alors aucun intérêt.


VERDICT 7/20
La palme du pire jeu de ce lancement revient sans problème à ce FIFA 06 : En route pour la coupe du monde. Plus une démo qu’un jeu, plus une version Xbox 1.5 qu’une version 360, le tout vendu 70 euros (71 et des brouettes même chez notre partenaire ScoreGame). Une technique à la ramasse, un gameplay mal pensé, des modes de jeu inexistants… une belle arnaque qu’il vaut mieux fuir à tout prix.
D’autant plus que la véritable adaptation de FIFA 06 devrait sortir dans les prochains mois. Espérons qu’elle ne subira pas le même traitement.


VERDICT DE K.MIKAZ 9/20
FIFA 06 : En Route pour la Coupe du Monde est une ignoble arnaque d’Electronic Arts qui nous propose un add-on masqué (mais sans le contenu du jeu complet) avec un seul et unique mode de jeu consistant concentré sur la qualification à la Coupe du Monde (qu’on ne jouera pas) des équipes internationales et plus particulièrement européenne. Doté d’un (mauvais) gameplay calqué sur l’autre FIFA 06, le seul intérêt vient du fait de sa réalisation intéressante (je ne suis pas du même avis que Fylo sur ce point précis)... Toujours est-il que c’est le seul jeu de football actuel de la Xbox 360 et qu’EA en tirera bien profit jusqu’à l’arrivée d’un certain Pro Evolution Soccer (très certainement aux alentours du mois d’octobre 2006). Ceci dit si vous êtes fan de FIFA préférez attendre l’adaptation de la version déjà sortie sur les autres consoles de FIFA 06 qui ne devrait pas tarder (profit quand tu nous tiens...). Bref, un jeu tout bonnement scandaleux qu’on se doit de boycotter.
Revenir en haut Aller en bas
CHAMOUSSE
Maitre Jedi
Maitre Jedi
CHAMOUSSE


Nombre de messages : 7541
Age : 48
Localisation : Genève
Date d'inscription : 23/10/2005

Test jeux xbox360 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Déc - 20:38

Le nouveau numéro de Famitsu contient les derniers tests de jeu Xbox 360 parmi lesquels on retrouve Dead or Alive 4 et [eM] -eNCHANT arM-. Voici les notes obtenues par ces jeux :

Dead or Alive 4 : 10 / 9 / 9 / 9 (37/40)
[eM] -eNCHANT arM- : 8 / 8 / 7 / 9 (32/40)
Project Gotham Racing 3 : 9 / 8 / 8 / 8 (33/40)
Tsuushin Taisen Mahjong: Touryuumon : 6 / 6 / 4 / 6 (22/40)
NBA Live 06 : 7 / 7 / 7 / 7 (28/40)

Un Dead or Alive 4 qui s’annonce donc excellent, tandis que Project Gotham Racing 3 obtient un score honorable.
Revenir en haut Aller en bas
CHAMOUSSE
Maitre Jedi
Maitre Jedi
CHAMOUSSE


Nombre de messages : 7541
Age : 48
Localisation : Genève
Date d'inscription : 23/10/2005

Test jeux xbox360 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 - Page 2 Icon_minitimeVen 30 Déc - 21:41

Amped 3 innove beaucoup par rapport à ces deux grands frères. On est toujours dans un jeu de snowboard, on dévale toujours des pentes en enchaînant les tricks et les combos, mais alors que Amped 1 et 2 étaient relativement austères, orientés principalement vers la technique et son dur apprentissage, Amped 3 est bien plus simple d'accès et joue à fond, pardon, à donf, la carte du délire djeunz.

Cette nouvelle approche est essentiellement marquée par la présence d'une histoire, d'un scénario complètement délirant que le joueur vivra aux côtés de ces quatre acolytes surfeurs. Hunter est fan de manga, Sebastian est plongé dans des délires mystico-écolo-zen, G-Dawg veut devenir pro, Wienerboy invente des jeux de rôles curieux. Tous devront lutter contre l'infâme Baron Von Havoc et sa firme. Entre les missions à remplir pour faire progresser l'intrigue bizarroïde, on pourra assister à des dizaines de cut-scenes à base de spectacle de marionnettes, d'images inspirées de vieux jeux d'arcade, de mangas, de collages un peu space, etc. Même si on salue l'originalité du concept et le délire assumé des développeurs, qui ont dû bien se marrer en les préparant, on ne rit pas très souvent. Certains passages sont très drôles, notamment les petits films de propagande calqués sur des images d'archives, d'autres vous feront un peu sourire, mais la majorité de ses séquences n'est pas très amusante voire ennuyeuse et on les coupera volontiers avant la fin.

Amped 3 est malgré cela un jeu de snowboard. Sur les différentes montagnes qu'offre le jeu, vous pourrez vous balader à votre guise. La sensation de liberté est d'ailleurs grande, puisque les premières montagnes sont immenses (ça se gâte par la suite) et que l'on peut, à tout moment, par l'intermédiaire d'une carte de la zone en 3D, se déplacer sur un des points de départ pour nos runs. Si on désire se rendre à un endroit particulier pour y remplir un objectif, on peut le marquer. Ainsi, une fois sur la piste, un arc-en-ciel nous indiquera sa position. Une très bonne idée. Notre motoneige est également un bon moyen de se déplacer rapidement et de remonter la pente. Vous aurez le choix entre les défis "média", où il s'agira d'impressionner les représentants d'une marque en réalisant leurs figures préférées, des duels contre des surfeurs pros, des slaloms qui vous obligeront à passer dans des portes, des circuits imposés à travers des anneaux, des "cueillettes" de petits chatons, etc. On citera encore des chutes volontaires en luge, où il s'agira de se faire le plus mal possible (Jackass est passé par là...) et la possibilité de multiplier les performances pour impressionner l'assistance. Tous ces challenges peuvent être réalisés dans l'ordre que l'on veut et aucun n'est obligatoire, sauf ceux du mode histoire. Si vous n'aimez pas un type d'épreuves, libre à vous de l'éviter.

Les défis vous feront gagner de l'argent, vous permettront de débloquer des accessoires pour votre surfeur et d'augmenter votre capital de respect, élément essentiel pour progresser dans l'histoire. Vous remporterez plus en obtenant des médailles d'or ou d'argent que de bronze, bien entendu. Le scénario vous obligera à participer à plusieurs de ces épreuves parsemées sur les montagnes. Mais en plus de celles-ci, vous aurez parfois à prendre part à des poursuites en motoneige, à une ou deux séquences en parapente ou encore à une chasse au Yéti. Boucler le scénario ne prend pas plus de six heures, séquences "cinématiques" incluses, en allant à l'essentiel, c'est-à-dire en relevant le minimum de défis. C'est court mais l'histoire centrale ne représente que la moitié voire le tiers du jeu. Tout remplir à 100% (impressionner tout le public, remporter toutes les médailles d'or, débloquer les bonus, etc.) est un challenge autrement plus long, mais tout de même bien plus court que dans les épisodes précédents.

Parlons de la pratique du snowboard en elle-même. Dès les premiers instants de jeu, on remarque que Amped 3 n'a vraiment rien d'une simulation. On enchaîne les figures avec facilité et notre personnage est dès le début doué pour les spins, grabs, rails et autre 180°, 360° ou 1024°. On ne débloque que quelques améliorations du talent de notre avatar, en remportant les duels contre les pros, trop rares, ainsi que des figures inédites au fil de la progression. Globalement, la progression est celle de l'habileté du joueur, le surfeur étant très bon dès le début. Le jeu est très généreux sur les réceptions: un peu de travers ou carrément perpendiculaire au sens de la piste, on arrive tout de même souvent à poser sa planche sans dommage. La variété des figures est conséquente et accessible. Pour peu que l'on ne soit pas trop maladroit, on arrive à réaliser tous les types de tricks. Il n'y a plus besoin de sauter sur un rail pour glisser dessus, cela se fait automatiquement. C'est un avantage dans certains cas mais cela peut aussi nous faire dévier de la trajectoire voulue. Pour résumer, on dira que le gameplay a été simplifié. Le grand public appréciera, mais Amped 3 risque de surprendre les vieux routards de la poudreuse "ampedique". Dommage que la caméra cause parfois des soucis, souvent parce qu'elle colle trop au surfeur. Toujours concernant la caméra, on regrette l'angle de vue imposé lors des défis média.

Techniquement, Amped 3 est plutôt décevant. Le personnage principal est correctement modélisé, ses vêtements sont détaillés et les animations en l'air tiennent la route. Pourtant, on ne peut éviter de remarquer une rigidité dans les mouvements et une fluidité pas franchement exemplaire. Les deux ou trois premières montagnes sont immenses et riches, on y admire la profondeur de champ affichée par le jeu. Par contre, la neige est presque moins bien réussie que sur Xbox. La traînée laissée derrière le snowboard fait pitié, les arbres sont tous les mêmes et franchement basiques, les rochers offrent des textures que l'on aurait jugées belles il y a cinq ans, les collisions sont aléatoires et souvent ratées ou bugguées, les autres surfeurs et skieurs apparaissent parfois à l'écran comme par magie... la liste des tares est longue. Au début, le faible niveau de détail général est compensé par l'étendue neigeuse visible et praticable. Mais cette consolation n'existe plus avec les quatre ou cinq dernières montagnes, rikiki et étroites. Un peu bâclé, Amped 3? Certainement... Pour prolonger légèrement la durée d'utilisation de ces pistes malingres, on peut y implanter des éléments de snowpark (rampes, voitures, balles de foin, etc.) que l'on débloque dans des défis. Les doublages sont moyens mais dans le ton un peu crétin de l'aventure proposée. Les musiques, elles, comme c'est la coutume dans la série Amped, sont de bonne qualité. Du rock plus ou moins violent accompagnera vos descentes, entrecoupé de rares passages "hip-hopiens".



Ce titre se prêterait bien au jeu à plusieurs mais il offre une expérience principalement solitaire, puisqu'il n'y a pas, exceptés quelques rares défis qui doivent être joués en coopération, de vrai mode multijoueur. Ni en écran partagé, ni en link, ni en live. C'est étrange et encore une fois, on supposera que le manque de temps a empêché d'implanter tout cela. On guettera donc de potentiels téléchargements sur le Live.

Malgré ses défauts, Amped 3 n'est pas un mauvais jeu. On éprouve de bonnes sensations, de glisse, de liberté et de fun. On prend plaisir à remplir les épreuves nombreuses et pas toujours évidentes. Seulement, les multiples défauts techniques et graphiques entachent les runs endiablés qui auraient mérité un écrin plus pur. Par ailleurs, l'humour un peu débile ne plaira pas à tout le monde et on ne peut s'empêcher de penser que ce scénario est en partie présent pour cacher le manque de travail sur l'essence du jeu, le snowboard. C'est d'ailleurs certainement le plus gros défaut d'Amped 3, il s'éloigne considérablement de ce qui devrait être sa moelle substantifique, en oubliant de lui consacrer plus de place. Les addicts de la poudreuse non coupée avec du délire psychédélique se hâteront de finir l'aventure pour pouvoir surfer en paix. Car après tout, les moments passés sur la planche sont plaisants.
Revenir en haut Aller en bas
CHAMOUSSE
Maitre Jedi
Maitre Jedi
CHAMOUSSE


Nombre de messages : 7541
Age : 48
Localisation : Genève
Date d'inscription : 23/10/2005

Test jeux xbox360 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 - Page 2 Icon_minitimeSam 31 Déc - 17:33

Test Madden NFL 06
Après s’être approprié la licence NFL (National Football League), Electronic Arts ne peut que régner en maître sur le genre vidéo ludique qui en découle. La pression est donc cette année encore plus conséquente sur les développeurs de cette série qui n’a pour l’instant jamais déçu. L’arrivée sur next-gen semble malheureusement un peu précipitée…

Qui a volé, a volé, les modes de jeux de Madden NFL ?




EA Sports a fait maigrir toutes ses licences au grand damnes de tous les fans. Exit donc le très intéressant mode Superstar, véritable mode carrière qui s’avérait fort plaisant et qui venait tout juste d’apparaître dans la série. Dehors également les éditeurs de joueurs, de fans et d’équipes. Même le traditionnel mode entraînement a été rayé du menu ! Mais que reste-il donc à cette version Xbox 360 attendue au tournant (en particulier outre-atlantique évidemment) ? A l’instar de NBA Live 06 sur ce même support seul les modes Match immédiat, Franchise et Xbox Live ont été préservés. Pas de surprise pour le mode match immédiat plutôt classique et assez paramétrable : difficulté, temps, heure, stade, etc. Le mode Franchise reste le mode principal malgré l’absence, là encore inexplicable si ce n’est pas manque de temps, du mode Propriétaire. Ce véritable jeu de management qui vous mettait carrément dans la peau du Président est bien présent dans la version Xbox du jeu cette année mais pas dans cette version. Heureusement le mode franchise reste très complet avec la gestion des transferts de joueurs, le recrutement d’agent, la gestion des salaires, etc. Le mode Xbox Live s’avère très très décevant. Hormis le fait que l’on n’y croise que des américains (mais ça c’est normal), le jeu lag incroyablement lors des parties, si bien qu’une fin du match prématurée à l’amiable est souvent décidé par les deux joueurs. Sans parler du serveur EA qui m’a été indiqué deux fois injoignable sans plus de raison. Soit Electronic Arts a intégré ce mode à la va vite soit une connexion de 4 mega est insuffisante pour jouer convenablement en ligne…

Mon beau gameplay, roi des forêts…

Heureusement ce Madden NFL 06 conserve le principal sur 360, son gameplay aux petits oignons. Malgré la disparition du Playmaker pourtant bien utile pour changer de tactique et surprendre l’adversaire au dernier moment, on retrouve ce réalisme et ce nombre de tactiques tout simplement ahurissant. Tous ce qu’il est possible de faire en vrai, vous pouvez le faire dans Madden NFL 06. Evidemment choisir le rush ou la passe, mais aussi feinter un put, feinter une passe, raffûter, faire diversion avec des joueurs changeant subitement de direction, etc. En défense le gameplay est tout aussi complet avec moult tactiques pour contrer d’éventuel passage en force ou pour empêcher l’aboutissement d’une passe. Il faut être capable d’analyser le jeu et de se mettre à la place de l’équipe attaquante afin d’anticiper la tactique offensive mise en place et de la contre carré. Man under, Cover, Buzz, LB Contain : à vous de faire les bons choix pour éviter à l’adversaire de progresser de 10 yards en quatre tentatives et ce jusqu’à ce qu’ils parviennent à l’inévitable Touchdown permettant d’engranger 6 points (même 7 puisqu’il est presque impossible de rater l’Extra Point, c’est à dire la transformation).

Heureusement pour gagner du temps et pour les moins experts d’entre nous, on peut toujours faire appel à John Madden (d’où le nom du jeu) ou bien à notre coach. Chacun d’eux va vous conseiller cinq tactiques qu’il juge adaptées à la situation. Evidemment si une même tactique est conseillée par Madden et par votre coach, il y a des chances que ce soit une des meilleures solutions probables pour le snap à venir (traduire snap par séquence de jeu). De plus, aussi bien votre coach que John Madden vous explique en direct pourquoi il opterait pour telle ou telle tactique. Etant donné le nombre de situations différentes, on devine le nombre colossal de répliques enregistrées dans les studios d’EA Sports. Cette version 2006 se veut donc un peu plus accessible en terme de gameplay puisqu’il est intéressant et presque préférable de jouer en faisant confiance à Madden ou à votre coach. Les tactiques étant de plus très bien expliquées à l’écran grâce à un schéma très clair.




Sans compter que la maniabilité est très bien pensée et qu’on assimile très vite les mouvements de base aussi bien en attaque qu’en défense. Le système de passe est parfaitement au point. Un cône de vision indique la direction dans laquelle regarde votre quaterback et les boutons A, B, X, Y ou RB permettent d’effectuer la passe au joueur désigné par le bouton. Si vous décider de courir il est possible d’user de feintes voir de pivoter pour se défaire d’un adversaire trop collant tout simplement en appuyant respectivement A ou B plus une direction. De même en défense une pression sur Y peut permettre d’intercepter une passe bien que cela soit plutôt difficile et le stick droit permet de faire une puissante charge pour réaliser un fumble et pourquoi pas faire basculer le match. Bref, quant on connaît quelque on se régale et quant on découvre on s’aperçoit que le football US peut être accessible bien que la marge de progression soit énorme.

Le pari de la réalisation

Comme pour NBA Live 06 et FIFA 06, EA Sports a donc surtout misé sur la réalisation du jeu pour impressionner la galerie. Et on peut dire en effet que le résultat fait plaisir à voir. Les stades de football américain sont de véritables « villes » de supporters et leur modélisation très détaillée s’avère assez impressionnante. Le public s’agite, saute tout au long du match, ce qui met incontestablement de l’ambiance lors du match. Les joueurs sont criants de réalisme : maillot, visage, sueur, muscle, même sans télévision haute définition le jeu a de l’allure et on sent le passage d’une nouvelle génération de console. Pour être encore plus exhaustif on peut même dire que le ballon frise le photo-réalisme. Heureusement les animations ont bénéficié du même souci du détail et sont encore plus fluides qu’auparavant. Le mode ralenti permet de les admirer à volonté et on s’aperçoit que les bugs de collision sont décidément tenaces dans les jeux de sports puisque des bras transpercent encore des poumons et des jambes. Ce défaut, vraiment présent dans tous les jeux de sports, relève toutefois de plus en plus du chipotage et dans le jeu, cela ne se voit pas.




L’aspect auditif est lui aussi de qualité mais avec EA Sports au commande il pouvait difficilement en être autrement. La bande-son sous licence varie entre rock, hip-hop et musiques officielles de la NFL. Comme dit tout à l’heure l’ambiance dans les stades est bien retranscrite et John Madden et votre coach donnent de précieux conseils lors du choix d’une tactique. Les commentaires en anglais sont bons mais l’effet « radio » mis sur la voix du commentateur est assez spécial. A noter que tout le jeu est en anglais, seul le manuel est localisé (rassurez-vous ce n’est pas un drame, il suffit d’avoir le niveau 6ème pour comprendre).

Point complet

Avec son gameplay toujours aussi parfait et de plus en plus abordable, ses graphismes léchés et sa bande-son de qualité, ce Madden NFL 06 sur Xbox 360 avait tout pour être le volet le plus abouti de la série. Mais la pénurie de mode de jeu (adieu Superstar et entraînement) et le mode Xbox Live qui semble plus qu’instable lui font perdre de précieux points au final. Pour 10 euros de plus cela fait toujours réfléchir. Reste qu’en solo ou en multi sur la même console, on prend toujours autant de plaisir à pratiquer ce sport qui arrivera sans doute un jour à percer dans nos contrées.

13/20

On a adoré :
+ Gameplay impeccable
+ Relativement accessible
+ Réalisation très solide
+ Animation de qualité
+ Licence officielle NFL

On n'a pas aimé :
- Le Xbox Live lag trop
- Des modes de jeux supprimés
- 10 euros de plus
Revenir en haut Aller en bas
CHAMOUSSE
Maitre Jedi
Maitre Jedi
CHAMOUSSE


Nombre de messages : 7541
Age : 48
Localisation : Genève
Date d'inscription : 23/10/2005

Test jeux xbox360 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Jan - 9:18

29/40 dans le Famitsu généraliste, 32/40 dans le Famitsu Xbox 360, -eNCHANT arM- ne sera sans doute pas le meilleur RPG de tous les temps mais il semble être un RPG à la japonaise tout à fait honorable et, qui plus est, c’est le premier jeu du genre sur Xbox 360. Suffisant pour booster les ventes de consoles au pays du soleil levant ? Notre curiosité sera satisfaite d'ici peu puisque le jeu de From Software sort dans trois jours la-bas.
Test jeux xbox360 - Page 2 108322467enchantarm3tv
Test jeux xbox360 - Page 2 108322468enchantarm5dk
Test jeux xbox360 - Page 2 108323170enchantarm9cl
Test jeux xbox360 - Page 2 108323171enchantarm4mp
Revenir en haut Aller en bas
CHAMOUSSE
Maitre Jedi
Maitre Jedi
CHAMOUSSE


Nombre de messages : 7541
Age : 48
Localisation : Genève
Date d'inscription : 23/10/2005

Test jeux xbox360 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 - Page 2 Icon_minitimeSam 4 Mar - 4:05

Selon le Magazine Officiel Xbox (MOX) Américain, le nouveau jeu de boxe d'Electronic Arts est parfait puisqu'il obtient la note maximale de 10... Je vais me passer de commentaire, et je vous laisse apprécier le reste des notes.

The Elder Scrolls: Oblivion - 9,5
The Outfit - 8,5
Fight Night Round 3 - 10
Ghost Recon Advanced Warfighter - 9,0
Burnout Revenge - 8,5
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Test jeux xbox360 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Test jeux xbox360   Test jeux xbox360 - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Test jeux xbox360
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» Tests de jeux xbox360
» Planning de sortie des jeux xbox360
» Test jeux xbox1
» Pétition Xbox360
» La XBOX360 collector GTA IV

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Discution générale. :: Xbox 360.-
Sauter vers: